| Titre de série : |
Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement |
| Titre : |
Accès a l’eau potable et a l’assainissement de base dans les milieux périurbains du district de Bamako : cas des quartiers Senou, Yirimadio et Niamakoro de la commune VI |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Dieu-donné KAKA |
| Année de publication : |
2014 |
| Importance : |
82p. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
Les quartiers périurbains du district de Bamako en général et ceux de la commune VI en particulier sont confrontés à une forte explosion démographique doublée d’une urbanisation anarchique. Cette situation engendre une forte demande de services urbains de base notamment dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Malgré les efforts déjà consentis, les résultats obtenus sont loin de combler les attentes.
La présente étude a pour principal objectif de contribuer à la promotion d’un accès équitable à l’eau potable et à l’assainissement de base dans les milieux périurbains du district de Bamako particulièrement dans les quartiers de Niamakoro, Sénou et Yirimadio de la commune VI. Pour ce faire elle s’est basée sur les enquêtes par questionnaire auprès des ménages, les enquêtes géographiques, les observations directes et les entretiens avec les acteurs intervenant dans le secteur.
Les enquêtes par questionnaire ont été réalisées sur 356 ménages dont 165 à Niamakoro, 91 à Sénou et 100 à Yirimadio. Les enquêtes géographiques ont été faites avec le Global Position System pour recenser les points d’eau potable de la zone d’étude. Les données ont été traitées à l’aide des logiciels dont MapSource et des outils et applications de Système d’Information Géographique.
Les résultats indiquent une prédominance des bornes fontaines avec de forts taux de fonctionnalités de façon générale (93,07% à Yirimadio et 92,88% à Niamakoro) et leur inexistence à Sénou. La majorité des ménages à Niamakoro (81,93%) sont à moins de 200 mètres des points d’eau potable tandis que celle des ménages de Sénou (78,38%) et pour seulement 32,20% des ménages à Yirimadio sont à plus de 201 mètres des points d’eau potable. La quantité moyenne d’eau consommée par jour et par personne a été évaluée à 34,97 litres dans l’ensemble de la zone. Au moins 74% des 67,98% des ménages qui achètent de l’eau jugent cher le prix d’achat. 69,10% de l’échantillon enquêté connaissent de difficultés d’accès à l’eau. Il existe dans la zone une diversité de modes d’approvisionnement en eau et une distribution d’eau potable très intermittente à Niamakoro. Les pousse-pousse sont les moyens de transport les plus utilisés par les ménages. Les bidons (de 20 litres souvent) sont les principaux récipients de collecte utilisés dans l’ensemble des ménages et les jarres servent majoritairement comme récipients de stockage de l’eau.
Presque tous les ménages enquêtés disposent et utilisent des latrines pour l’évacuation des excréta. La majorité des latrines sont de type traditionnel à Sénou (79,85%) et de type VIP à Yirimadio (69,85%) et à Niamakoro (65,45%). Aussi, l’absence de système adapté de collecte et d’évacuation des eaux usées au niveau des ménages fait que 66,85% des eaux de lessive et de vaisselle et 32,30% des eaux de douches sont rejetées dans la rue. La gestion des déchets solides et des boues de vidange caractérisée par l’inexistence d’un centre d’enfouissement technique et d’une station de traitement des boues de vidange dans le district est à l’étape primitive. Les bonnes pratiques d’hygiène ne sont pas bien adoptées.
Abstract : Peri-urban areas of the District of Bamako in general and those of the common VI in particular are faced to a rapid population explosion coupled with uncontrolled urbanization. This situation leads a strong demand of basic urban services particularly in the water and sanitation sector. Despite previous efforts, the results are far from meeting expectations.
Contribute to the promotion of equitable access to safe drinking water and basic sanitation in
peri-urban areas of Bamako district particularly in the areas of Niamakoro, Sénou and Yirimadio of common VI is this study's main objective. To do this, it is based on questionnary surveys of households, geographic surveys, direct observation and interviews with those involved in the sector.
Questionnary surveys were conducted on 356 households that 165 at Niamakoro, 91 at Sénou and 100 at Yirimadio. Geographical investigations were made with the Global Positioning System to identify drinking water sources in the study area. The data were processed using software that MapSource, tools and applications of Geographic Information System.
The results indicate a predominance of public drinking fountains with high levels of functionality in general (93.07% at Yirimadio and 92.88% at Niamakoro) and their absence at Sénou. The majority of households at Niamakoro (81.93%) are within 200 meters of drinking water points while that of households at Sénou (78.38%) and only 32.20% of households at Yirimadio are more than 201 meters of drinking water points. The average amount of water consumed per day per person was estimated at 34.97 liters in the whole area. At least 74% of the 67.98% of households buying water hold dear the purchase price. 69.10% of the sample surveyed experiencing difficulties in accessing water. There is a diversity in the area of water supply modes and a very intermittent drinking water at Niamakoro. Rickshaws are the means of transport used by households. Cans (20 liters often) are the main collection containers used in all households and jars are used mainly as storage containers of water.
