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Auteur Radegonde RUSAGARA |
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Mémoire Master d'ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques. Cartographie du degré de vulnérabilité au stress hydrique des principales céréales cultivées dans le sahel burkinabé / Radegonde RUSAGARA
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Titre de série : Mémoire Master d'ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques Titre : Cartographie du degré de vulnérabilité au stress hydrique des principales céréales cultivées dans le sahel burkinabé Type de document : texte imprimé Auteurs : Radegonde RUSAGARA Année de publication : 2015 Importance : 75 p. Langues : Français (fre) Résumé : Cette étude réalisée au Sahel Burkinabè avait pour objectif principal de cartographier le degré de vulnérabilité au stress hydrique des principales céréales sèches cultivée dans cette zone. Dans un premier temps, la variabilité pluviométrique durant la campagne agricole de la zone d’étude a été caractérisée. A cet effet, l’approche climatique des pluies de deux stations synoptiques (Dori et Ouahigouya) basée sur des tests statistiques ainsi que la détermination de l’indice de sécheresse (SPI) a été utilisée. Dans un deuxième temps, la représentation spatiale du degré de vulnérabilité au stress hydrique des trois principales céréales de la zone d’étude (le mil, le maïs et le sorgho) a été réalisée. Pour ce faire, l’approche spatialisée basée sur le bilan hydrique et faisant appel au calcul de l’indice de satisfaction des besoins en eau des cultures (WRSI) a été utilisée. Le modèle utilisée pour la simulation et la spatialisation est le GeoWRSI. Les résultats obtenus ont montré que les pluies annuelles de la campagne agricole suivent une loi normale et ont un caractère aléatoire mais la nature de la rupture diffère selon la région climatique (le Sahel et le Subsahel). Pendant que le Sahel est soumis aux conditions progressives de sécheresse durant la campagne agricole depuis les années 1960 jusqu’à nos jours, le Subsahel a connu une période sèche entre 1967 et 1989 qui a été suivie par la reprise des années humides depuis 1990 jusqu’à nos jours. Ils montrent également que durant la campagne agricole, la zone d’étude est soumise en grande partie aux conditions de sécheresse mais qui se sont jusqu’à présent manifestées par des sécheresses légères à fortes (32% à 45%) et non par des extrêmes (2% à 4%). Les résultats de spatialisation montrent que le modèle a permis de représenter d’une façon raisonnable le degré de vulnérabilité au stress hydrique des cultures. En considérant la troisième décade de juin comme date favorable de semis, toutes les cultures sont extrêmement vulnérables (indice WRSI < 50%) au stress hydriques durant les trois premières phases phénologiques (initiale, croissance et mi- saison) au Nord (Sahel). Elles sont fortement vulnérables (indice WRSI variant entre 50 et 59% ou entre 60 et 79%) au centre et faiblement vulnérables (indice WRSI variant entre 80 et 94% ou entre 95 et 99%) au Sud. Tout autre scénario de semis précoce ou tardif n’augmente que le risque de stress hydrique. Il est alors nécessaire d’adjoindre à la date favorable de semis d’autres alternatives comme la pratique de l’irrigation d’appoint pour atténuer les effets du stress hydrique.
Abstrcat : This study carried out in Burkinabe Sahel aimed to map the vulnerability to water stress of the main rainfed cereals grown in this area. Initially, rainfall variability during the growing season of the study area was characterized. To this end, the rainy climate approach of two synoptic stations (Dori and Ouahigouya) based on statistical tests and the determination of the drought index (SPI) was used. Secondly, the spatial representation of the degree of vulnerability to water stress of the three main cereals (millet, maize and sorghum) of the study area was conducted. To do this, the spatial approach based on the water balance and using the water requirements satisfaction index (WRSI) was used. The model used for the simulation and spatialization is the GeoWRSI. The results showed that the annual rains crop year follow a normal distribution and randomness but the nature of fracture differs according to climate regions (the Sahel and Subsahel). While the Sahel is subject to progressive drought conditions during the crop season since the 1960s until today, the Subsahel experienced a dry period between 1967 and 1989 which was followed by the resumption of wet years since 1990 until nowadays. They also show that during the crop season, the study area is subject largely to drought conditions but which have so far expressed by light to heavy drought (32% à 45%), not extreme (2% à 4%). Spatial results show that model allowed to represent a reasonable degree of vulnerability to crops water stress. Considering the third decade of June as favorable sowing date, all cultures are extremely vulnerable (index WRSI < 50%) to water stress during the first three phenological stages (initial, growth and mid-season) in the North (Sahel). They are highly vulnerable in the center (index WRSI ranged from 50 to 59% or from 60 to 79%) and slightly vulnerable (index WRSI ranged from 80 to 94% or from 95 to 99%) in South. Any other scenario of early or late sowing only increase the risk of water stress. It is then necessary to add to the favorable date of sowing other alternatives as the practice of supplemental irrigation to mitigate the effects of water stress.Mémoire Master d'ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques. Cartographie du degré de vulnérabilité au stress hydrique des principales céréales cultivées dans le sahel burkinabé [texte imprimé] / Radegonde RUSAGARA . - 2015 . - 75 p.
