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Auteur Leïla Yasmine TOURE |
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Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Etude de faisabilité de la mise en place d’une usine de valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques à Ouagadougou, Burkina Faso / Leïla Yasmine TOURE
Titre de série : Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement Titre : Etude de faisabilité de la mise en place d’une usine de valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques à Ouagadougou, Burkina Faso Type de document : texte imprimé Auteurs : Leïla Yasmine TOURE Année de publication : 2020 Importance : 99 p. Langues : Français (fre) Résumé : Le domaine de la gestion des déchets a toujours été peu approfondi dans les pays d’Afrique. Pourtant avec les années, le développement des populations et du cadre de vie, de grandes quantités de déchets sont émises. Le Burkina Faso n’y fait pas exception. Et si le système de gestion global des déchets n’est pas grandement avancé, celui des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) est encore moins développé. De grandes quantités d’équipements électriques et électroniques sont importées chaque année dans le pays depuis l’occident, et la majeure partie de ses équipements finissent sous forme de déchets et encombrent ceux qui les possèdent. Ces accumulations de déchets soulèvent une importante question au sujet de leur gestion : Comment bien disposer de ces déchets ?
Le système de gestion des D3E à Ouagadougou a été mis en place par l’ABPEV, qui s’occupe de la collecte, du tri et de l’exportation des déchets. Cependant l’association n’arrive à collecter que 19,27 tonnes de déchets, correspondant à environ 20% du flux total de 100 tonnes de déchets entrant dans le pays, et aucun traitement ne se fait sur place. Cette étude a porté sur la faisabilité de la mise en place d’une usine permettant le traitement de 100 tonnes de ces D3E. Après documentation sur les études menées précédemment sur les D3E et consultation auprès de constructeurs d’appareillages de traitement, des technologies ont été retenues et un traitement a été proposé. Le traitement proposé consiste dans sa première étape en une séparation des composantes à traiter : le plastique et les métaux. Les plastiques sont transformés en granulats par traitement mécanique tandis que les métaux sont séparés puis fondus et coulés en barres et lingots. Les produits obtenus seront revendus dans un premier temps sur le marché local, et pourraient être plus tard vendu à l’international.
Un traitement du plastique et des métaux a été proposé, afin d’obtenir des granulats plastiques et des barres et lingots de métaux. Après évaluation financière, l’investissement nécessaire pour la réalisation de ce projet est de 897 633 256 francs CFA, la Valeur Annuelle Nette de 380 636 596 francs CFA, le Taux de rentabilité Interne de 11% avec un Délai de Récupération du Capital Investi de 8 ans.
La conclusion peut être tirée qu’un projet de mise en place d’une telle usine est réalisable autant sur le plan financier que technique. Une telle usine permettrait non seulement d’aider à la protection de l’environnement par la réduction des D3E, mais aussi aider au niveau social par la création d’emplois, au niveau économique avec de bons revenus. Son champ d’action pourrait être étendu au niveau de l’ensemble du territoire national, pour atteindre au long terme toute la sous-région.
Abstract : The field of waste management has always been little explored in African countries. Yet over the years, the development of populations and the living environment, large quantities of waste are emitted. Burkina Faso is no exception. And if the overall waste management system is not greatly advanced, that of waste electrical and electronic equipment (WEEE) is even less developed. Large amounts of electrical and electronic equipment are imported into the country from the West every year, and most of its equipment ends up as waste and clogs those who own it. These accumulations of waste raise an important question about their management: How to properly dispose of this waste?
The WEEE management system in Ouagadougou was set up by ABPEV, which takes care of the collection, sorting and export of waste. However, the association manages to collect only 19.27 tons of waste, corresponding to about 20% of the total flow of 100 tons of waste entering the country, and no treatment is done on site. This study focused on the feasibility of setting up a plant to process 100 tons of these WEEE. After documentation of the studies carried out previously on WEEE and consultation with manufacturers of treatment equipment, technologies were selected and a treatment was proposed. The proposed treatment consists in its first step in a separation of the components to be treated: plastic and metals. Plastics are transformed into aggregates by mechanical processing while metals are separated then melted and cast into bars and ingots. The resulting products will initially be resold on the local market, and may later be sold internationally.
A treatment of plastics and metals has been proposed, in order to obtain plastic aggregates and metal bars and ingots. After financial evaluation, the investment required for the realization of this project is 897,633,256 XOF, the Net Annual Value of 380,636,596 XOF, the Internal Rate of Return of 11% with a Recovery Time of Invested Capital of 8 years.
