Titre de série : |
Mémoire FPL - Master Management des Crises et Actions Humanitaires |
Titre : |
Analyse du dispositif national de prévention et de réponse aux catastrophes et crises humanitaires au Burkina Faso |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Oussimane OUEDRAOGO |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
72 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le Burkina Faso se situe au cœur du Sahel est confronté à de nombreux risques qui entravent son processus de développement.
Il s’agit en premier lieu des risques naturels, dont les principaux sont les sécheresses, les inondations et les invasions acridiennes récurrentes qui compromettent nécessairement, dans un pays où l’agriculture repose presque exclusivement sur la pluviométrie, la production agricole, et constituent une source d’insécurité alimentaire.
Le pays est aussi exposé dans une moindre mesure, à des risques artificiels ou technologiques pouvant provenir des activités industrielles dangereuses ou de la dissémination accidentelle dans l’environnement, des organismes génétiquement modifiés avec leurs effets négatifs sur la santé humaine et l’environnement. Aussi, des crises humanitaires engendrées par des causes diverses, naturelles ou humaines (conflits sociaux) et engendrent des mouvements massifs de population ou des situations d’instabilité.
Malgré ces catastrophes et risques de catastrophes, le Burkina Faso n’a pas réussi durant des décennies à se doter d’instruments efficaces de prévention et de gestion des risques et catastrophes et les cadres stratégique, juridique et institutionnel en la matière demeurent insatisfaisants. En effet, bien que des efforts aient été déployés durant la dernière décennie (création du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) et de la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), adoption du Plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes, adoption des Plans ORSEC, adoption de la Politique nationale de protection civile, vote de la Loi d’Orientation relative à la prévention et à la gestion des risques, des crises humanitaires et des catastrophes), il n’en demeure pas moins que le Burkina Faso ne dispose pas encore d’un cadre global et cohérent de prévention et de gestion des risques et catastrophes. Le cadre politique et stratégique de même que le cadre normatif demeurent fragmentaires (en l’absence d’une politique nationale et d’une stratégie nationale).
Quant au cadre institutionnel, il demeure éclaté avec l’intervention de nombreux acteurs aux rôles peu clarifiés et aux actions peu coordonnées, avec souvent des prétentions diverses au leadership.
Cette situation est à l’origine de l’improvisation, de chevauchements dans les interventions des acteurs, et en définitive de l’inefficacité dans les opérations de prévention, de secours d’urgence et les mesures de reconstruction. L’inexistence d’un cadre global de prévention et de gestion des catastrophes (politique nationale, stratégie nationale, cadre juridique et institutionnel) constitue donc une importante lacune à combler pour mieux assurer la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement en matière de risques et catastrophes.
Abstract : Burkina Faso located in the heart of the Sahel is faced with many risks that hinder its development process. It is in the first place of natural risks, whose main are droughts, floods and locust invasions which recurring necessarily compromise, in a country where agriculture is based almost exclusively on the rainfall, agricultural production, and constitute a source of food insecurity. The country is also exposed to a lesser extent, risks artificial or technology that may come from the dangerous industrial activities or the accidental release to the environment, of genetically modified organisms with their negative effects on human health and the environment. Also, of humanitarian crises caused by various causes, natural or human resources (social conflicts) and generate massive movements of population or situations of instability. Despite these disasters and risks of disasters, Burkina Faso has not succeeded for decades to develop effective instruments for the prevention and management of risks and disasters and the strategic frameworks, legal and institutional framework in the matter remain unsatisfactory. In effect, although efforts have been made during the last decade (creation of the National Council of Emergency Relief and Rehabilitation (CONASUR) and the General Directorate of the Civil Protection (CPB), adoption of the National Plan multirisk of preparation and response to disasters, adoption of the Orsec plans, adoption of the national policy of civil protection, vote of the Law of orientation relative to the prevention and the management of risks, of humanitarian crises and disasters), it remains no less than the Burkina Faso does not yet have a comprehensive and coherent framework for the prevention and management of risks and disasters. The political and strategic framework of the same that the normative framework are still fragmentary (in the absence of a national policy and a national strategy). With regard to the institutional framework, it remains erupted with the intervention of many actors to the roles little clarified and to actions little coordinates, with often of diverse claims to leadership. This situation is at the origin of the improvisation, overlaps in the interventions of the actors, and ultimately of the inefficiency in the operations of prevention, emergency response and reconstruction measures. The absence of a comprehensive framework for the prevention and management of disasters (national policy, national strategy, legal framework and institutional) therefore constitutes an important gap to be filled to better ensure the safety of people, property and the environment in the area of risks and disasters. |
Mémoire FPL - Master Management des Crises et Actions Humanitaires. Analyse du dispositif national de prévention et de réponse aux catastrophes et crises humanitaires au Burkina Faso [texte imprimé] / Oussimane OUEDRAOGO . - 2015 . - 72 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Le Burkina Faso se situe au cœur du Sahel est confronté à de nombreux risques qui entravent son processus de développement.
