Titre de série : | Mémoire Master Spécialisé GAP | Titre : | Pharmacopée traditionnelle et valorisation d’autres ressources naturelles par la femme toubou dans le Termit - Niger | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Mariama ALI OMAR | Année de publication : | 2009 | Importance : | 88p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Au nord Est du Niger s’étend sur plus de 600 000 km2 les sables, les dunes et les montagnes du désert du Ténéré, malgré la pauvreté du sol et les conditions climatiques extrêmes, vivent des peuples très bien organisés des êtres humains, des animaux et des plantes façonnés par des siècles d’harmonie avec l’aridité.
C’est dans une partie de ce vaste ensemble austère qu’évoluent les peuples Toubou terme signifiant « habitant du Tibesti » une région semblable située plus à l’Est dans le Tchad.
A travers la présente étude qui s’intitule « La pharmacopée traditionnelle et la valorisation d’autres ressources naturelles chez la femme Toubou dans le Termit » nous avons tenté avec l’inestimable appui des personnes averties de cerner quelques points du vécu quotidien de la femme toubou dans un domaine souvent dévolu aux hommes qu’est la pharmacopée traditionnelle.
Pour tous ceux qui connaissent d’une manière peu profonde les zones désertiques il serait aberrant de parler d’un quelconque prélèvement de plantes ou de partie d’animaux à des fins médicinales tant le vide fait loi dans ces contrées. Ces écosystèmes assimilés à de vastes étendues sans vie habitent une diversité biologique dont le mode de survie n’a d’égale que sa spectaculaire adaptation.
Le terme « pharmacopée » dérive du grec pharmakopoiia, signifiant l'art de préparer les médicaments.
La pharmacopée traditionnelle est l’utilisation judicieuse des plantes pour fabriquer des remèdes soit pour traiter des maladies, soit pour améliorer des performances zootechniques ou reproductives mâles ou femelles (lait, ponte, vigueur).
Ces savoirs étaient transmis pendant longtemps par voie orale, notamment en Afrique.
Elle est l’ensemble de toutes les connaissances et pratiques, matérielles explicables ou non, utilisées pour prévenir , guérir ou éliminer un déséquilibre physique, en s’appuyant exclusivement sur des connaissances transmises de génération en génération, oralement ou par écrit et sur des expériences vécues.
À cause de la détérioration des ressources naturelles, de la fragilité des sols et de la forte pression démographique, les habitants de la zone sahélo-saharienne. L’absence de bonnes alternatives technologiques spécifiques à la zone pour soutenir ces populations conduisent à la pauvreté ce qui les oblige à utiliser les moyens de bord qui sont les ressources naturelles pour leur santé ; d’où l’importance de la pharmacopée traditionnelle dans cette zone.
Ces connaissances et ces matériels génétiques dont l’importance est sans conteste pour la survie de ces communauté est sous tendu par un équilibre écologique qui permet sa pérennisation. Il serait donc inopportun de chercher à sauvegarder ce patrimoine essentiel pour les habitants de cette zone sans que rien ne soit entrepris pour maintenir l’équilibre qui le sous-tend, d’où l’idée de la création de la réserve de Termit/Tintouma dont l’étendue est à la mesure de ce vaste…….MONDE. |
Mémoire Master Spécialisé GAP. Pharmacopée traditionnelle et valorisation d’autres ressources naturelles par la femme toubou dans le Termit - Niger [texte imprimé] / Mariama ALI OMAR . - 2009 . - 88p. Langues : Français ( fre) Résumé : | Au nord Est du Niger s’étend sur plus de 600 000 km2 les sables, les dunes et les montagnes du désert du Ténéré, malgré la pauvreté du sol et les conditions climatiques extrêmes, vivent des peuples très bien organisés des êtres humains, des animaux et des plantes façonnés par des siècles d’harmonie avec l’aridité.
C’est dans une partie de ce vaste ensemble austère qu’évoluent les peuples Toubou terme signifiant « habitant du Tibesti » une région semblable située plus à l’Est dans le Tchad.
A travers la présente étude qui s’intitule « La pharmacopée traditionnelle et la valorisation d’autres ressources naturelles chez la femme Toubou dans le Termit » nous avons tenté avec l’inestimable appui des personnes averties de cerner quelques points du vécu quotidien de la femme toubou dans un domaine souvent dévolu aux hommes qu’est la pharmacopée traditionnelle.
Pour tous ceux qui connaissent d’une manière peu profonde les zones désertiques il serait aberrant de parler d’un quelconque prélèvement de plantes ou de partie d’animaux à des fins médicinales tant le vide fait loi dans ces contrées. Ces écosystèmes assimilés à de vastes étendues sans vie habitent une diversité biologique dont le mode de survie n’a d’égale que sa spectaculaire adaptation.
Le terme « pharmacopée » dérive du grec pharmakopoiia, signifiant l'art de préparer les médicaments.
La pharmacopée traditionnelle est l’utilisation judicieuse des plantes pour fabriquer des remèdes soit pour traiter des maladies, soit pour améliorer des performances zootechniques ou reproductives mâles ou femelles (lait, ponte, vigueur).
Ces savoirs étaient transmis pendant longtemps par voie orale, notamment en Afrique.
Elle est l’ensemble de toutes les connaissances et pratiques, matérielles explicables ou non, utilisées pour prévenir , guérir ou éliminer un déséquilibre physique, en s’appuyant exclusivement sur des connaissances transmises de génération en génération, oralement ou par écrit et sur des expériences vécues.
À cause de la détérioration des ressources naturelles, de la fragilité des sols et de la forte pression démographique, les habitants de la zone sahélo-saharienne. L’absence de bonnes alternatives technologiques spécifiques à la zone pour soutenir ces populations conduisent à la pauvreté ce qui les oblige à utiliser les moyens de bord qui sont les ressources naturelles pour leur santé ; d’où l’importance de la pharmacopée traditionnelle dans cette zone.
Ces connaissances et ces matériels génétiques dont l’importance est sans conteste pour la survie de ces communauté est sous tendu par un équilibre écologique qui permet sa pérennisation. Il serait donc inopportun de chercher à sauvegarder ce patrimoine essentiel pour les habitants de cette zone sans que rien ne soit entrepris pour maintenir l’équilibre qui le sous-tend, d’où l’idée de la création de la réserve de Termit/Tintouma dont l’étendue est à la mesure de ce vaste…….MONDE. |
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