Langues : Français (fre)
Résumé : Cette étude réalisée au Sahel Burkinabè avait pour objectif principal de cartographier le degré de vulnérabilité au stress hydrique des principales céréales sèches cultivée dans cette zone. Dans un premier temps, la variabilité pluviométrique durant la campagne agricole de la zone d’étude a été caractérisée. A cet effet, l’approche climatique des pluies de deux stations synoptiques (Dori et Ouahigouya) basée sur des tests statistiques ainsi que la détermination de l’indice de sécheresse (SPI) a été utilisée. Dans un deuxième temps, la représentation spatiale du degré de vulnérabilité au stress hydrique des trois principales céréales de la zone d’étude (le mil, le maïs et le sorgho) a été réalisée. Pour ce faire, l’approche spatialisée basée sur le bilan hydrique et faisant appel au calcul de l’indice de satisfaction des besoins en eau des cultures (WRSI) a été utilisée. Le modèle utilisée pour la simulation et la spatialisation est le GeoWRSI. Les résultats obtenus ont montré que les pluies annuelles de la campagne agricole suivent une loi normale et ont un caractère aléatoire mais la nature de la rupture diffère selon la région climatique (le Sahel et le Subsahel). Pendant que le Sahel est soumis aux conditions progressives de sécheresse durant la campagne agricole depuis les années 1960 jusqu’à nos jours, le Subsahel a connu une période sèche entre 1967 et 1989 qui a été suivie par la reprise des années humides depuis 1990 jusqu’à nos jours. Ils montrent également que durant la campagne agricole, la zone d’étude est soumise en grande partie aux conditions de sécheresse mais qui se sont jusqu’à présent manifestées par des sécheresses légères à fortes (32% à 45%) et non par des extrêmes (2% à 4%). Les résultats de spatialisation montrent que le modèle a permis de représenter d’une façon raisonnable le degré de vulnérabilité au stress hydrique des cultures. En considérant la troisième décade de juin comme date favorable de semis, toutes les cultures sont extrêmement vulnérables (indice WRSI < 50%) au stress hydriques durant les trois premières phases phénologiques (initiale, croissance et mi- saison) au Nord (Sahel). Elles sont fortement vulnérables (indice WRSI variant entre 50 et 59% ou entre 60 et 79%) au centre et faiblement vulnérables (indice WRSI variant entre 80 et 94% ou entre 95 et 99%) au Sud. Tout autre scénario de semis précoce ou tardif n’augmente que le risque de stress hydrique. Il est alors nécessaire d’adjoindre à la date favorable de semis d’autres alternatives comme la pratique de l’irrigation d’appoint pour atténuer les effets du stress hydrique.
