Titre de série : | Mémoire Master d'ingénierie FI3 | Titre : | Conseil en gestion des exploitations agricoles du Sud Benin : situation de référence et perspectives | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Mathieu DADJO | Année de publication : | 2000 | Importance : | 81p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | La Cellule d'Appui à la Gestion des Exploitations Agricoles (CAGEA) est la continuité du projet Centre de gestion des Exploitations Agricoles (CGEA) ficelé sans étude sociologique ni de faisabilité. De plus ce projet initial a été monté sans l'implication des acteurs principaux (les producteurs alphabétisés français qui en sont les bénéficiaires) et s'est par conséquent confronté à la réticence de ceux-ci.
Pour corriger le tir, le CGEA a vu changer son ancrage institutionnel, sa finalité et ses objectifs.
En 1999, l'équipe de conduite du projet CAGEA a mis en place un dispositif qui a en son sein une unité de mis en exécution de ses activités.
Dans cette unité, le choix des bénéficiaires a été laissé à des opérateurs privés qui leur assurent les formations et suivi individuel.
C'est ainsi que dans sa position de structure d'appui financier et méthodologique, la CAGEA a cherché à mieux connaître le public cible pour lequel elle appuie les formations. Ce qui devrait lui permettre de bien définir les stratégies à adopter pour une intégration complète des producteurs dans le processus.
C'est ce rôle que nous avons joué à travers le thème : « Conseil en Gestion au sud Bénin :
Situations de référence et Perspectives ».
Après une rapide prise de connaissance du dispositif et des actions en cours, des enquêtes ont été menées dans les zones d'intervention de la CAGEA auprès de deux (02) catégories de producteurs : ceux déjà en formation (appelés anciens en Conseil en Gestion) et ceux en attente.
Les résultats obtenus ont permis :
De caractériser au mieux les producteurs interrogés ; d'où il ressort qu'ils sont pour la plupart de jeunes adultes (âges compris entre 25 et 45 ans) mariés, de niveau d'études secondaires qui ont d'autres activités rémunératrices parallèles aux trois (03) hectares minimums qu'ils ont emblavés. De plus, ils font systématiquement tous recours à une main d'œuvre extérieure chère, aux engrais chimiques et aux insecticides dont ils ne maîtrisent pas la gestion du stock.
De savoir les principales attentes de ces agriculteurs par rapport au Conseil en Gestion (CeG) et à la CAGEA, où l'on s'aperçoit qu'ils tiennent à l'exécution réelle des niveaux II et III prévus par le projet, à ce que la CAGEA les aide à trouver des sources de financement adapté (condition d'accès et les taux d'intérêts) à l'agriculture.
D'apprécier l'engagement des producteurs dans le processus ; ce qui a été essentiellement, leur participation à la diffusion des informations sur le CeG, leur motivation réelle, leur participation financière promise pour les éventuelles phases du projet, leur appropriation et leurs maîtrises des outils de gestion mis à leur disposition.
D'analyser la cohérence du dispositif; il est bien structuré avec une bonne définition des tâches de chacune de ses composantes. Cependant le rôle des Organisations. Professionnelles (OP), puisqu'ils font actuellement écran entre les opérateurs prestataires de services et les producteurs (ce qui est à éviter si on veut faire la collecte de données fiable), doit être revu. Le dispositif doit également être complété par une unité de réflexion et une unité d'appui financier aux producteurs si le projet se veut plus efficace qu'il l'est actuellement.
De faire des propositions et recommandations pour lesquelles la CAGEA devra veiller à leurs applications afin de faire connaître au CeG le succès que l'on attend de lui au sud Bénin. |
Mémoire Master d'ingénierie FI3. Conseil en gestion des exploitations agricoles du Sud Benin : situation de référence et perspectives [texte imprimé] / Mathieu DADJO . - 2000 . - 81p. Langues : Français ( fre) Résumé : | La Cellule d'Appui à la Gestion des Exploitations Agricoles (CAGEA) est la continuité du projet Centre de gestion des Exploitations Agricoles (CGEA) ficelé sans étude sociologique ni de faisabilité. De plus ce projet initial a été monté sans l'implication des acteurs principaux (les producteurs alphabétisés français qui en sont les bénéficiaires) et s'est par conséquent confronté à la réticence de ceux-ci.
Pour corriger le tir, le CGEA a vu changer son ancrage institutionnel, sa finalité et ses objectifs.
En 1999, l'équipe de conduite du projet CAGEA a mis en place un dispositif qui a en son sein une unité de mis en exécution de ses activités.
Dans cette unité, le choix des bénéficiaires a été laissé à des opérateurs privés qui leur assurent les formations et suivi individuel.
C'est ainsi que dans sa position de structure d'appui financier et méthodologique, la CAGEA a cherché à mieux connaître le public cible pour lequel elle appuie les formations. Ce qui devrait lui permettre de bien définir les stratégies à adopter pour une intégration complète des producteurs dans le processus.
C'est ce rôle que nous avons joué à travers le thème : « Conseil en Gestion au sud Bénin :
Situations de référence et Perspectives ».
Après une rapide prise de connaissance du dispositif et des actions en cours, des enquêtes ont été menées dans les zones d'intervention de la CAGEA auprès de deux (02) catégories de producteurs : ceux déjà en formation (appelés anciens en Conseil en Gestion) et ceux en attente.
Les résultats obtenus ont permis :
De caractériser au mieux les producteurs interrogés ; d'où il ressort qu'ils sont pour la plupart de jeunes adultes (âges compris entre 25 et 45 ans) mariés, de niveau d'études secondaires qui ont d'autres activités rémunératrices parallèles aux trois (03) hectares minimums qu'ils ont emblavés. De plus, ils font systématiquement tous recours à une main d'œuvre extérieure chère, aux engrais chimiques et aux insecticides dont ils ne maîtrisent pas la gestion du stock.
De savoir les principales attentes de ces agriculteurs par rapport au Conseil en Gestion (CeG) et à la CAGEA, où l'on s'aperçoit qu'ils tiennent à l'exécution réelle des niveaux II et III prévus par le projet, à ce que la CAGEA les aide à trouver des sources de financement adapté (condition d'accès et les taux d'intérêts) à l'agriculture.
D'apprécier l'engagement des producteurs dans le processus ; ce qui a été essentiellement, leur participation à la diffusion des informations sur le CeG, leur motivation réelle, leur participation financière promise pour les éventuelles phases du projet, leur appropriation et leurs maîtrises des outils de gestion mis à leur disposition.
D'analyser la cohérence du dispositif; il est bien structuré avec une bonne définition des tâches de chacune de ses composantes. Cependant le rôle des Organisations. Professionnelles (OP), puisqu'ils font actuellement écran entre les opérateurs prestataires de services et les producteurs (ce qui est à éviter si on veut faire la collecte de données fiable), doit être revu. Le dispositif doit également être complété par une unité de réflexion et une unité d'appui financier aux producteurs si le projet se veut plus efficace qu'il l'est actuellement.
De faire des propositions et recommandations pour lesquelles la CAGEA devra veiller à leurs applications afin de faire connaître au CeG le succès que l'on attend de lui au sud Bénin. |
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