Almost all households surveyed have and use latrines for excreta disposal. The majority of latrines are traditional type at Sénou (79.85%) and VIP type at Yirimadio (69.85%) and at Niamakoro (65.45%). Also, the lack of adequate system of collection and disposal of wastewater at the household level makes that 66.85% water laundry and dishes and 32.30% of shower water are discharged into the street. Management of solid waste and sludge characterized by the absence of a landfill site and a treatment plant sludge in the district is the primitive stage. Good hygiene practices are not well taken. |
Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Accès a l’eau potable et a l’assainissement de base dans les milieux périurbains du district de Bamako : cas des quartiers Senou, Yirimadio et Niamakoro de la commune VI [texte imprimé] / Dieu-donné KAKA . - 2014 . - 82p. Langues : Français ( fre)
| Résumé : |
Les quartiers périurbains du district de Bamako en général et ceux de la commune VI en particulier sont confrontés à une forte explosion démographique doublée d’une urbanisation anarchique. Cette situation engendre une forte demande de services urbains de base notamment dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Malgré les efforts déjà consentis, les résultats obtenus sont loin de combler les attentes.
La présente étude a pour principal objectif de contribuer à la promotion d’un accès équitable à l’eau potable et à l’assainissement de base dans les milieux périurbains du district de Bamako particulièrement dans les quartiers de Niamakoro, Sénou et Yirimadio de la commune VI. Pour ce faire elle s’est basée sur les enquêtes par questionnaire auprès des ménages, les enquêtes géographiques, les observations directes et les entretiens avec les acteurs intervenant dans le secteur.
Les enquêtes par questionnaire ont été réalisées sur 356 ménages dont 165 à Niamakoro, 91 à Sénou et 100 à Yirimadio. Les enquêtes géographiques ont été faites avec le Global Position System pour recenser les points d’eau potable de la zone d’étude. Les données ont été traitées à l’aide des logiciels dont MapSource et des outils et applications de Système d’Information Géographique.
Les résultats indiquent une prédominance des bornes fontaines avec de forts taux de fonctionnalités de façon générale (93,07% à Yirimadio et 92,88% à Niamakoro) et leur inexistence à Sénou. La majorité des ménages à Niamakoro (81,93%) sont à moins de 200 mètres des points d’eau potable tandis que celle des ménages de Sénou (78,38%) et pour seulement 32,20% des ménages à Yirimadio sont à plus de 201 mètres des points d’eau potable. La quantité moyenne d’eau consommée par jour et par personne a été évaluée à 34,97 litres dans l’ensemble de la zone. Au moins 74% des 67,98% des ménages qui achètent de l’eau jugent cher le prix d’achat. 69,10% de l’échantillon enquêté connaissent de difficultés d’accès à l’eau. Il existe dans la zone une diversité de modes d’approvisionnement en eau et une distribution d’eau potable très intermittente à Niamakoro. Les pousse-pousse sont les moyens de transport les plus utilisés par les ménages. Les bidons (de 20 litres souvent) sont les principaux récipients de collecte utilisés dans l’ensemble des ménages et les jarres servent majoritairement comme récipients de stockage de l’eau.
Presque tous les ménages enquêtés disposent et utilisent des latrines pour l’évacuation des excréta. La majorité des latrines sont de type traditionnel à Sénou (79,85%) et de type VIP à Yirimadio (69,85%) et à Niamakoro (65,45%). Aussi, l’absence de système adapté de collecte et d’évacuation des eaux usées au niveau des ménages fait que 66,85% des eaux de lessive et de vaisselle et 32,30% des eaux de douches sont rejetées dans la rue. La gestion des déchets solides et des boues de vidange caractérisée par l’inexistence d’un centre d’enfouissement technique et d’une station de traitement des boues de vidange dans le district est à l’étape primitive. Les bonnes pratiques d’hygiène ne sont pas bien adoptées.
Abstract : Peri-urban areas of the District of Bamako in general and those of the common VI in particular are faced to a rapid population explosion coupled with uncontrolled urbanization. This situation leads a strong demand of basic urban services particularly in the water and sanitation sector. Despite previous efforts, the results are far from meeting expectations.
Contribute to the promotion of equitable access to safe drinking water and basic sanitation in
peri-urban areas of Bamako district particularly in the areas of Niamakoro, Sénou and Yirimadio of common VI is this study's main objective. To do this, it is based on questionnary surveys of households, geographic surveys, direct observation and interviews with those involved in the sector.
Questionnary surveys were conducted on 356 households that 165 at Niamakoro, 91 at Sénou and 100 at Yirimadio. Geographical investigations were made with the Global Positioning System to identify drinking water sources in the study area. The data were processed using software that MapSource, tools and applications of Geographic Information System.
The results indicate a predominance of public drinking fountains with high levels of functionality in general (93.07% at Yirimadio and 92.88% at Niamakoro) and their absence at Sénou. The majority of households at Niamakoro (81.93%) are within 200 meters of drinking water points while that of households at Sénou (78.38%) and only 32.20% of households at Yirimadio are more than 201 meters of drinking water points. The average amount of water consumed per day per person was estimated at 34.97 liters in the whole area. At least 74% of the 67.98% of households buying water hold dear the purchase price. 69.10% of the sample surveyed experiencing difficulties in accessing water. There is a diversity in the area of water supply modes and a very intermittent drinking water at Niamakoro. Rickshaws are the means of transport used by households. Cans (20 liters often) are the main collection containers used in all households and jars are used mainly as storage containers of water.
Almost all households surveyed have and use latrines for excreta disposal. The majority of latrines are traditional type at Sénou (79.85%) and VIP type at Yirimadio (69.85%) and at Niamakoro (65.45%). Also, the lack of adequate system of collection and disposal of wastewater at the household level makes that 66.85% water laundry and dishes and 32.30% of shower water are discharged into the street. Management of solid waste and sludge characterized by the absence of a landfill site and a treatment plant sludge in the district is the primitive stage. Good hygiene practices are not well taken. |
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