Titre de série : | Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement | Titre : | Etude technico-économique de l’installation d’une unité de traitement des eaux usées de la Brakina par couplage bioréacteur a membrane/nanofiltration | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Maman Nasser ISSA BOUKARY | Année de publication : | 2018 | Importance : | 69 p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Les brasseries rejettent d’énormes quantités d’eaux usées contenant une variété de polluants organiques et minérales. Les études antérieures sur le traitement des eaux usées par les bioréacteurs à membranes (BàM) ont mis en évidence la possibilité d’utiliser les technologies membranaires dans contexte climatique sahélien. Le présent travail évalue donc les faisabilités technique, économique, environnementale et sociale de l’implantation d’une unité de traitement des eaux usées l’usine de fabrication de boissons gazeuses et de bières à Ouagadougou au Burkina Faso, la BRAKINA. Elle a été menée sur le site de l’usine et a consisté d’une part à l’évaluation les performances de la station de traitement des eaux usées et à analyser les avantages et les contraintes de l’installation du nouveau système. Les charges à l’entrée de la station de traitement d’eaux usées varient de 744 mg DCO/L à 10610 mg DCO/L. Tenant compte des différentes activités, le cout d’exploitation de la station de prétraitement actuelle de la Brakina est évalué à 140 FCFA/m3 d’eau traitée (0,213 euro) dont environ 70% consacré à la neutralisation des eaux usées par l’addition d’acide concentré. L’amélioration du traitement avec un couplage BàM-NF fait ressortir un investissement estimé à 3,8 milliards de FCFA (5,7 millions d’euros). Les charges d’exploitation sont pour leur part évaluées à 322 FCFA/m3 d’eau traitée (0,49 euros/m3 d’eau traitée) pour un BàM aéré contre 227 FCFA/m3 d’eau traitée (0,34 euro/m3 d’eau traitée) pour un BàM anaérobie soit une baisse de 30%. La construction d’un tel système pourrait occasionner la pérennisation de la maraîcheculture en aval de la station de traitement de Kossodo et générer des centaines d’emplois permanents avec des revenus nets supérieurs à 12 millions FCFA/mois (18 675 euros). Aussi, cela pourrait constituer une vitrine pour la politique sociale et environnementale de la Brakina. Toutefois, les investissements importants, la disponibilité spatiale et l’absence de compétence technique pour la maintenance curative du système pourraient être les principales contraintes à la mise en œuvre de ce projet.
Abstract : Breweries release huge amounts of wastewater containing a variety of organic and mineral pollutants. Previous studies on the treatment of wastewater by membrane bioreactors (BàM) have highlighted the possibility of using membrane technologies in the Sahel climate context. The present work therefore assesses the technical, economic, environmental and social feasibility of setting up a wastewater treatment plant at a soft-drink and beer manufacturing plant in Ouagadougou, Burkina Faso, BRAKINA. It was conducted at the plant site and consisted of evaluating the performance of the wastewater treatment plant and analyzing the advantages and constraints of installing the new system. The charges at the entrance to the wastewater treatment plant range from 0.744 gDCO/L to 10.61 gDCO/L. Taking into account the various activities, the operating cost of the current Brakina pretreatment station is estimated at 140 FCFA/m3 of treated water (€ 0.213), of which about 70% is devoted to the neutralization of wastewater by addition of concentrated acid. Improving treatment with BàM-NF coupling shows an investment estimated at 3.8 billion FCFA (5.7 million euros). Operating expenses are estimated at 322 FCFA/m3 of treated water (0.49 euros/m3 of treated water) for an aerated biomass compared with 227 FCFA/m3 of treated water (0.34 euro/m3 of treated water) for anaerobic BAM is a decrease of 30%. The construction of such a system could lead to the sustainability of market gardening downstream of the Kossodo treatment plant and generate hundreds of permanent jobs with net revenues of more than 12 million FCFA/month (18,675 euros). Also, this could be a showcase for the social and environmental policy of Brakina. However, the large investments, the spatial availability and the lack of technical competence for the curative maintenance of the system could be the main constraints to the implementation of this project. |
Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Etude technico-économique de l’installation d’une unité de traitement des eaux usées de la Brakina par couplage bioréacteur a membrane/nanofiltration [texte imprimé] / Maman Nasser ISSA BOUKARY . - 2018 . - 69 p. Langues : Français ( fre) Résumé : | Les brasseries rejettent d’énormes quantités d’eaux usées contenant une variété de polluants organiques et minérales. Les études antérieures sur le traitement des eaux usées par les bioréacteurs à membranes (BàM) ont mis en évidence la possibilité d’utiliser les technologies membranaires dans contexte climatique sahélien. Le présent travail évalue donc les faisabilités technique, économique, environnementale et sociale de l’implantation d’une unité de traitement des eaux usées l’usine de fabrication de boissons gazeuses et de bières à Ouagadougou au Burkina Faso, la BRAKINA. Elle a été menée sur le site de l’usine et a consisté d’une part à l’évaluation les performances de la station de traitement des eaux usées et à analyser les avantages et les contraintes de l’installation du nouveau système. Les charges à l’entrée de la station de traitement d’eaux usées varient de 744 mg DCO/L à 10610 mg DCO/L. Tenant compte des différentes activités, le cout d’exploitation de la station de prétraitement actuelle de la Brakina est évalué à 140 FCFA/m3 d’eau traitée (0,213 euro) dont environ 70% consacré à la neutralisation des eaux usées par l’addition d’acide concentré. L’amélioration du traitement avec un couplage BàM-NF fait ressortir un investissement estimé à 3,8 milliards de FCFA (5,7 millions d’euros). Les charges d’exploitation sont pour leur part évaluées à 322 FCFA/m3 d’eau traitée (0,49 euros/m3 d’eau traitée) pour un BàM aéré contre 227 FCFA/m3 d’eau traitée (0,34 euro/m3 d’eau traitée) pour un BàM anaérobie soit une baisse de 30%. La construction d’un tel système pourrait occasionner la pérennisation de la maraîcheculture en aval de la station de traitement de Kossodo et générer des centaines d’emplois permanents avec des revenus nets supérieurs à 12 millions FCFA/mois (18 675 euros). Aussi, cela pourrait constituer une vitrine pour la politique sociale et environnementale de la Brakina. Toutefois, les investissements importants, la disponibilité spatiale et l’absence de compétence technique pour la maintenance curative du système pourraient être les principales contraintes à la mise en œuvre de ce projet.
Abstract : Breweries release huge amounts of wastewater containing a variety of organic and mineral pollutants. Previous studies on the treatment of wastewater by membrane bioreactors (BàM) have highlighted the possibility of using membrane technologies in the Sahel climate context. The present work therefore assesses the technical, economic, environmental and social feasibility of setting up a wastewater treatment plant at a soft-drink and beer manufacturing plant in Ouagadougou, Burkina Faso, BRAKINA. It was conducted at the plant site and consisted of evaluating the performance of the wastewater treatment plant and analyzing the advantages and constraints of installing the new system. The charges at the entrance to the wastewater treatment plant range from 0.744 gDCO/L to 10.61 gDCO/L. Taking into account the various activities, the operating cost of the current Brakina pretreatment station is estimated at 140 FCFA/m3 of treated water (€ 0.213), of which about 70% is devoted to the neutralization of wastewater by addition of concentrated acid. Improving treatment with BàM-NF coupling shows an investment estimated at 3.8 billion FCFA (5.7 million euros). Operating expenses are estimated at 322 FCFA/m3 of treated water (0.49 euros/m3 of treated water) for an aerated biomass compared with 227 FCFA/m3 of treated water (0.34 euro/m3 of treated water) for anaerobic BAM is a decrease of 30%. The construction of such a system could lead to the sustainability of market gardening downstream of the Kossodo treatment plant and generate hundreds of permanent jobs with net revenues of more than 12 million FCFA/month (18,675 euros). Also, this could be a showcase for the social and environmental policy of Brakina. However, the large investments, the spatial availability and the lack of technical competence for the curative maintenance of the system could be the main constraints to the implementation of this project. |
|