Titre de série : | Mémoire Master Spécialisé GAP | Titre : | Contribution du savoir autochtone à la connaissance de la faune sauvage de la future aire protégée de Termit - Tin Toumma Niger | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Salifou ZOUMARI | Année de publication : | 2009 | Importance : | 61p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Cette étude à pour objectif général de contribuer à une meilleure connaissance de la faune sauvage de la future Aire Protégée de Termit-Tin Toumma à travers le savoir autochtone. Elle a porté sur quatre (4) groupes ethnolinguistiques de la zone (Toubou 61%, Touaregs 34%, Peuls 4%, et Arabe 1%, repartis dans cinq communes rurales (Tesker, N’gourti, Tabelot, Fachi et Bilma). Les pratiques, pastorales et commerciales constituent les activités principales des populations de cette zone. Les exploitations des ressources naturelles auxquelles elles s’adonnent n’empiètent pas considérablement l’aire d’activité de la faune et offrent de plus en plus, des conditions favorables à son épanouissement. Deux types de menaces pèsent sur cette zone : naturelles (rudesse du climat) et anthropiques (braconnage). Cette situation constitue, les réelles menaces pour les espèces fauniques les plus importantes comme l’addax, la gazelle dama, l’outarde etc.). Les résultats obtenus au cours de cette étude ont permis de montrer l’attachement des populations locales à certaines espèces fauniques de la zone à travers les mythes et autres interdits claniques ou religieux, un facteur qui contribue a une bonne cohabitation homme-faune sauvage, et ce, malgré quelques difficultés constatées notamment des fréquents dégâts occasionnés par certains animaux, tel que le chacal, ou le fennec sur le cheptel domestique. Cette étude a permis également d’évaluer l’importance du savoir autochtone dans la contribution à la connaissance de la faune sauvage de la future RNNTT et des possibilités qu’offre celle-ci en matière d’amélioration des conditions de vie des communautés locales. De cette étude il ressort que : la RNNTT regorge d’énormes potentialités en bonne voie de sauvegarde grâce aux efforts consentis par le P/ASS,le degré d’implication des populations locales dans la gestion des RN demeure faible. En définitive, la gestion réussie ou définitive de la future RNNTT dépendra en grande partie dans la prise en compte des savoirs locaux et surtout de l’implication concertée de tous les acteurs (autorités administratives, coutumières, communales, forestières, FDS etc.) dans les prises de décisions. Cette concertation se fera à travers une large campagne de communication sur les enjeux de la création d’une AP dans le Termit-Tin Toumma et de la responsabilisation de tout un chacun dans la sauvegarde de ces ressources naturelles. |
Mémoire Master Spécialisé GAP. Contribution du savoir autochtone à la connaissance de la faune sauvage de la future aire protégée de Termit - Tin Toumma Niger [texte imprimé] / Salifou ZOUMARI . - 2009 . - 61p. Langues : Français ( fre) Résumé : | Cette étude à pour objectif général de contribuer à une meilleure connaissance de la faune sauvage de la future Aire Protégée de Termit-Tin Toumma à travers le savoir autochtone. Elle a porté sur quatre (4) groupes ethnolinguistiques de la zone (Toubou 61%, Touaregs 34%, Peuls 4%, et Arabe 1%, repartis dans cinq communes rurales (Tesker, N’gourti, Tabelot, Fachi et Bilma). Les pratiques, pastorales et commerciales constituent les activités principales des populations de cette zone. Les exploitations des ressources naturelles auxquelles elles s’adonnent n’empiètent pas considérablement l’aire d’activité de la faune et offrent de plus en plus, des conditions favorables à son épanouissement. Deux types de menaces pèsent sur cette zone : naturelles (rudesse du climat) et anthropiques (braconnage). Cette situation constitue, les réelles menaces pour les espèces fauniques les plus importantes comme l’addax, la gazelle dama, l’outarde etc.). Les résultats obtenus au cours de cette étude ont permis de montrer l’attachement des populations locales à certaines espèces fauniques de la zone à travers les mythes et autres interdits claniques ou religieux, un facteur qui contribue a une bonne cohabitation homme-faune sauvage, et ce, malgré quelques difficultés constatées notamment des fréquents dégâts occasionnés par certains animaux, tel que le chacal, ou le fennec sur le cheptel domestique. Cette étude a permis également d’évaluer l’importance du savoir autochtone dans la contribution à la connaissance de la faune sauvage de la future RNNTT et des possibilités qu’offre celle-ci en matière d’amélioration des conditions de vie des communautés locales. De cette étude il ressort que : la RNNTT regorge d’énormes potentialités en bonne voie de sauvegarde grâce aux efforts consentis par le P/ASS,le degré d’implication des populations locales dans la gestion des RN demeure faible. En définitive, la gestion réussie ou définitive de la future RNNTT dépendra en grande partie dans la prise en compte des savoirs locaux et surtout de l’implication concertée de tous les acteurs (autorités administratives, coutumières, communales, forestières, FDS etc.) dans les prises de décisions. Cette concertation se fera à travers une large campagne de communication sur les enjeux de la création d’une AP dans le Termit-Tin Toumma et de la responsabilisation de tout un chacun dans la sauvegarde de ces ressources naturelles. |
|