Titre de série : | Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement | Titre : | Étude sur l’utilisation des engrais biologiques dans l’agriculture au Sud-Benin : cas du produit Agro Bio. | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | N’Goné Anne Aurélie CISSE | Année de publication : | 2014 | Importance : | 97p | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Cette étude s’est déroulée dans la région du sud-Bénin en particulier dans les départements du Littoral et de l’Atlantique, dans le cadre de la valorisation de l’utilisation d’un engrais biologique dans l’agriculture béninoise. En effet, l’utilisation des engrais chimiques dans l’agriculture béninoise, constitue de véritables problèmes de santé et d’impacts néfastes sur l’environnement. Afin de favoriser l’utilisation des engrais biologiques au détriment des engrais chimiques, cette étude nous a été soumise par l’entreprise Bio phyto Collines en collaboration avec le technopôle de la Fondation 2iE dont l’objectif principal était de faire une étude technique des produits Bio phyto Collines pour leur valorisation sur le marché. Pour atteindre ces objectifs des enquêtes ont été menées au niveau de 67 maraîchers, 33 cultivateurs de vivriers et de cultures de rente et 10 revendeurs d’engrais. Des entretiens ont été également effectués au niveau des structures intervenant dans le domaine de l’agriculture. Il ressort de cette étude que l’utilisation des engrais biologiques est encore au stade embryonnaire au Bénin. Et ce, malgré le fait que ce pays soit le premier en Afrique de l’ouest à être en marche vers l’agriculture biologique et disposant d’une norme en agriculture biologique. De ce fait, l’utilisation des engrais chimiques reste encore active chez les maraîchers soit 38,81% contre 15,15% chez les cultivateurs, contrairement à l’utilisation des engrais biologiques dont 7,46% chez les maraîchers contre 18,18% chez les cultivateurs. Cependant les pratiques culturales rencontrées aussi bien chez les maraîchers que chez les cultivateurs sont similaires. Par ailleurs l’utilisation du produit Agro Bio reste très négligeable chez les maraîchers soit 10,40%. Parmi les producteurs utilisant les engrais chimiques certains ont affirmé ressentir des malaises après épandage de ces engrais. Par contre ceux utilisant les engrais biologiques ont affirmé ne rien ressentir après manipulation de ces dits engrais. Il convient de rappeler que les engrais biologiques retrouvés sur le marché béninois sont principalement l’Agro Bio et le Super Gro outre les fientes de volaille qui sont achetées chez les éleveurs. Enfin pour encourager l’utilisation de l’Agro Bio il serait nécessaire pour l’entreprise Bio phyto collines d’adopter un circuit de distribution adéquat afin de satisfaire et d’élargir sa clientèle.
Abstract : This study proceeded in the south-Benin area in particular in the Littoral and Atlantic part of the departments, within the framework of the valorization of the use of a biological manure in Benin agriculture. Indeed, the use of the chimical fertilisers in Benin agriculture, constitutes a seriously problems of health and harmful impacts on the environment. In order to support the use of biological manures in the detriment of the chimical fertilisers, this study was subjected to us by the company Bio phyto Collines and the technopôle of the Foundation ìE of which the principal objective was to make a technical study of the Bio phyto Collines products for their valorization on the market. To reach these objectives replace by the investigations were led to the level of 67 market-gardeners, 33 farmers the food ones and culture of pension and 10 retailers of manure. Talks were also carried out on the level of the structures intervening in the field of agriculture. It emerges from this study that the use of biological manures is still at the embryonic stage in Benin. And this, in spite of the fact that this country is the first in West Africa to being moving towards agriculture biological and having a standard in biological agriculture. So the use of the chimicial fertilisers remains still active in the market-gardeners or 38.81% against 15.15% in the farmers, contrary to the use of biological manures including 7.46% in the market-gardeners against 18,18% in the farmers. However the culturales practices met at well in the market-gardeners at in the farmers are similar. In addition the use of the product Agro Bio remains very negligible in the market-gardeners or 10.40%. Among the producers using the chimicial fertilisers some affirmed to feel faintnesses after spreading of these manures. On the other hand those using biological manures affirmed anything to feel after handling of these known as manures. It is advisable to recall that the biological manures found on the Benin market are mainly Agro Bio and Super Gro in addition to the poultry droppings which are bought in the cattle-breeders. Finally to encourage the use of Agro Bio it would be necessary for the company Bio phyto Collines to adopt an adequate distribution system in order to satisfy and to widen its customers. |
Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Étude sur l’utilisation des engrais biologiques dans l’agriculture au Sud-Benin : cas du produit Agro Bio. [texte imprimé] / N’Goné Anne Aurélie CISSE . - 2014 . - 97p. Langues : Français ( fre) Résumé : | Cette étude s’est déroulée dans la région du sud-Bénin en particulier dans les départements du Littoral et de l’Atlantique, dans le cadre de la valorisation de l’utilisation d’un engrais biologique dans l’agriculture béninoise. En effet, l’utilisation des engrais chimiques dans l’agriculture béninoise, constitue de véritables problèmes de santé et d’impacts néfastes sur l’environnement. Afin de favoriser l’utilisation des engrais biologiques au détriment des engrais chimiques, cette étude nous a été soumise par l’entreprise Bio phyto Collines en collaboration avec le technopôle de la Fondation 2iE dont l’objectif principal était de faire une étude technique des produits Bio phyto Collines pour leur valorisation sur le marché. Pour atteindre ces objectifs des enquêtes ont été menées au niveau de 67 maraîchers, 33 cultivateurs de vivriers et de cultures de rente et 10 revendeurs d’engrais. Des entretiens ont été également effectués au niveau des structures intervenant dans le domaine de l’agriculture. Il ressort de cette étude que l’utilisation des engrais biologiques est encore au stade embryonnaire au Bénin. Et ce, malgré le fait que ce pays soit le premier en Afrique de l’ouest à être en marche vers l’agriculture biologique et disposant d’une norme en agriculture biologique. De ce fait, l’utilisation des engrais chimiques reste encore active chez les maraîchers soit 38,81% contre 15,15% chez les cultivateurs, contrairement à l’utilisation des engrais biologiques dont 7,46% chez les maraîchers contre 18,18% chez les cultivateurs. Cependant les pratiques culturales rencontrées aussi bien chez les maraîchers que chez les cultivateurs sont similaires. Par ailleurs l’utilisation du produit Agro Bio reste très négligeable chez les maraîchers soit 10,40%. Parmi les producteurs utilisant les engrais chimiques certains ont affirmé ressentir des malaises après épandage de ces engrais. Par contre ceux utilisant les engrais biologiques ont affirmé ne rien ressentir après manipulation de ces dits engrais. Il convient de rappeler que les engrais biologiques retrouvés sur le marché béninois sont principalement l’Agro Bio et le Super Gro outre les fientes de volaille qui sont achetées chez les éleveurs. Enfin pour encourager l’utilisation de l’Agro Bio il serait nécessaire pour l’entreprise Bio phyto collines d’adopter un circuit de distribution adéquat afin de satisfaire et d’élargir sa clientèle.
Abstract : This study proceeded in the south-Benin area in particular in the Littoral and Atlantic part of the departments, within the framework of the valorization of the use of a biological manure in Benin agriculture. Indeed, the use of the chimical fertilisers in Benin agriculture, constitutes a seriously problems of health and harmful impacts on the environment. In order to support the use of biological manures in the detriment of the chimical fertilisers, this study was subjected to us by the company Bio phyto Collines and the technopôle of the Foundation ìE of which the principal objective was to make a technical study of the Bio phyto Collines products for their valorization on the market. To reach these objectives replace by the investigations were led to the level of 67 market-gardeners, 33 farmers the food ones and culture of pension and 10 retailers of manure. Talks were also carried out on the level of the structures intervening in the field of agriculture. It emerges from this study that the use of biological manures is still at the embryonic stage in Benin. And this, in spite of the fact that this country is the first in West Africa to being moving towards agriculture biological and having a standard in biological agriculture. So the use of the chimicial fertilisers remains still active in the market-gardeners or 38.81% against 15.15% in the farmers, contrary to the use of biological manures including 7.46% in the market-gardeners against 18,18% in the farmers. However the culturales practices met at well in the market-gardeners at in the farmers are similar. In addition the use of the product Agro Bio remains very negligible in the market-gardeners or 10.40%. Among the producers using the chimicial fertilisers some affirmed to feel faintnesses after spreading of these manures. On the other hand those using biological manures affirmed anything to feel after handling of these known as manures. It is advisable to recall that the biological manures found on the Benin market are mainly Agro Bio and Super Gro in addition to the poultry droppings which are bought in the cattle-breeders. Finally to encourage the use of Agro Bio it would be necessary for the company Bio phyto Collines to adopt an adequate distribution system in order to satisfy and to widen its customers. |
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