Titre de série : |
Mémoire FPL - Master Management des Crises et Actions Humanitaires |
Titre : |
Accès alimentaire en situations des violences armées : étude de cas en territoire de Manono, dans la province du Tanganyika, en république démocratique du Congo (RDC) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Kouadio Arsène KOUAME |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
74 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
En République Démocratique du Congo (RDC), les conflits armés sont récurrents depuis 1998. Dans la province du Tanganyika, les exactions et les violences continuent et ciblent particulièrement les populations rurales. Les violences armées sont cycliques et perpétrées soit par des groupes armés ou directement à travers des affrontements interethniques opposant populations bantoues à celles des batwas. Elles ont dégradé les moyens d’existence des ménages qui sont incapables d’adapter et/ ou de poursuivre leurs stratégies des moyens d’existence classiques.
En 2018, les ménages affectés sont toujours restés sans ressources adéquates pour restaurer leurs moyens d’existence faute de capitaux mais aussi du fait d’absence de réponses adéquates aux conséquences du contexte de vulnérabilité. Les faiblesses des PIP ont constitué les causes profondes des difficultés d’accès et de résilience alimentaires observées au sein des communautés assistées ayant fait l’objet de la présente étude. Au nombre de ces limitations, l’on pourrait citer la faiblesse de l’Etat et les insuffisances voire l’absence des services de base, des infrastructures économiques, les réponses humanitaires inadaptées et/ou partielles, etc.
Les aides humanitaires n’ont pas été en mesure de restaurer les moyens d’existence des ménages sur le moyen terme car elles ont été non seulement saupoudrées mais surtout incomplètes et souvent inadaptées. La proximité au centre urbain et l’extension des surfaces agricoles vivrières ont été identifiés comme des facteurs d’amélioration de l’accès alimentaire alors que le profil ethnique et les formes de stratégies des moyens d’existence se sont révélées être de nature à le réduire.
Abstract : Armed conflicts are part of the livelihood’s vulnerability context of civilian populations in Democratic Republic of Congo, since 1998. In the district of Tanganyika, exaction and violence against civilian populations are common, especially against rural populations. Cyclical armed violence is perpetrated by armed groups or during interethnic armed confrontations between bantu and pygmy communities. So, livelihoods in such communities are deeply undermined and households, with depleted assets, are unable to adapt and / or keep their former livelihoods strategies.
In 2018, households in affected communities are living without appropriate resources and assets to restore their livelihoods due to the loss of assets and the lack of access but especially because of the absence of appropriate response to the horrendous consequences of the vulnerability context. The weakness of the state power and the existing PIPs (Politics, Institutions and Procedures) like core services, economic infrastructures, etc. and also the inappropriateness or limitations of some kinds of humanitarian supports are among the root causes of poor food access and lack of food resilience recorded among the communities subject to this study.
Despite the humanitarian aid abundance in the studied communities, supported households were unable to restore their livelihoods for the medium term because the assistance provided was only partial and sprinkled if not inadequate sometimes. Geographic proximity to urban areas and increased crop production capacities have been identified as main factors for improving food access while ethnic specificities and the kind of used livelihoods strategies are prone to reduce it. |
Mémoire FPL - Master Management des Crises et Actions Humanitaires. Accès alimentaire en situations des violences armées : étude de cas en territoire de Manono, dans la province du Tanganyika, en république démocratique du Congo (RDC) [texte imprimé] / Kouadio Arsène KOUAME . - 2019 . - 74 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
En République Démocratique du Congo (RDC), les conflits armés sont récurrents depuis 1998. Dans la province du Tanganyika, les exactions et les violences continuent et ciblent particulièrement les populations rurales. Les violences armées sont cycliques et perpétrées soit par des groupes armés ou directement à travers des affrontements interethniques opposant populations bantoues à celles des batwas. Elles ont dégradé les moyens d’existence des ménages qui sont incapables d’adapter et/ ou de poursuivre leurs stratégies des moyens d’existence classiques.
En 2018, les ménages affectés sont toujours restés sans ressources adéquates pour restaurer leurs moyens d’existence faute de capitaux mais aussi du fait d’absence de réponses adéquates aux conséquences du contexte de vulnérabilité. Les faiblesses des PIP ont constitué les causes profondes des difficultés d’accès et de résilience alimentaires observées au sein des communautés assistées ayant fait l’objet de la présente étude. Au nombre de ces limitations, l’on pourrait citer la faiblesse de l’Etat et les insuffisances voire l’absence des services de base, des infrastructures économiques, les réponses humanitaires inadaptées et/ou partielles, etc.
Les aides humanitaires n’ont pas été en mesure de restaurer les moyens d’existence des ménages sur le moyen terme car elles ont été non seulement saupoudrées mais surtout incomplètes et souvent inadaptées. La proximité au centre urbain et l’extension des surfaces agricoles vivrières ont été identifiés comme des facteurs d’amélioration de l’accès alimentaire alors que le profil ethnique et les formes de stratégies des moyens d’existence se sont révélées être de nature à le réduire.
Abstract : Armed conflicts are part of the livelihood’s vulnerability context of civilian populations in Democratic Republic of Congo, since 1998. In the district of Tanganyika, exaction and violence against civilian populations are common, especially against rural populations. Cyclical armed violence is perpetrated by armed groups or during interethnic armed confrontations between bantu and pygmy communities. So, livelihoods in such communities are deeply undermined and households, with depleted assets, are unable to adapt and / or keep their former livelihoods strategies.
In 2018, households in affected communities are living without appropriate resources and assets to restore their livelihoods due to the loss of assets and the lack of access but especially because of the absence of appropriate response to the horrendous consequences of the vulnerability context. The weakness of the state power and the existing PIPs (Politics, Institutions and Procedures) like core services, economic infrastructures, etc. and also the inappropriateness or limitations of some kinds of humanitarian supports are among the root causes of poor food access and lack of food resilience recorded among the communities subject to this study.
Despite the humanitarian aid abundance in the studied communities, supported households were unable to restore their livelihoods for the medium term because the assistance provided was only partial and sprinkled if not inadequate sometimes. Geographic proximity to urban areas and increased crop production capacities have been identified as main factors for improving food access while ethnic specificities and the kind of used livelihoods strategies are prone to reduce it. |
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