| Titre de série : |
Mémoire Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques |
| Titre : |
Identification et caractérisation quantitative et qualitative des émergences d’eaux souterraines dans le bassin de la Comoé : bas-fond de Sindou |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Mahougbé August Abdon KINGLO |
| Année de publication : |
2020 |
| Importance : |
115 p. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
Les sources d’eau ou émergences souterraines constituent des écosystèmes importants. Malheureusement elles sont aussi les plus menacées, mal étudiées et mal protégées de la planète. La présente étude a concerné les sources d'eau du périmètre irrigué de Sindou, utilisées pour l’irrigation des spéculations agricole et vise à améliorer la connaissance des émergences d’eaux souterraines afin d’assurer leur gestion durable. A cet effet la démarche méthodologique a concerné premièrement l’étude diachronique de l’évolution des superficies agricoles ayant permis de déterminer la superficie du site d’étude, de faire l’inventaire des sources d’eau, et d’apprécier l’évolution des superficies agricoles. Il s’en est ressorti que la superficie du périmètre irrigué de Sindou est de 256,3 ha, abritant 12 sources d’émergences souterraines. De plus l'évolution des superficies cultivées de 1995 à 2020 est marquée par une tendance qui est globalement décroissante. Deuxièmement il s’est agi d’expliquer les conditions d’émergences des sources au travers de l’étude du contexte géologique, tectonique, hydrogéologique, géomorphologique et de l’équilibre calco-carbonique et des âges relatifs des eaux. Il en ressort que l’intrusion du CMA (Complexe Métamorphique Anatectique de Yendéré) s’accompagnerait de phénomènes de fracturation qui conduirait à l’émergence de ces eaux donnant naissance aux zones d’émergence constituée des sources n°1, n°2, n°3, n°7, n°8, n°9 et n°11. Les coupes topographiques réalisées à proximité des sources n°10, n°4, n°5, n°6 montrent un changement de pente brusque suivi de l’affleurement du socle birimien, justifiant l’écoulement des eaux au niveau des grès fracturés en surface. Sur la base de l’étude hydrochimique l’ensemble des eaux de ces sources est adapté à l’agriculture et seraient des eaux récentes qui proviendraient d’une part des eaux de la pluie, de la nappe superficielle et des eaux souterraines (Kawara-Sindou). Deuxièmement l’étude quantitative réalisé révèle que les sources d'eau constituent une ressource en eau pouvant fournir un débit égal à 65,55m3/h avec un volume d’eau mobilisable de 235980 m3 pour la campagne sèche (150j). La détermination des paramètres hydrodynamiques a montré une transmissivité moyenne de 2,4.10-4m2/s et un coefficient d’emmagasinement moyen de SA=1.10-3 et SB=7,4.10-2. Les besoins en eau évalués pour la saison sèche s’élèvent à 2391270 m3 pour une superficie de 202 ha de riz et une efficience théorique de 70 %. La ressource en eau constituée par les sources ne permet pas de satisfaire ce besoin, un recours à la nappe superficielle a donc été trouvé nécessaire.
Abstract : Underground water sources or emergencies are important ecosystems. Unfortunately, they are also the most threatened, poorly studied and poorly protected on the planet. The present study concerned the water sources of the irrigated perimeter of Sindou, used for the irrigation of agricultural speculations and aims at improving the knowledge of groundwater emergences in order to ensure their sustainable management. To this end, the methodological approach concerned firstly the diachronic study of the evolution of the agricultural surfaces which made it possible to determine the surface area of the study site, to make an inventory of the water sources, and to assess the evolution of the agricultural surfaces. It emerged that the surface area of the irrigated perimeter of Sindou is 256.3 ha, sheltering 12 underground springs. Moreover, the evolution of cultivated areas from 1995 to 2020 is marked by a trend that is globally decreasing. Secondly, it was a question of explaining the conditions of emergence of the springs through the study of the geological, tectonic, hydrogeological, geomorphological context, the calco-carbonic balance and the relative ages of the waters. It emerges that the intrusion of the CMA (Yendéré Anatectic Metamorphic Complex) would be accompanied by fracturing phenomena that would lead to the emergence of these waters giving rise to the emergence zones consisting of springs n°1, n°2, n°3, n°7, n°8, n°9 and n°11. The topographic sections carried out near springs n°10, n°4, n°5, n°6 show a sudden change in slope followed by the outcrop of the Birimian base, justifying the flow of water at the level of the fractured sandstones on the surface. On the basis of the hydrochemical study, all the water from these springs is suitable for agriculture and would be recent water coming from rainwater, surface water and groundwater (Kawara-Sindou). Secondly, the quantitative study carried out reveals that the water sources constitute a water resource that can provide a flow rate equal to 65.55m3/h with a volume of water that can be mobilised of 235980 m3 for the dry season (150 days). The determination of the hydrodynamic parameters showed an average transmissivity of 2.4.10-4m2/s and an average storage coefficient of SA=1.10-3 and SB=7.4.10-2. The estimated water needs for the dry season amount to 2391270 m3 for an area of 202 ha of rice and a theoretical efficiency of 70%. The water resource constituted by the springs does not allow to satisfy this need, a recourse to the surface water table was thus found necessary. |