Abstrcat : This study carried out in Burkinabe Sahel aimed to map the vulnerability to water stress of the main rainfed cereals grown in this area. Initially, rainfall variability during the growing season of the study area was characterized. To this end, the rainy climate approach of two synoptic stations (Dori and Ouahigouya) based on statistical tests and the determination of the drought index (SPI) was used. Secondly, the spatial representation of the degree of vulnerability to water stress of the three main cereals (millet, maize and sorghum) of the study area was conducted. To do this, the spatial approach based on the water balance and using the water requirements satisfaction index (WRSI) was used. The model used for the simulation and spatialization is the GeoWRSI. The results showed that the annual rains crop year follow a normal distribution and randomness but the nature of fracture differs according to climate regions (the Sahel and Subsahel). While the Sahel is subject to progressive drought conditions during the crop season since the 1960s until today, the Subsahel experienced a dry period between 1967 and 1989 which was followed by the resumption of wet years since 1990 until nowadays. They also show that during the crop season, the study area is subject largely to drought conditions but which have so far expressed by light to heavy drought (32% à 45%), not extreme (2% à 4%). Spatial results show that model allowed to represent a reasonable degree of vulnerability to crops water stress. Considering the third decade of June as favorable sowing date, all cultures are extremely vulnerable (index WRSI < 50%) to water stress during the first three phenological stages (initial, growth and mid-season) in the North (Sahel). They are highly vulnerable in the center (index WRSI ranged from 50 to 59% or from 60 to 79%) and slightly vulnerable (index WRSI ranged from 80 to 94% or from 95 to 99%) in South. Any other scenario of early or late sowing only increase the risk of water stress. It is then necessary to add to the favorable date of sowing other alternatives as the practice of supplemental irrigation to mitigate the effects of water stress.Exemplaires(0)
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RadegondeAdobe Acrobat PDFThèse en Sciences et Technologies de l'Eau, de l'Energie et de l’Environnement. Développement d'un modèle conceptuel de recharge des aquifères de socle cristallin dans la zone sahélienne du Burkina Faso en Afrique de l'Ouest / Radegonde RUSAGARA
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Titre de série : Thèse en Sciences et Technologies de l'Eau, de l'Energie et de l’Environnement Titre : Développement d'un modèle conceptuel de recharge des aquifères de socle cristallin dans la zone sahélienne du Burkina Faso en Afrique de l'Ouest Type de document : texte imprimé Auteurs : Radegonde RUSAGARA Année de publication : 2022 Importance : 198 p. Langues : Français (fre) Résumé : Les données de la recharge des aquifères de socle au Sahel en Afrique de l'Ouest sont limitées en raison d'une connaissance insuffisante sur les mécanismes de recharge. Cette étude a été initiée dans le bassin versant à rivière éphémère de Tougou (d'une superficie de 37 km2) pour améliorer la compréhension des mécanismes de recharge d'un aquifère de socle dans la zone sahélienne du Burkina Faso. Elle est basée sur des investigations menées de 2016 à 2020 sur un transect piézométrique et des puits de grand diamètre, respectivement perpendiculaires et longitudinaux à la rivière. Les investigations géophysiques (tomographie de résistivités électriques) et des logs des forages et des tests de perméabilité ont été entrepris. A cela s'ajoute le traçage à la conductivité électrique et à la température des eaux souterraines, le suivi piézométrique et le suivi des hauteurs d'eau dans la rivière ainsi que les mesures pluviométriques. Les résultats ont montré un aquifère de la saprolite latéralement continu (10-22 m d'épaisseur) surmonté par des sols résiduels sous la rivière et de la latérite discontinue sur les rives. Sous la rivière, la saprolite se trouve au-dessus de l'aquifère localisé dans les schistes légèrement altérés avec une drainance verticale ascendante ou descendant indépendamment des saisons. La saprolite est alimentée par la recharge concentrée au niveau de la rivière et par la recharge diffuse provenant des précipitations sur les rives, selon les informations fournies par les variations des niveaux piézométriques, le traçage des eaux souterraines et la corrélation croisée entre les niveaux piézométriques et les deux sources potentielles de recharge (la pluie et la rivière). Les valeurs de conductivité hydraulique du sol et la présence des argiles dans le profil d'altération indiquent une restriction de l'infiltration de la matrice du sol. Ceci suggère l'occurrence de la recharge diffuse et concentrée à travers les voies de recharge préférentielles. Pour la période 2018-2020, la méthode de fluctuation des niveaux piézométriques fournit des estimations de la recharge de 14-51 mm/an sur la rive gauche, 10-36 mm/an sur la rive droite et 148-194 mm/an dans le lit de la rivière. Abstract : Groundwater recharge rate for weathered rock aquifers in the Sahel of West Africa are sparse due to insufficient knowledge of the recharge pathways. This study was initiated in the Tougou ephemeral river catchment (area of 37 km2) to improve understanding of recharge pathways to a weathered rock aquifer in the dryland of Burkina Faso. It is based on field investigations conducted in 2016–2020 on a piezometric transect and large-diameter wells, perpendicular and longitudinal to the river, respectively. Geophysical measurements (electrical resistivity tomography), lithologs analysis and permeability tests were undertaken. In addition, measurements of groundwater electrical conductivity and temperature, groundwater and river level monitoring, and rainfall measurements were carried out. The results showed a laterally continuous saprolite aquifer (10–22 m thick) overlain by residual soils beneath the river and discontinuous laterite on the banks. Below the river, the saprolite overlays the weathered schist aquifer with an upward or downward hydraulic gradient regardless of the seasons. The saprolite is replenished by focused recharge from the river and diffuse recharge from the rainfall on the banks, according to information from the groundwater hydrographs, groundwater tracing results, and cross-correlation between the groundwater levels and the two potential recharge sources (rainfall and river water). The values of soil hydraulic conductivity and the presence of the clay in the soil profile indicate restriction of diffuse and focused recharge through soil matrix infiltration, suggesting there are preferential recharge pathways. For the 2018–2020 period, the water table fluctuation method provides recharge estimates of 14-51 mm/year on the left bank, 10-36 mm/year on the right bank and 148-194 mm/year in the riverbed.