Il s’agit en premier lieu des risques naturels, dont les principaux sont les sécheresses, les inondations et les invasions acridiennes récurrentes qui compromettent nécessairement, dans un pays où l’agriculture repose presque exclusivement sur la pluviométrie, la production agricole, et constituent une source d’insécurité alimentaire.
Le pays est aussi exposé dans une moindre mesure, à des risques artificiels ou technologiques pouvant provenir des activités industrielles dangereuses ou de la dissémination accidentelle dans l’environnement, des organismes génétiquement modifiés avec leurs effets négatifs sur la santé humaine et l’environnement. Aussi, des crises humanitaires engendrées par des causes diverses, naturelles ou humaines (conflits sociaux) et engendrent des mouvements massifs de population ou des situations d’instabilité.
Malgré ces catastrophes et risques de catastrophes, le Burkina Faso n’a pas réussi durant des décennies à se doter d’instruments efficaces de prévention et de gestion des risques et catastrophes et les cadres stratégique, juridique et institutionnel en la matière demeurent insatisfaisants. En effet, bien que des efforts aient été déployés durant la dernière décennie (création du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) et de la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), adoption du Plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes, adoption des Plans ORSEC, adoption de la Politique nationale de protection civile, vote de la Loi d’Orientation relative à la prévention et à la gestion des risques, des crises humanitaires et des catastrophes), il n’en demeure pas moins que le Burkina Faso ne dispose pas encore d’un cadre global et cohérent de prévention et de gestion des risques et catastrophes. Le cadre politique et stratégique de même que le cadre normatif demeurent fragmentaires (en l’absence d’une politique nationale et d’une stratégie nationale).
Quant au cadre institutionnel, il demeure éclaté avec l’intervention de nombreux acteurs aux rôles peu clarifiés et aux actions peu coordonnées, avec souvent des prétentions diverses au leadership.
Cette situation est à l’origine de l’improvisation, de chevauchements dans les interventions des acteurs, et en définitive de l’inefficacité dans les opérations de prévention, de secours d’urgence et les mesures de reconstruction. L’inexistence d’un cadre global de prévention et de gestion des catastrophes (politique nationale, stratégie nationale, cadre juridique et institutionnel) constitue donc une importante lacune à combler pour mieux assurer la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement en matière de risques et catastrophes.
Abstract : Burkina Faso located in the heart of the Sahel is faced with many risks that hinder its development process. It is in the first place of natural risks, whose main are droughts, floods and locust invasions which recurring necessarily compromise, in a country where agriculture is based almost exclusively on the rainfall, agricultural production, and constitute a source of food insecurity. The country is also exposed to a lesser extent, risks artificial or technology that may come from the dangerous industrial activities or the accidental release to the environment, of genetically modified organisms with their negative effects on human health and the environment. Also, of humanitarian crises caused by various causes, natural or human resources (social conflicts) and generate massive movements of population or situations of instability. Despite these disasters and risks of disasters, Burkina Faso has not succeeded for decades to develop effective instruments for the prevention and management of risks and disasters and the strategic frameworks, legal and institutional framework in the matter remain unsatisfactory. In effect, although efforts have been made during the last decade (creation of the National Council of Emergency Relief and Rehabilitation (CONASUR) and the General Directorate of the Civil Protection (CPB), adoption of the National Plan multirisk of preparation and response to disasters, adoption of the Orsec plans, adoption of the national policy of civil protection, vote of the Law of orientation relative to the prevention and the management of risks, of humanitarian crises and disasters), it remains no less than the Burkina Faso does not yet have a comprehensive and coherent framework for the prevention and management of risks and disasters. The political and strategic framework of the same that the normative framework are still fragmentary (in the absence of a national policy and a national strategy). With regard to the institutional framework, it remains erupted with the intervention of many actors to the roles little clarified and to actions little coordinates, with often of diverse claims to leadership. This situation is at the origin of the improvisation, overlaps in the interventions of the actors, and ultimately of the inefficiency in the operations of prevention, emergency response and reconstruction measures. The absence of a comprehensive framework for the prevention and management of disasters (national policy, national strategy, legal framework and institutional) therefore constitutes an important gap to be filled to better ensure the safety of people, property and the environment in the area of risks and disasters. |
|  |