Mémoire Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques. Identification et caractérisation quantitative et qualitative des émergences d’eaux souterraines dans le bassin de la Comoé : bas-fond de Sindou [texte imprimé] / Mahougbé August Abdon KINGLO . - 2020 . - 115 p. Langues : Français ( fre)
| Résumé : |
Les sources d’eau ou émergences souterraines constituent des écosystèmes importants. Malheureusement elles sont aussi les plus menacées, mal étudiées et mal protégées de la planète. La présente étude a concerné les sources d'eau du périmètre irrigué de Sindou, utilisées pour l’irrigation des spéculations agricole et vise à améliorer la connaissance des émergences d’eaux souterraines afin d’assurer leur gestion durable. A cet effet la démarche méthodologique a concerné premièrement l’étude diachronique de l’évolution des superficies agricoles ayant permis de déterminer la superficie du site d’étude, de faire l’inventaire des sources d’eau, et d’apprécier l’évolution des superficies agricoles. Il s’en est ressorti que la superficie du périmètre irrigué de Sindou est de 256,3 ha, abritant 12 sources d’émergences souterraines. De plus l'évolution des superficies cultivées de 1995 à 2020 est marquée par une tendance qui est globalement décroissante. Deuxièmement il s’est agi d’expliquer les conditions d’émergences des sources au travers de l’étude du contexte géologique, tectonique, hydrogéologique, géomorphologique et de l’équilibre calco-carbonique et des âges relatifs des eaux. Il en ressort que l’intrusion du CMA (Complexe Métamorphique Anatectique de Yendéré) s’accompagnerait de phénomènes de fracturation qui conduirait à l’émergence de ces eaux donnant naissance aux zones d’émergence constituée des sources n°1, n°2, n°3, n°7, n°8, n°9 et n°11. Les coupes topographiques réalisées à proximité des sources n°10, n°4, n°5, n°6 montrent un changement de pente brusque suivi de l’affleurement du socle birimien, justifiant l’écoulement des eaux au niveau des grès fracturés en surface. Sur la base de l’étude hydrochimique l’ensemble des eaux de ces sources est adapté à l’agriculture et seraient des eaux récentes qui proviendraient d’une part des eaux de la pluie, de la nappe superficielle et des eaux souterraines (Kawara-Sindou). Deuxièmement l’étude quantitative réalisé révèle que les sources d'eau constituent une ressource en eau pouvant fournir un débit égal à 65,55m3/h avec un volume d’eau mobilisable de 235980 m3 pour la campagne sèche (150j). La détermination des paramètres hydrodynamiques a montré une transmissivité moyenne de 2,4.10-4m2/s et un coefficient d’emmagasinement moyen de SA=1.10-3 et SB=7,4.10-2. Les besoins en eau évalués pour la saison sèche s’élèvent à 2391270 m3 pour une superficie de 202 ha de riz et une efficience théorique de 70 %. La ressource en eau constituée par les sources ne permet pas de satisfaire ce besoin, un recours à la nappe superficielle a donc été trouvé nécessaire.
Abstract : Underground water sources or emergencies are important ecosystems. Unfortunately, they are also the most threatened, poorly studied and poorly protected on the planet. The present study concerned the water sources of the irrigated perimeter of Sindou, used for the irrigation of agricultural speculations and aims at improving the knowledge of groundwater emergences in order to ensure their sustainable management. To this end, the methodological approach concerned firstly the diachronic study of the evolution of the agricultural surfaces which made it possible to determine the surface area of the study site, to make an inventory of the water sources, and to assess the evolution of the agricultural surfaces. It emerged that the surface area of the irrigated perimeter of Sindou is 256.3 ha, sheltering 12 underground springs. Moreover, the evolution of cultivated areas from 1995 to 2020 is marked by a trend that is globally decreasing. Secondly, it was a question of explaining the conditions of emergence of the springs through the study of the geological, tectonic, hydrogeological, geomorphological context, the calco-carbonic balance and the relative ages of the waters. It emerges that the intrusion of the CMA (Yendéré Anatectic Metamorphic Complex) would be accompanied by fracturing phenomena that would lead to the emergence of these waters giving rise to the emergence zones consisting of springs n°1, n°2, n°3, n°7, n°8, n°9 and n°11. The topographic sections carried out near springs n°10, n°4, n°5, n°6 show a sudden change in slope followed by the outcrop of the Birimian base, justifying the flow of water at the level of the fractured sandstones on the surface. On the basis of the hydrochemical study, all the water from these springs is suitable for agriculture and would be recent water coming from rainwater, surface water and groundwater (Kawara-Sindou). Secondly, the quantitative study carried out reveals that the water sources constitute a water resource that can provide a flow rate equal to 65.55m3/h with a volume of water that can be mobilised of 235980 m3 for the dry season (150 days). The determination of the hydrodynamic parameters showed an average transmissivity of 2.4.10-4m2/s and an average storage coefficient of SA=1.10-3 and SB=7.4.10-2. The estimated water needs for the dry season amount to 2391270 m3 for an area of 202 ha of rice and a theoretical efficiency of 70%. The water resource constituted by the springs does not allow to satisfy this need, a recourse to the surface water table was thus found necessary. |
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