Titre de série : | Mémoire Master d'ingénierie FI3 | Titre : | Contribution à la conception d'un système d'exhaure et de distribution d'eau au niveau parcellaire dans le cadre des petits périmètres maraichers villageois dans le centre-est burkinabè | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Gatien BILOA | Année de publication : | 1993 | Importance : | 59p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | II s'agit, dans cette étude gui a été sollicitée par le P.D.R.I du Centre-Est, de proposer une solution pour l'irrigation efficiente de deux périmètres maraîchers gérés par 2 G.V.F à Oumnonghin et Ouéguédo, dans la province du Boulgou au Burkina Faso.
Les rendements actuels obtenus dans ces périmètres sont largement en deçà des prévisions, à cause des très mauvaises conditions d'alimentation en eau des parcelles : il existe 3 puits de moins de 10 m de profondeur dans les 2 périmètres (2a Oumnonghin et 1 à Ouéguédo) sans hélas, moyen d'exhaure. Les femmes y puisent de l'eau dans de petits récipients et la transportent pour l'arrosage de leurs parcelles, gui pour la plupart du temps, en sont très éloignées. Elles se fatiguent ainsi, sans pour autant arroser convenablement leurs cultures.
Des études socio-économiques et techniques ont été réalisées avant qu'une solution ne soit proposée pour pallier a ces difficultés.
- Pour les études socio-économiques, des enquêtes ont été menées auprès des membres des 2 G.V.F, de la direction du P.D.R.I/CE, de certains services techniques locaux et au niveau du marché de Tenkodogo, le chef-lieu de la province du Boulgou.
Il en est ressorti que :
- toutes les femmes qui souffrent beaucoup pour irriguer leurs cultures, sont prêtes à participer physiquement, voire financièrement pour résoudre ce problème. Cependant, elles n'ont aucune solution technique à proposer étant donné que la plupart d'entre elles n'ont jamais vu d'autres modes d'irrigation que l'arrosage manuel qu'elles pratiquent.
- le marché local n'est saturé par moments que de tomates.
Une amélioration des rendements ne posera donc pas de grands problèmes d'écoulement si surtout une bonne politique de diversification des cultures est menée.
- à la direction du P.D.R.I., on est soucieux du problème et on recherche actuellement des sources de financement pour les investissements qu'impliquera la réhabilitation de ces périmètres. Ce sera certainement sous forme de subventions remboursables et non remboursables mais dont les modalités exactes ne sont pas encore définies.
- les puits au départ étaient équipées de pompes manuelles de marque ATESTA, qui, parce que mal entretenues, se sont toutes détériorées. |
Mémoire Master d'ingénierie FI3. Contribution à la conception d'un système d'exhaure et de distribution d'eau au niveau parcellaire dans le cadre des petits périmètres maraichers villageois dans le centre-est burkinabè [texte imprimé] / Gatien BILOA . - 1993 . - 59p. Langues : Français ( fre) Résumé : | II s'agit, dans cette étude gui a été sollicitée par le P.D.R.I du Centre-Est, de proposer une solution pour l'irrigation efficiente de deux périmètres maraîchers gérés par 2 G.V.F à Oumnonghin et Ouéguédo, dans la province du Boulgou au Burkina Faso.
Les rendements actuels obtenus dans ces périmètres sont largement en deçà des prévisions, à cause des très mauvaises conditions d'alimentation en eau des parcelles : il existe 3 puits de moins de 10 m de profondeur dans les 2 périmètres (2a Oumnonghin et 1 à Ouéguédo) sans hélas, moyen d'exhaure. Les femmes y puisent de l'eau dans de petits récipients et la transportent pour l'arrosage de leurs parcelles, gui pour la plupart du temps, en sont très éloignées. Elles se fatiguent ainsi, sans pour autant arroser convenablement leurs cultures.
Des études socio-économiques et techniques ont été réalisées avant qu'une solution ne soit proposée pour pallier a ces difficultés.
- Pour les études socio-économiques, des enquêtes ont été menées auprès des membres des 2 G.V.F, de la direction du P.D.R.I/CE, de certains services techniques locaux et au niveau du marché de Tenkodogo, le chef-lieu de la province du Boulgou.
Il en est ressorti que :
- toutes les femmes qui souffrent beaucoup pour irriguer leurs cultures, sont prêtes à participer physiquement, voire financièrement pour résoudre ce problème. Cependant, elles n'ont aucune solution technique à proposer étant donné que la plupart d'entre elles n'ont jamais vu d'autres modes d'irrigation que l'arrosage manuel qu'elles pratiquent.
- le marché local n'est saturé par moments que de tomates.
Une amélioration des rendements ne posera donc pas de grands problèmes d'écoulement si surtout une bonne politique de diversification des cultures est menée.
- à la direction du P.D.R.I., on est soucieux du problème et on recherche actuellement des sources de financement pour les investissements qu'impliquera la réhabilitation de ces périmètres. Ce sera certainement sous forme de subventions remboursables et non remboursables mais dont les modalités exactes ne sont pas encore définies.
- les puits au départ étaient équipées de pompes manuelles de marque ATESTA, qui, parce que mal entretenues, se sont toutes détériorées. |
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