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Auteur Hamadé SAWADOGO |
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Mémoire Master d'ingénierie Environnement. Approche GIRE et expansion de l’agriculture urbaine à Ouagadougou / Hamadé SAWADOGO
Titre de série : Mémoire Master d'ingénierie Environnement Titre : Approche GIRE et expansion de l’agriculture urbaine à Ouagadougou Type de document : texte imprimé Auteurs : Hamadé SAWADOGO Année de publication : 2008 Importance : 111p. Langues : Français (fre) Résumé : L'agriculture des villes joue un rôle socio-économique vital notamment pour les plus pauvres. D’après la Fao, ce type d’agriculture fournissait en 2005, de la nourriture à environ 700 millions de citadins, soit le quart de la population urbaine mondiale (Paul Mousitier et al, 2006). Pourtant, en Afrique en général, cette activité agricole soufre d’un manque de reconnaissance par les autorités et d’une absence d’outils pour sa planification et sa gestion. De plus, elle est caractérisée par ses pratiques informelles avec une insécurité foncière et un manque de disponibilité d’eau surtout dans les pays sahéliens tels que le Burkina.
De nos jours, des projets et des études tâchent de lui apporter cette reconnaissance en réconciliant les intérêts contradictoires des différents acteurs de son développement d’où l’intérêt particulier de la présente étude qui intègre l’approche d’une gestion intégrée des ressources en eau à une expansion de l’agriculture dans la ville de Ouagadougou.
L’agriculture urbaine à Ouagadougou se dessine le long du réseau hydrographique de la ville. L’étude a pu recenser 93 sites dont 63 sites de maraîchage et 30 sites d’horticulture en Avril 2008 pour une superficie totale exploitée de 201,7 ha. Compte tenu du contexte sahélien et des différentes sollicitations de l’eau, l’agriculture urbaine à Ouagadougou manque de ressources en eau pour son développement. Selon nos investigations, les potentialités de la ressource en eau dans la ville sont de 1 834 125 m3 pour les eaux souterraines, 1 991 736 m3 pour les eaux usées (traitées et non traitées) et 4 383 005 m3 pour les eaux de surface contre un besoin théorique en eau de 3 207 409 m3 pour les cultures et un apport pratique de 6 173 197 m3. Au regard de ces chiffres, l’eau n’est pas suffisante pour une expansion éventuelle. L’évaporation à elle seule représente 55% des eaux de surfaces de la ville. Les eaux usées utilisées pour le maraîchage représentent un enjeu sanitaire majeur dont une prise en compte est indispensable. En 2003 le Burkina a adopté un Plan d’Action pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau. Ce plan d’action accompagné des lois sur l’eau, sur l’hygiène publique et sur la reforme agraire constituent un espoir pour sauver cette activité agricole aux atouts évidents. Pour une meilleure alimentation en eau de l’agriculture urbaine, un renforcement des capacités techniques des exploitants est essentiel pour leur permettre une bonne maîtrise culturale et une économie de l’eau. De plus des puits et forages doivent être exécutés dans les sites pour mobiliser les eaux souterraines..., autant de conclusions auxquelles nous sommes parvenus à l’issue de notre étude et dont les justifications et les fondements sont développés à travers le présent mémoire.
Abstract : The agriculture of cities plays a vital socioeconomic role notably for the poorest. According to FAO, this type of agriculture supplied with 2005, of the food to approximately 700 million city-dwellers, is the quarter of the world urban population (Paul Mousitier and al, on 2006). Nevertheless, in Africa generally, this agricultural activity suffers of a lack of recognition by the authorities and an absence of tools for its planning and its management. Furthermore, it is characterized by its informal practices with land insecurity and a lack of availability of water especially in the Sahelian countries such as Burkina.
Nowadays, projects and studies try to bring it this recognition by reconciling the contradictory interests of the various actors of his its development where from the particular interest of the present study which joins the approach of a management integrated by water resources into an expansion of the agriculture in the city of Ouagadougou.
The urban agriculture in Ouagadougou is outlined along the river system of the city. The study was able to count 93 sites among which 63 sites of truck farming and 30 sites of horticulture in April, 2008 for a total surface exploited by 201,7 ha. Considering the Sahelian context and the various requests of the water, the urban agriculture in Ouagadougou misses water resources for its development. According to our investigations, the potentialities of the resource in water in the city are 1 834 125 m3 for subterranean waters, 1 991 736 m3 for waste water (treated and untreated) and 4 383 005 m3 for waters of surface against a theoretical need in water of 3 207 409 m3 for the cultures and a contribution practises 6 173 197 m3. Towards these figures, the water is not sufficient for a possible expansion at this stage. Evaporation represents 55 % of waters of surfaces of the city. Waste water used for the truck farming represents a major sanitary stake a consideration of which is indispensable. In 2003 the Burkina Faso adopted an Action plan for the Management Integrated by Water resources. This action plan accompanied with the laws on the water, on the health service and on re-forms agrarian constitute a hope to save this agricultural activity assets of which are not to be any more demonstrated. For the better water supply of the urban agriculture, an intensification of the technical capacities of the developers is essential to allow them a good cultural control and an economy of the water. More wells and drillings must be executed in sites to mobilize subterranean waters, so many conclusions which we reached at the conclusion of our study and among which the justifications and the foundations are developed through the present report.Mémoire Master d'ingénierie Environnement. Approche GIRE et expansion de l’agriculture urbaine à Ouagadougou [texte imprimé] / Hamadé SAWADOGO . - 2008 . - 111p.