The conclusion can be drawn that a project to set up such a plant is feasible both financially and technically. Such a plant would not only help protect the environment by reducing WEEE, but also help at the social level by creating jobs, at the economic level with good income. Its field of action could be extended to the level of the entire national territory, to reach in the long term the entire sub-region.Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Etude de faisabilité de la mise en place d’une usine de valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques à Ouagadougou, Burkina Faso [texte imprimé] / Leïla Yasmine TOURE . - 2020 . - 99 p.
Langues : Français (fre)
Résumé : Le domaine de la gestion des déchets a toujours été peu approfondi dans les pays d’Afrique. Pourtant avec les années, le développement des populations et du cadre de vie, de grandes quantités de déchets sont émises. Le Burkina Faso n’y fait pas exception. Et si le système de gestion global des déchets n’est pas grandement avancé, celui des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) est encore moins développé. De grandes quantités d’équipements électriques et électroniques sont importées chaque année dans le pays depuis l’occident, et la majeure partie de ses équipements finissent sous forme de déchets et encombrent ceux qui les possèdent. Ces accumulations de déchets soulèvent une importante question au sujet de leur gestion : Comment bien disposer de ces déchets ?
Le système de gestion des D3E à Ouagadougou a été mis en place par l’ABPEV, qui s’occupe de la collecte, du tri et de l’exportation des déchets. Cependant l’association n’arrive à collecter que 19,27 tonnes de déchets, correspondant à environ 20% du flux total de 100 tonnes de déchets entrant dans le pays, et aucun traitement ne se fait sur place. Cette étude a porté sur la faisabilité de la mise en place d’une usine permettant le traitement de 100 tonnes de ces D3E. Après documentation sur les études menées précédemment sur les D3E et consultation auprès de constructeurs d’appareillages de traitement, des technologies ont été retenues et un traitement a été proposé. Le traitement proposé consiste dans sa première étape en une séparation des composantes à traiter : le plastique et les métaux. Les plastiques sont transformés en granulats par traitement mécanique tandis que les métaux sont séparés puis fondus et coulés en barres et lingots. Les produits obtenus seront revendus dans un premier temps sur le marché local, et pourraient être plus tard vendu à l’international.
Un traitement du plastique et des métaux a été proposé, afin d’obtenir des granulats plastiques et des barres et lingots de métaux. Après évaluation financière, l’investissement nécessaire pour la réalisation de ce projet est de 897 633 256 francs CFA, la Valeur Annuelle Nette de 380 636 596 francs CFA, le Taux de rentabilité Interne de 11% avec un Délai de Récupération du Capital Investi de 8 ans.
La conclusion peut être tirée qu’un projet de mise en place d’une telle usine est réalisable autant sur le plan financier que technique. Une telle usine permettrait non seulement d’aider à la protection de l’environnement par la réduction des D3E, mais aussi aider au niveau social par la création d’emplois, au niveau économique avec de bons revenus. Son champ d’action pourrait être étendu au niveau de l’ensemble du territoire national, pour atteindre au long terme toute la sous-région.
Abstract : The field of waste management has always been little explored in African countries. Yet over the years, the development of populations and the living environment, large quantities of waste are emitted. Burkina Faso is no exception. And if the overall waste management system is not greatly advanced, that of waste electrical and electronic equipment (WEEE) is even less developed. Large amounts of electrical and electronic equipment are imported into the country from the West every year, and most of its equipment ends up as waste and clogs those who own it. These accumulations of waste raise an important question about their management: How to properly dispose of this waste?
The WEEE management system in Ouagadougou was set up by ABPEV, which takes care of the collection, sorting and export of waste. However, the association manages to collect only 19.27 tons of waste, corresponding to about 20% of the total flow of 100 tons of waste entering the country, and no treatment is done on site. This study focused on the feasibility of setting up a plant to process 100 tons of these WEEE. After documentation of the studies carried out previously on WEEE and consultation with manufacturers of treatment equipment, technologies were selected and a treatment was proposed. The proposed treatment consists in its first step in a separation of the components to be treated: plastic and metals. Plastics are transformed into aggregates by mechanical processing while metals are separated then melted and cast into bars and ingots. The resulting products will initially be resold on the local market, and may later be sold internationally.
A treatment of plastics and metals has been proposed, in order to obtain plastic aggregates and metal bars and ingots. After financial evaluation, the investment required for the realization of this project is 897,633,256 XOF, the Net Annual Value of 380,636,596 XOF, the Internal Rate of Return of 11% with a Recovery Time of Invested Capital of 8 years.
The conclusion can be drawn that a project to set up such a plant is feasible both financially and technically. Such a plant would not only help protect the environment by reducing WEEE, but also help at the social level by creating jobs, at the economic level with good income. Its field of action could be extended to the level of the entire national territory, to reach in the long term the entire sub-region.Réservation
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