Titre de série : |
Mémoire FPL Master d'Ingénierie Management des Crises et Actions Humanitaires |
Titre : |
Etude comparée des stratégies et actions de la société civile et de l’Etat, dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso de 2000 à 2013 : cas du Réseau National de Lutte Anti Corruption (REN-LAC) et de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat (ASCE). |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Christian D. Stéphane COULIBALY |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
68 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L’étude que nous avons menée, à savoir « L’Etude comparée des stratégies et actions de la société civile et de l’Etat, dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso de 2000 à 2013 : Cas du Réseau National de Lutte Anti Corruption (REN-LAC) et de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat (ASCE) », se base sur un ensemble de rapports, d’études et d’articles de presses, sur l’état de la corruption de 2000 à 2013. Elle montre que la pratique de la corruption est belle et bien réelle. Les résultats de cette étude montrent que :
. Il y a des points de divergences, des points communs et des complémentarités ; des forces, faiblesses et insuffisances dans les stratégies de luttes des deux structures.
. Sur la période de l’étude, le fléau est allé croissant, principalement à cause de l’impunité.
. L’impunité encourage la corruption
. La justice burkinabé est trop dépendante vis-à-vis de la chancellerie à travers le parquet, lequel est au centre de la mise en mouvement de l’action publique
. Il y a une forte politisation de l’administration
. La corruption est inhérente au système politique qui gouverne le Burkina Faso.
L’impunité dans la lutte contre ce fléau de la part des pouvoirs publics d’une part et de ceux chargés d’appliquer les lois et sanctions d’autre part, pourrait amplifier le phénomène ; d’où des propositions de lutte allant dans le sens du renforcement des mesures dissuasives, préventives et répressives. L’accent doit être mis également sur les valeurs de morale et d’éthique à travers l’éducation, les valeurs morales, la religion, les mutations de notre société (de l’individualisme à la solidarité) pour lutter efficacement contre la corruption.
Cette lutte est certes de longue haleine, mais la synergie d’actions des différents acteurs et la contribution de la société civile et des bailleurs de fond produira de bons résultats à long terme. Aussi la dynamique déjà enclenchée doit-elle se poursuivre pour ne pas en arriver à « jeter le bébé avec l’eau du bain ».
Abstract : The carried out study, namely « The Comparative study of strategies and actions of the civil society and the State, in the fight against corruption in Burkina Faso from 2000 to 2013: case of the National Network for Fighting Against Corruption (REN-LAC) and the Higher State Supervisory Authority (ASCE) », is based on a set of reports, studies and media articles, on the state of corruption from 2000 to 2013. It shows that the practice of corruption is quite real. It has been revealed throughout this study that:
. There are divergences of interest, common views and sometimes complementarities; strengths, weaknesses and insufficiencies in the fight plans of both structures.
. Over the period of this study, the plague went increasing, mainly because of impunity.
. Impunity encourages corruption
. The Burkinabe Justice is under the authority of the Ministry of Justice, which is the prosecution authority in charge of public action
. The Public Administration is highly politicized
. Corruption is inherent in the political system which governs Burkina Faso.
Impunity in the fight against this plague on behalf of the public authorities on the one hand and those in charge of applying the laws and sanctions on the other hand, could amplify this phenomenon; hence proposals for the reinforcement of dissuasive, preventive and repressive measures. Moral values and ethics should be stressed through formal and informal education, religion, changes in our society (from individualism to solidarity), and the respect of common wealth in order to fight effectively against corruption.
This is certainly a long-term fight, but the synergy of actions of the various actors and the contribution of the civil society and the financial sponsors will produce good results in the long run. Therefore, the already engaged dynamics must be carried on not to “throw out the baby with the bathwater”. |
Mémoire FPL Master d'Ingénierie Management des Crises et Actions Humanitaires. Etude comparée des stratégies et actions de la société civile et de l’Etat, dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso de 2000 à 2013 : cas du Réseau National de Lutte Anti Corruption (REN-LAC) et de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat (ASCE). [texte imprimé] / Christian D. Stéphane COULIBALY . - 2017 . - 68 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
L’étude que nous avons menée, à savoir « L’Etude comparée des stratégies et actions de la société civile et de l’Etat, dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso de 2000 à 2013 : Cas du Réseau National de Lutte Anti Corruption (REN-LAC) et de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat (ASCE) », se base sur un ensemble de rapports, d’études et d’articles de presses, sur l’état de la corruption de 2000 à 2013. Elle montre que la pratique de la corruption est belle et bien réelle. Les résultats de cette étude montrent que :
. Il y a des points de divergences, des points communs et des complémentarités ; des forces, faiblesses et insuffisances dans les stratégies de luttes des deux structures.
. Sur la période de l’étude, le fléau est allé croissant, principalement à cause de l’impunité.
. L’impunité encourage la corruption
. La justice burkinabé est trop dépendante vis-à-vis de la chancellerie à travers le parquet, lequel est au centre de la mise en mouvement de l’action publique
. Il y a une forte politisation de l’administration
. La corruption est inhérente au système politique qui gouverne le Burkina Faso.
L’impunité dans la lutte contre ce fléau de la part des pouvoirs publics d’une part et de ceux chargés d’appliquer les lois et sanctions d’autre part, pourrait amplifier le phénomène ; d’où des propositions de lutte allant dans le sens du renforcement des mesures dissuasives, préventives et répressives. L’accent doit être mis également sur les valeurs de morale et d’éthique à travers l’éducation, les valeurs morales, la religion, les mutations de notre société (de l’individualisme à la solidarité) pour lutter efficacement contre la corruption.
Cette lutte est certes de longue haleine, mais la synergie d’actions des différents acteurs et la contribution de la société civile et des bailleurs de fond produira de bons résultats à long terme. Aussi la dynamique déjà enclenchée doit-elle se poursuivre pour ne pas en arriver à « jeter le bébé avec l’eau du bain ».
Abstract : The carried out study, namely « The Comparative study of strategies and actions of the civil society and the State, in the fight against corruption in Burkina Faso from 2000 to 2013: case of the National Network for Fighting Against Corruption (REN-LAC) and the Higher State Supervisory Authority (ASCE) », is based on a set of reports, studies and media articles, on the state of corruption from 2000 to 2013. It shows that the practice of corruption is quite real. It has been revealed throughout this study that:
. There are divergences of interest, common views and sometimes complementarities; strengths, weaknesses and insufficiencies in the fight plans of both structures.
. Over the period of this study, the plague went increasing, mainly because of impunity.
. Impunity encourages corruption
. The Burkinabe Justice is under the authority of the Ministry of Justice, which is the prosecution authority in charge of public action
. The Public Administration is highly politicized
. Corruption is inherent in the political system which governs Burkina Faso.
Impunity in the fight against this plague on behalf of the public authorities on the one hand and those in charge of applying the laws and sanctions on the other hand, could amplify this phenomenon; hence proposals for the reinforcement of dissuasive, preventive and repressive measures. Moral values and ethics should be stressed through formal and informal education, religion, changes in our society (from individualism to solidarity), and the respect of common wealth in order to fight effectively against corruption.
This is certainly a long-term fight, but the synergy of actions of the various actors and the contribution of the civil society and the financial sponsors will produce good results in the long run. Therefore, the already engaged dynamics must be carried on not to “throw out the baby with the bathwater”. |
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