Titre de série : | Mémoire Master d’ingénierie Eau | Titre : | Analyse des enjeux liés à la gestion de la ressource en eau du barrage de Ziga et perspectives d’un approvisionnement en eau potable adéquat de la ville de Ouagadougou jusqu’en 2025 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Waba Aimé Céserd AKPAUD | Année de publication : | 2007 | Importance : | 69p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Il n'est nul besoin d'insister sur le rôle crucial que l'eau joue dans nos sociétés de même que sur le rôle fondamental qu'elle a pu jouer historiquement dans l'évolution des civilisations passées. Au fil du temps, la mise en place d'infrastructures d'eau potable a permis d'assurer un accès de plus en plus aisé à une eau de bonne qualité, en abondance, pour tous les résidents des grandes villes. Ce pendant la croissance démographique et le développement économique font que la demande est supérieure à l’offre.
La ville de Ouagadougou capitale du Burkina Faso qui fait parti de ces grandes villes, connaît depuis plus d’une décennie une véritable explosion démographique, due notamment à un exode rural continu, engendrant une urbanisation de plus en plus massive (1 273 355 habitants en 2006) avec un taux de croissance élevé (6,02% sur la période 1996-2006) suscitant une demande en eau de plus en plus importante.
Face à une telle situation, une solution devait être trouvée afin d’y palier. La construction du barrage de Ziga sur le fleuve Nakambé, permet aujourd’hui à l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) de doubler sa capacité de distribution d’eau (100 000 m3/j) dans la capitale, ce qui a amélioré sensiblement les conditions de vie de nombreux habitants de la ville. Mais pour éviter que les situations précédentes de pénurie en période sèche ne reprennent le dessus, une gestion efficiente de la ressource doit être mise en place.
La présente étude se propose de déterminer un certain nombre d’éléments et/ou facteurs qui pourront être pris en compte dans la mise en place de la gestion efficiente de la ressource.
La visite du barrage et les rencontres avec les personnes ressources à l’ONEA, à la Maîtrise d’Ouvrage de Ziga (MOZ), des ministères et des directions générales concernées ont permis de collecter les informations nécessaires pour la réalisation de cette étude.
Après avoir procédé à l’état de lieux au niveau des utilisateurs officiels et informels. Les quantités d’eau prélevées par ces utilisateurs ont été quantifiées et projetées. Une projection de la disponibilité de la ressource en eau été réalisée.
Avant de faire des propositions pour une utilisation durable de la ressource, l’étude a révélé les contraintes majeures liées à la gestion de la ressource en eau.
Les estimations ont révélé négligeable la quantité d’eau prélevée par les utilisateurs informels (1,05 million de m3 soit 0.53% en 2007), par rapport à la capacité de la retenue (200 millions de m3) et à la quantité d’eau perdue par évaporation (2 400 mm/an).
La priorité demeure la protection de la qualité de l’eau du barrage qui peut être dégradée au fil des années si aucune mesure n’est prise pour mettre fin à ces activités informelles qui se déroulent sur les berges du barrage. |
Mémoire Master d’ingénierie Eau. Analyse des enjeux liés à la gestion de la ressource en eau du barrage de Ziga et perspectives d’un approvisionnement en eau potable adéquat de la ville de Ouagadougou jusqu’en 2025 [texte imprimé] / Waba Aimé Céserd AKPAUD . - 2007 . - 69p. Langues : Français ( fre) Résumé : | Il n'est nul besoin d'insister sur le rôle crucial que l'eau joue dans nos sociétés de même que sur le rôle fondamental qu'elle a pu jouer historiquement dans l'évolution des civilisations passées. Au fil du temps, la mise en place d'infrastructures d'eau potable a permis d'assurer un accès de plus en plus aisé à une eau de bonne qualité, en abondance, pour tous les résidents des grandes villes. Ce pendant la croissance démographique et le développement économique font que la demande est supérieure à l’offre.
La ville de Ouagadougou capitale du Burkina Faso qui fait parti de ces grandes villes, connaît depuis plus d’une décennie une véritable explosion démographique, due notamment à un exode rural continu, engendrant une urbanisation de plus en plus massive (1 273 355 habitants en 2006) avec un taux de croissance élevé (6,02% sur la période 1996-2006) suscitant une demande en eau de plus en plus importante.
Face à une telle situation, une solution devait être trouvée afin d’y palier. La construction du barrage de Ziga sur le fleuve Nakambé, permet aujourd’hui à l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) de doubler sa capacité de distribution d’eau (100 000 m3/j) dans la capitale, ce qui a amélioré sensiblement les conditions de vie de nombreux habitants de la ville. Mais pour éviter que les situations précédentes de pénurie en période sèche ne reprennent le dessus, une gestion efficiente de la ressource doit être mise en place.
La présente étude se propose de déterminer un certain nombre d’éléments et/ou facteurs qui pourront être pris en compte dans la mise en place de la gestion efficiente de la ressource.
La visite du barrage et les rencontres avec les personnes ressources à l’ONEA, à la Maîtrise d’Ouvrage de Ziga (MOZ), des ministères et des directions générales concernées ont permis de collecter les informations nécessaires pour la réalisation de cette étude.
Après avoir procédé à l’état de lieux au niveau des utilisateurs officiels et informels. Les quantités d’eau prélevées par ces utilisateurs ont été quantifiées et projetées. Une projection de la disponibilité de la ressource en eau été réalisée.
Avant de faire des propositions pour une utilisation durable de la ressource, l’étude a révélé les contraintes majeures liées à la gestion de la ressource en eau.
Les estimations ont révélé négligeable la quantité d’eau prélevée par les utilisateurs informels (1,05 million de m3 soit 0.53% en 2007), par rapport à la capacité de la retenue (200 millions de m3) et à la quantité d’eau perdue par évaporation (2 400 mm/an).
La priorité demeure la protection de la qualité de l’eau du barrage qui peut être dégradée au fil des années si aucune mesure n’est prise pour mettre fin à ces activités informelles qui se déroulent sur les berges du barrage. |
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