Titre de série : |
Mémoire Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques |
Titre : |
Etude technique détaillée de l’aménagement en aval du barrage de Toémighin, province du Zoundwéogo, Burkina-Faso |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Prisque Félicité BOUDOUG |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
128 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le Burkina Faso est un pays essentiellement agricole. Le secteur agricole occupe plus de 90 % de la population active et constitue la principale source de revenu des populations en milieu rural (l'alimentation-France, 2020). L’agriculture apparaît donc comme l’un des leviers les plus puissants sur lequel agir pour aller vers la sécurité alimentaire. C’est dans cette optique que des initiatives, projets et programmes, appuyés par l’Etat du Burkina-Faso, s’orientent vers la réalisation de périmètres irrigués, en aval de retenues d’eau. Dans le village de Toemighin (dans la province du Zoundwéogo), il existe une retenue d’environ 440 000 m3 dont la construction est restée inachevée depuis 2004 et pour lequel des travaux de réhabilitation sont en cours. Le présent document porte sur l’aménagement d’un périmètre irrigué en aval de ce barrage. Dans le cadre de ce travail, des échanges menés avec les populations locales ont permis d’identifier des spéculations envisagées, notamment l’arboriculture (papaye) et le maraîchage. L’analyse des besoins en eau du cycle a dégagé les chiffres suivants : 12 441,4 m3 pour l’arboriculture et 30 540,5 m3 pour le maraîchage (oignon). En comparaison avec la capacité prévisionnelle de la retenue réhabilitée, une superficie aménageable de 5 ha a été circonscrite, à raison de 1,5 ha pour l’arboriculture et 3,5 ha pour le maraîchage. Pour le choix du système d’irrigation plusieurs critères ont été pris en compte : la qualité de l’eau, les habitudes culturelles et culturales des populations, le coût de l’aménagement, la disponibilité locale du matériel et la préservation de l’environnement. Deux variantes ont été proposées : en association 1 : aspersion + localisé et en association 2 : semi Californien + localisé. Les émetteurs seront respectivement des barboteurs (localisé) et des asperseurs (aspersion), le tour d’eau est identique pour les deux variantes (3 jours) et les débits d’équipement sont, pour la Variante 1, 2 l/s/ha en aspersion et 1,24 l/s/ha en localisé pour la variante 2, 2,14 l/s/ha en Semi-californien et 1,24 l/s/ha en localisé. Une étude a aussi été menée sur les possibilités de source d’énergie et a dégagée deux modes : le pompage solaire associé à des batteries (PSB) et l’utilisation d’un groupe motopompe (GMP). En ce qui concerne les coûts, l’évaluation de la variante 1 est de 61 633 299 FCFA et de 53 014 858 FCFA (HT), respectivement PSB et GMP ; tandis que la variante 2 est évaluée à 38 377 639 FCFA et 29 759 198 FCFA (HT), respectivement PSB et GMP. Sur la base des enjeux environnementaux, du coût du projet, des pressions satisfaisantes et de la maitrise du système par les agriculteurs, la variante 2 alimentée en GMP est recommandée.
Abstract : Burkina Faso is a predominantly agricultural country. The agricultural sector accounts for more than 90% of the labour force and is the main source of income for rural populations. Agriculture thus appears to be one of the most powerful levers on which to act in order to move towards food security. It is with this in mind that initiatives, projects and programmes, supported by the State of Burkina Faso, are moving towards the construction of irrigated perimeters downstream of water reservoirs. In the village of Toemighin (in Zoundwéogo province) there is a dam of about 440 000 m3 whose construction has remained unfinished since 2004 and for which rehabilitation work is under way. This thesis deals with the development of an irrigated perimeter downstream of this dam. As part of this work, exchanges with local populations have identified possible speculations, including arboriculture (papaya) and market gardening. The analysis of the water requirements of the cycle showed the following figures: 12441,4 m3 for arboriculture and 30540,5 m3 for market gardening (onion). Compared to the forecast capacity of the rehabilitated deduction, an area of 5 ha has been defined, at a rate of 1.5 ha for arboriculture and 3.5 ha for market gardening. Several criteria for choosing the irrigation system were taken into account: water quality, cultural and cultural habits of populations, the cost of development, local availability of equipment and environmental preservation. Two variants have been proposed: in combination 1: sprinkling - localized and in combination 2: semi-California - localized. The transmitters will be bubblers (localized) and sprinklers (sprinklers), the watering frequency is the same for both variants (3 days) and the equipment flows are, for Variant 1: 2 l/s/ha in sprinkling and 1,24 l/s/ha localized ; for variant 2: 2,14 l/s/ha in Semi-California and 1,24 l/s/ha in localized. A study was also conducted on the possibilities of energy source and identified two modes: solar pumping associated with batteries (PSB) and the use of a motor pump group (GMP). In terms of costs, the evaluation of variant 1 is 61 633 299 CFA F and 53 014 858 CFA F (HT), PSB and GMP respectively; while variant 2 is valued at 38 377 639 CFA F and 29 759 198 CFA F (HT), respectively PSB and GMP. Based on environmental issues, project costs, satisfactory pressures and farmer’s Knowledge of the system, variant 2, powered by GMP is recommended. |
