Titre de série : | Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement | Titre : | Résidus de pesticides dans les productions maraichères de Loumbila : source, teneurs, et évaluation des risques dans les zones maraichères du barrage de Loumbila | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean Eric MANDENG | Année de publication : | 2016 | Importance : | 79 p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | La croissance démographique des villes Africaines entraine de plus en plus une forte demande en denrées alimentaires, ce qui conduit à une agriculture intensive dans les zones périurbaines et urbaines. Au Burkina Faso, l’on assiste à une utilisation excessive de pesticides pour augmenter les rendements et lutter contre les pertes des cultures dû aux maladies, et aux ravageurs. L’utilisation importante des pesticides n’est pas sans danger pour les opérateurs et l’environnement. L’objectif de notre étude est donc d’évaluer si les pratiques agricoles actuelles engendrent une contamination des légumes préjudiciables aux consommateurs et si l’offre de pesticides homologués est adaptée à la lutte contre les ravageurs et maladies dans les villages de Noungou. Pour ce faire les enquêtes d’un mois ont été effectuées auprès de 42 maraichers et vendeurs de NOUNGOU. Ces enquêtes ont permis de connaitre : les pratiques agricoles, les habitudes alimentaires des maraichers, et les modes d’utilisations des pesticides et biopesticides mais également de savoir que 73% des pesticides utilisés dans ces villages sont interdits d’utilisation par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) et 27% seulement sont autorisés. Par la suite les prélèvements de 07 échantillons de sols et de 24 échantillons de légumes frais (tomates, concombres, oseilles et aubergines Africaines) ont été faites sur les parcelles enquêtés et d’autres au marché pendant 2 mois puis analysés. Après l’extraction multi-résidus par la méthode QUECHERS modifié (Quick Easy Cheap Effective Rugged and Safe), les analyses ont été faites en Suisse par chromatographie liquide et chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse. Les résultats des analyses obtenues ont été évalués en fonction de la Limite Maximale de Résidus (LMR) des normes Codex pour chaque culture et chaque échantillon de sol. Ces échantillons des légumes ont permis d’obtenir pour les concombres 2 matières actives : l’Atrazine (0.579 mg/kg) et l’Azadirachtin (0.965 mg/kg), des valeurs supérieures à celles de la LMR, et les restes de légumes ont des valeurs inférieures à LMR. On remarque une accumulation de plusieurs m.a pour l’oseille. Pour les sols, nous avons obtenus des valeurs inférieures à celles de LMR pour tous les échantillons. Les m.a rencontrées dans la plupart des échantillons des légumes et des sols sont Profenofos, Imidachloprid, Endosulfan, Cypermethrin, chlorpyriphos éthyl. En conclusion, la faible présence de résidus montre qu’il y a un faible risque de contamination pour les maraichers, les consommateurs et l’environnement.
Abstract : The demographic growth of African cities leads to increasingly strong demand for foodstuffs, which leads to intensive agriculture in suburban and urban areas. In Burkina Faso, we are witnessing excessive use of pesticides to increase yields and fight against loss of crop because of diseases and pests. The extensive use of pesticides is not safe for Consumer Inquiries and environment. The objective of our study is to evaluate if current agricultural practices create a contamination to vegetables which is harmful to consumers and if the supply of registered pesticides is adapted to the fight against pests and diseases in the villages of NOUNGOU. For this investigation a survey of one month were conducted with 42 market gardeners and sellers in NOUNGOU. These surveys helped to know: farming practices, eating habits of market gardeners, and patterns of using pesticides and bio-pesticides and also to know that 73% of pesticides used in these villages are prohibited to use by the Sahelian Committee of Pesticides (CSP) and only 27% are allowed. Subsequently during 02 months, the swab from 07 soil samples and 24 samples of fresh vegetables (tomatoes, cucumbers, sorrel and African eggplant) were made on the surveyed plots and other market and were analyzed. After extracting multi-residue by the QuEChERS modified method (Quick Easy Cheap Effective Rugged and Safe), the analyzes were done in Switzerland by liquid chromatography and gas chromatography coupled with mass spectrometry. The results obtained were evaluated based on the Maximum Residue Limit (MRL) of Codex standards for each crop and soil sample. Samples of vegetables have achieved 2 active ingredients for cucumbers: Atrazine (0.579 mg / kg) and Azadirachtin (0.965 mg / kg), those values were higher than the MRL, and the remaining sample of vegetable have lower values than the MRL. We notice an accumulation of several active ingredients for sorrel. For soil’s samples, we obtained lower values than those of MRLs for all samples. The active ingredients encountered in most samples of vegetables and soils are Profenofos, Imidachloprid, Endosulfan, Cypermethrin, Chlorpyrifos ethyl. In conclusion, the low residues show that there is a low risk of contamination for market gardeners, consumers and the environment. |
Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Résidus de pesticides dans les productions maraichères de Loumbila : source, teneurs, et évaluation des risques dans les zones maraichères du barrage de Loumbila [texte imprimé] / Jean Eric MANDENG . - 2016 . - 79 p. Langues : Français ( fre) Résumé : | La croissance démographique des villes Africaines entraine de plus en plus une forte demande en denrées alimentaires, ce qui conduit à une agriculture intensive dans les zones périurbaines et urbaines. Au Burkina Faso, l’on assiste à une utilisation excessive de pesticides pour augmenter les rendements et lutter contre les pertes des cultures dû aux maladies, et aux ravageurs. L’utilisation importante des pesticides n’est pas sans danger pour les opérateurs et l’environnement. L’objectif de notre étude est donc d’évaluer si les pratiques agricoles actuelles engendrent une contamination des légumes préjudiciables aux consommateurs et si l’offre de pesticides homologués est adaptée à la lutte contre les ravageurs et maladies dans les villages de Noungou. Pour ce faire les enquêtes d’un mois ont été effectuées auprès de 42 maraichers et vendeurs de NOUNGOU. Ces enquêtes ont permis de connaitre : les pratiques agricoles, les habitudes alimentaires des maraichers, et les modes d’utilisations des pesticides et biopesticides mais également de savoir que 73% des pesticides utilisés dans ces villages sont interdits d’utilisation par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) et 27% seulement sont autorisés. Par la suite les prélèvements de 07 échantillons de sols et de 24 échantillons de légumes frais (tomates, concombres, oseilles et aubergines Africaines) ont été faites sur les parcelles enquêtés et d’autres au marché pendant 2 mois puis analysés. Après l’extraction multi-résidus par la méthode QUECHERS modifié (Quick Easy Cheap Effective Rugged and Safe), les analyses ont été faites en Suisse par chromatographie liquide et chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse. Les résultats des analyses obtenues ont été évalués en fonction de la Limite Maximale de Résidus (LMR) des normes Codex pour chaque culture et chaque échantillon de sol. Ces échantillons des légumes ont permis d’obtenir pour les concombres 2 matières actives : l’Atrazine (0.579 mg/kg) et l’Azadirachtin (0.965 mg/kg), des valeurs supérieures à celles de la LMR, et les restes de légumes ont des valeurs inférieures à LMR. On remarque une accumulation de plusieurs m.a pour l’oseille. Pour les sols, nous avons obtenus des valeurs inférieures à celles de LMR pour tous les échantillons. Les m.a rencontrées dans la plupart des échantillons des légumes et des sols sont Profenofos, Imidachloprid, Endosulfan, Cypermethrin, chlorpyriphos éthyl. En conclusion, la faible présence de résidus montre qu’il y a un faible risque de contamination pour les maraichers, les consommateurs et l’environnement.
Abstract : The demographic growth of African cities leads to increasingly strong demand for foodstuffs, which leads to intensive agriculture in suburban and urban areas. In Burkina Faso, we are witnessing excessive use of pesticides to increase yields and fight against loss of crop because of diseases and pests. The extensive use of pesticides is not safe for Consumer Inquiries and environment. The objective of our study is to evaluate if current agricultural practices create a contamination to vegetables which is harmful to consumers and if the supply of registered pesticides is adapted to the fight against pests and diseases in the villages of NOUNGOU. For this investigation a survey of one month were conducted with 42 market gardeners and sellers in NOUNGOU. These surveys helped to know: farming practices, eating habits of market gardeners, and patterns of using pesticides and bio-pesticides and also to know that 73% of pesticides used in these villages are prohibited to use by the Sahelian Committee of Pesticides (CSP) and only 27% are allowed. Subsequently during 02 months, the swab from 07 soil samples and 24 samples of fresh vegetables (tomatoes, cucumbers, sorrel and African eggplant) were made on the surveyed plots and other market and were analyzed. After extracting multi-residue by the QuEChERS modified method (Quick Easy Cheap Effective Rugged and Safe), the analyzes were done in Switzerland by liquid chromatography and gas chromatography coupled with mass spectrometry. The results obtained were evaluated based on the Maximum Residue Limit (MRL) of Codex standards for each crop and soil sample. Samples of vegetables have achieved 2 active ingredients for cucumbers: Atrazine (0.579 mg / kg) and Azadirachtin (0.965 mg / kg), those values were higher than the MRL, and the remaining sample of vegetable have lower values than the MRL. We notice an accumulation of several active ingredients for sorrel. For soil’s samples, we obtained lower values than those of MRLs for all samples. The active ingredients encountered in most samples of vegetables and soils are Profenofos, Imidachloprid, Endosulfan, Cypermethrin, Chlorpyrifos ethyl. In conclusion, the low residues show that there is a low risk of contamination for market gardeners, consumers and the environment. |
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