Thèse en Sciences et Technologies de l'Eau, de l'Energie et de l’Environnement. Développement d'un modèle conceptuel de recharge des aquifères de socle cristallin dans la zone sahélienne du Burkina Faso en Afrique de l'Ouest [texte imprimé] / Radegonde RUSAGARA . - 2022 . - 198 p.
Langues : Français (fre)
Résumé : Les données de la recharge des aquifères de socle au Sahel en Afrique de l'Ouest sont limitées en raison d'une connaissance insuffisante sur les mécanismes de recharge. Cette étude a été initiée dans le bassin versant à rivière éphémère de Tougou (d'une superficie de 37 km2) pour améliorer la compréhension des mécanismes de recharge d'un aquifère de socle dans la zone sahélienne du Burkina Faso. Elle est basée sur des investigations menées de 2016 à 2020 sur un transect piézométrique et des puits de grand diamètre, respectivement perpendiculaires et longitudinaux à la rivière. Les investigations géophysiques (tomographie de résistivités électriques) et des logs des forages et des tests de perméabilité ont été entrepris. A cela s'ajoute le traçage à la conductivité électrique et à la température des eaux souterraines, le suivi piézométrique et le suivi des hauteurs d'eau dans la rivière ainsi que les mesures pluviométriques. Les résultats ont montré un aquifère de la saprolite latéralement continu (10-22 m d'épaisseur) surmonté par des sols résiduels sous la rivière et de la latérite discontinue sur les rives. Sous la rivière, la saprolite se trouve au-dessus de l'aquifère localisé dans les schistes légèrement altérés avec une drainance verticale ascendante ou descendant indépendamment des saisons. La saprolite est alimentée par la recharge concentrée au niveau de la rivière et par la recharge diffuse provenant des précipitations sur les rives, selon les informations fournies par les variations des niveaux piézométriques, le traçage des eaux souterraines et la corrélation croisée entre les niveaux piézométriques et les deux sources potentielles de recharge (la pluie et la rivière). Les valeurs de conductivité hydraulique du sol et la présence des argiles dans le profil d'altération indiquent une restriction de l'infiltration de la matrice du sol. Ceci suggère l'occurrence de la recharge diffuse et concentrée à travers les voies de recharge préférentielles. Pour la période 2018-2020, la méthode de fluctuation des niveaux piézométriques fournit des estimations de la recharge de 14-51 mm/an sur la rive gauche, 10-36 mm/an sur la rive droite et 148-194 mm/an dans le lit de la rivière. Abstract : Groundwater recharge rate for weathered rock aquifers in the Sahel of West Africa are sparse due to insufficient knowledge of the recharge pathways. This study was initiated in the Tougou ephemeral river catchment (area of 37 km2) to improve understanding of recharge pathways to a weathered rock aquifer in the dryland of Burkina Faso. It is based on field investigations conducted in 2016–2020 on a piezometric transect and large-diameter wells, perpendicular and longitudinal to the river, respectively. Geophysical measurements (electrical resistivity tomography), lithologs analysis and permeability tests were undertaken. In addition, measurements of groundwater electrical conductivity and temperature, groundwater and river level monitoring, and rainfall measurements were carried out. The results showed a laterally continuous saprolite aquifer (10–22 m thick) overlain by residual soils beneath the river and discontinuous laterite on the banks. Below the river, the saprolite overlays the weathered schist aquifer with an upward or downward hydraulic gradient regardless of the seasons. The saprolite is replenished by focused recharge from the river and diffuse recharge from the rainfall on the banks, according to information from the groundwater hydrographs, groundwater tracing results, and cross-correlation between the groundwater levels and the two potential recharge sources (rainfall and river water). The values of soil hydraulic conductivity and the presence of the clay in the soil profile indicate restriction of diffuse and focused recharge through soil matrix infiltration, suggesting there are preferential recharge pathways. For the 2018–2020 period, the water table fluctuation method provides recharge estimates of 14-51 mm/year on the left bank, 10-36 mm/year on the right bank and 148-194 mm/year in the riverbed.
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