Mémoire Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques. Etude technique détaillée de l’aménagement en aval du barrage de Toémighin, province du Zoundwéogo, Burkina-Faso [texte imprimé] / Prisque Félicité BOUDOUG . - 2020 . - 128 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Le Burkina Faso est un pays essentiellement agricole. Le secteur agricole occupe plus de 90 % de la population active et constitue la principale source de revenu des populations en milieu rural (l'alimentation-France, 2020). L’agriculture apparaît donc comme l’un des leviers les plus puissants sur lequel agir pour aller vers la sécurité alimentaire. C’est dans cette optique que des initiatives, projets et programmes, appuyés par l’Etat du Burkina-Faso, s’orientent vers la réalisation de périmètres irrigués, en aval de retenues d’eau. Dans le village de Toemighin (dans la province du Zoundwéogo), il existe une retenue d’environ 440 000 m3 dont la construction est restée inachevée depuis 2004 et pour lequel des travaux de réhabilitation sont en cours. Le présent document porte sur l’aménagement d’un périmètre irrigué en aval de ce barrage. Dans le cadre de ce travail, des échanges menés avec les populations locales ont permis d’identifier des spéculations envisagées, notamment l’arboriculture (papaye) et le maraîchage. L’analyse des besoins en eau du cycle a dégagé les chiffres suivants : 12 441,4 m3 pour l’arboriculture et 30 540,5 m3 pour le maraîchage (oignon). En comparaison avec la capacité prévisionnelle de la retenue réhabilitée, une superficie aménageable de 5 ha a été circonscrite, à raison de 1,5 ha pour l’arboriculture et 3,5 ha pour le maraîchage. Pour le choix du système d’irrigation plusieurs critères ont été pris en compte : la qualité de l’eau, les habitudes culturelles et culturales des populations, le coût de l’aménagement, la disponibilité locale du matériel et la préservation de l’environnement. Deux variantes ont été proposées : en association 1 : aspersion + localisé et en association 2 : semi Californien + localisé. Les émetteurs seront respectivement des barboteurs (localisé) et des asperseurs (aspersion), le tour d’eau est identique pour les deux variantes (3 jours) et les débits d’équipement sont, pour la Variante 1, 2 l/s/ha en aspersion et 1,24 l/s/ha en localisé pour la variante 2, 2,14 l/s/ha en Semi-californien et 1,24 l/s/ha en localisé. Une étude a aussi été menée sur les possibilités de source d’énergie et a dégagée deux modes : le pompage solaire associé à des batteries (PSB) et l’utilisation d’un groupe motopompe (GMP). En ce qui concerne les coûts, l’évaluation de la variante 1 est de 61 633 299 FCFA et de 53 014 858 FCFA (HT), respectivement PSB et GMP ; tandis que la variante 2 est évaluée à 38 377 639 FCFA et 29 759 198 FCFA (HT), respectivement PSB et GMP. Sur la base des enjeux environnementaux, du coût du projet, des pressions satisfaisantes et de la maitrise du système par les agriculteurs, la variante 2 alimentée en GMP est recommandée.
Abstract : Burkina Faso is a predominantly agricultural country. The agricultural sector accounts for more than 90% of the labour force and is the main source of income for rural populations. Agriculture thus appears to be one of the most powerful levers on which to act in order to move towards food security. It is with this in mind that initiatives, projects and programmes, supported by the State of Burkina Faso, are moving towards the construction of irrigated perimeters downstream of water reservoirs. In the village of Toemighin (in Zoundwéogo province) there is a dam of about 440 000 m3 whose construction has remained unfinished since 2004 and for which rehabilitation work is under way. This thesis deals with the development of an irrigated perimeter downstream of this dam. As part of this work, exchanges with local populations have identified possible speculations, including arboriculture (papaya) and market gardening. The analysis of the water requirements of the cycle showed the following figures: 12441,4 m3 for arboriculture and 30540,5 m3 for market gardening (onion). Compared to the forecast capacity of the rehabilitated deduction, an area of 5 ha has been defined, at a rate of 1.5 ha for arboriculture and 3.5 ha for market gardening. Several criteria for choosing the irrigation system were taken into account: water quality, cultural and cultural habits of populations, the cost of development, local availability of equipment and environmental preservation. Two variants have been proposed: in combination 1: sprinkling - localized and in combination 2: semi-California - localized. The transmitters will be bubblers (localized) and sprinklers (sprinklers), the watering frequency is the same for both variants (3 days) and the equipment flows are, for Variant 1: 2 l/s/ha in sprinkling and 1,24 l/s/ha localized ; for variant 2: 2,14 l/s/ha in Semi-California and 1,24 l/s/ha in localized. A study was also conducted on the possibilities of energy source and identified two modes: solar pumping associated with batteries (PSB) and the use of a motor pump group (GMP). In terms of costs, the evaluation of variant 1 is 61 633 299 CFA F and 53 014 858 CFA F (HT), PSB and GMP respectively; while variant 2 is valued at 38 377 639 CFA F and 29 759 198 CFA F (HT), respectively PSB and GMP. Based on environmental issues, project costs, satisfactory pressures and farmer’s Knowledge of the system, variant 2, powered by GMP is recommended. |
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