Langues : Français (fre)
Résumé : L'agriculture des villes joue un rôle socio-économique vital notamment pour les plus pauvres. D’après la Fao, ce type d’agriculture fournissait en 2005, de la nourriture à environ 700 millions de citadins, soit le quart de la population urbaine mondiale (Paul Mousitier et al, 2006). Pourtant, en Afrique en général, cette activité agricole soufre d’un manque de reconnaissance par les autorités et d’une absence d’outils pour sa planification et sa gestion. De plus, elle est caractérisée par ses pratiques informelles avec une insécurité foncière et un manque de disponibilité d’eau surtout dans les pays sahéliens tels que le Burkina.
De nos jours, des projets et des études tâchent de lui apporter cette reconnaissance en réconciliant les intérêts contradictoires des différents acteurs de son développement d’où l’intérêt particulier de la présente étude qui intègre l’approche d’une gestion intégrée des ressources en eau à une expansion de l’agriculture dans la ville de Ouagadougou.
L’agriculture urbaine à Ouagadougou se dessine le long du réseau hydrographique de la ville. L’étude a pu recenser 93 sites dont 63 sites de maraîchage et 30 sites d’horticulture en Avril 2008 pour une superficie totale exploitée de 201,7 ha. Compte tenu du contexte sahélien et des différentes sollicitations de l’eau, l’agriculture urbaine à Ouagadougou manque de ressources en eau pour son développement. Selon nos investigations, les potentialités de la ressource en eau dans la ville sont de 1 834 125 m3 pour les eaux souterraines, 1 991 736 m3 pour les eaux usées (traitées et non traitées) et 4 383 005 m3 pour les eaux de surface contre un besoin théorique en eau de 3 207 409 m3 pour les cultures et un apport pratique de 6 173 197 m3. Au regard de ces chiffres, l’eau n’est pas suffisante pour une expansion éventuelle. L’évaporation à elle seule représente 55% des eaux de surfaces de la ville. Les eaux usées utilisées pour le maraîchage représentent un enjeu sanitaire majeur dont une prise en compte est indispensable. En 2003 le Burkina a adopté un Plan d’Action pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau. Ce plan d’action accompagné des lois sur l’eau, sur l’hygiène publique et sur la reforme agraire constituent un espoir pour sauver cette activité agricole aux atouts évidents. Pour une meilleure alimentation en eau de l’agriculture urbaine, un renforcement des capacités techniques des exploitants est essentiel pour leur permettre une bonne maîtrise culturale et une économie de l’eau. De plus des puits et forages doivent être exécutés dans les sites pour mobiliser les eaux souterraines..., autant de conclusions auxquelles nous sommes parvenus à l’issue de notre étude et dont les justifications et les fondements sont développés à travers le présent mémoire.
Abstract : The agriculture of cities plays a vital socioeconomic role notably for the poorest. According to FAO, this type of agriculture supplied with 2005, of the food to approximately 700 million city-dwellers, is the quarter of the world urban population (Paul Mousitier and al, on 2006). Nevertheless, in Africa generally, this agricultural activity suffers of a lack of recognition by the authorities and an absence of tools for its planning and its management. Furthermore, it is characterized by its informal practices with land insecurity and a lack of availability of water especially in the Sahelian countries such as Burkina.
Nowadays, projects and studies try to bring it this recognition by reconciling the contradictory interests of the various actors of his its development where from the particular interest of the present study which joins the approach of a management integrated by water resources into an expansion of the agriculture in the city of Ouagadougou.
The urban agriculture in Ouagadougou is outlined along the river system of the city. The study was able to count 93 sites among which 63 sites of truck farming and 30 sites of horticulture in April, 2008 for a total surface exploited by 201,7 ha. Considering the Sahelian context and the various requests of the water, the urban agriculture in Ouagadougou misses water resources for its development. According to our investigations, the potentialities of the resource in water in the city are 1 834 125 m3 for subterranean waters, 1 991 736 m3 for waste water (treated and untreated) and 4 383 005 m3 for waters of surface against a theoretical need in water of 3 207 409 m3 for the cultures and a contribution practises 6 173 197 m3. Towards these figures, the water is not sufficient for a possible expansion at this stage. Evaporation represents 55 % of waters of surfaces of the city. Waste water used for the truck farming represents a major sanitary stake a consideration of which is indispensable. In 2003 the Burkina Faso adopted an Action plan for the Management Integrated by Water resources. This action plan accompanied with the laws on the water, on the health service and on re-forms agrarian constitute a hope to save this agricultural activity assets of which are not to be any more demonstrated. For the better water supply of the urban agriculture, an intensification of the technical capacities of the developers is essential to allow them a good cultural control and an economy of the water. More wells and drillings must be executed in sites to mobilize subterranean waters, so many conclusions which we reached at the conclusion of our study and among which the justifications and the foundations are developed through the present report.Réservation
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