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Auteur Farida Assita BORO |
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Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Amélioration des conditions WASH in school face au défi de la crise sanitaire COVID-19 à Ouagadougou au Burkina Faso / Farida Assita BORO
Titre de série : Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement Titre : Amélioration des conditions WASH in school face au défi de la crise sanitaire COVID-19 à Ouagadougou au Burkina Faso Type de document : texte imprimé Auteurs : Farida Assita BORO Année de publication : 2021 Importance : 75 p. Langues : Français (fre) Résumé : Dès le début de la pandémie COVID-19, le WASH a vite été placé au cœur de la riposte au niveau planétaire. Or, au Burkina Faso, les conditions d’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement en général et en milieu scolaire en particulier ne sont pas encore optimales. Dans un contexte où les taux d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène sont encore faibles avec des difficultés en termes de continuité du service pour l’eau potable, la mise en place de mesures appropriées telles que le lavage des mains constitue un véritable challenge. Il convient alors d’évaluer la capacité de riposte en termes de WASH des établissements scolaires face à la pandémie COVID-19. A cet effet, la présente étude portant sur le thème : « amélioration des conditions WASH in school face au défi de la crise sanitaire COVID-19 à Ouagadougou au Burkina Faso » a été réalisée sur l’initiative de l’association Kynarou-France, du 15 mars 2021 au 15 octobre 2021.
Au total, l’enquête a porté sur 93 établissements scolaires secondaires de la ville de Ouagadougou. La couverture en service d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et d’hygiène a été évaluée. Bien que toutes les écoles disposent au moins d’une source d’eau, le ratio d’élèves par point d’eau et la continuité du service d’approvisionnement en eau potable ne sont pas encore optimales : 78,58% des établissements privés et tous les établissements publics ont un ratio supérieur à celui de 150 élèves/point d’eau recommandé par l’Unicef. 88,88% des établissements publics et 54,76% des établissements privés n’ont pas un service d’approvisionnement continu en eau potable. En outre 86,67% des eaux de forages analysées dans les écoles contenaient des traces d’indicateurs de contamination fécale. Ces eaux ne sont donc pas conformes aux normes de potabilité de l’eau (Directives OMS) en vigueur au Burkina. En termes de couverture en assainissement, toutes les écoles disposent au moins d’un bloc de latrines mais le ratio d’élèves par cabine et l’entretien des latrines ne sont pas conformes aux recommandations nationales/internationales en vigueur : 90,62% des écoles ont un ratio d’élèves par cabine supérieur à celui de 30 filles et 40garçons par cabine recommandé à l’échelle nationale. De même 91,4% des latrines ne sont pas bien entretenues. Ces différents facteurs ne favorisent pas la distanciation physique et la protection des élèves par rapport aux surfaces portant des gouttelettes respiratoires susceptibles de transmettre le virus de la COVID-19. En termes d’accès à l’hygiène, 96,78% des écoles avaient au moins un dispositif de lavage des mains fonctionnel. Cependant seulement 12,9% des dispositifs sont alimentés en eau, et aucun ne disposant de savon. De plus, dans toutes les écoles enquêtées on constate que le port du masque et les règles de distanciation sociale ne sont plus observées par les élèves. Toutes ces évidences démontrent un réel besoin de renforcer et d’optimiser la riposte à la COVID-19 en milieu scolaire, ce à travers une meilleure gestion des infrastructures WASH existantes à l’échelle de chaque établissement scolaire et la conciliation des interventions de tous les acteurs impliqués.
Abstract : From the start of the COVID-19 pandemic, WASH quickly became central to the global response. However, in Burkina Faso, the conditions of access to drinking water, hygiene and sanitation in general and in schools in particular are not yet optimal. In a context where the rates of access to water, sanitation and hygiene are still low with difficulties in terms of continuity of service for drinking water, the implementation of appropriate measures such as hand washing constitutes a real challenge. It is necessary to assess the WASH response capacity of schools in the face of the COVID-19 pandemic. To this end, this study on the theme: "improving WASH conditions at school in the face of the challenge of the COVID-19 health crisis in Ouagadougou in Burkina Faso" was carried out at the initiative of the Kynarou association. -France, from March 15, 2021 to October 15, 2021.
In total, the survey covered 93 secondary schools in the city of Ouagadougou. The coverage of drinking water supply, sanitation and hygiene services was assessed. Although all schools have at least one water source, the ratio of pupils per water point and the continuity of the drinking water supply service are not yet optimal: 78.58% of private establishments and all public establishments have a ratio greater than that of 150 pupils / water point recommended by Unicef. 88.88% of public establishments and 54.76% of private establishments do not have a continuous drinking water supply service. In addition, 86.67% of the well water analyzed in the schools contained traces of indicators of faecal contamination. This water does not therefore comply with the drinking water standards (WHO Directives) in force in Burkina.
In terms sanitation coverage, all schools have at least one block of latrines but the ratio of pupils per cabin and the maintenance of the latrines do not comply with the national / international recommendations in force: 90.62% of schools have a ratio of pupils per cubicle greater than the nationally recommended 30 girls / 40 boys / cubicle and 91.4% of latrines are not well maintained. These precarious conditions are not favourable for the physical distancing and protection of students from surfaces bearing respiratory droplets. In terms of access to hygiene, 96.78% of schools had at least one functional hand washing machine, however 82.02% have neither water nor soap and 12.9% have water but no soap. In addition, in all the schools surveyed, we notice that the students no longer wear the mask and do not observe the rules of social distancing. Having infrastructure is therefore a necessary but not sufficient condition to ensure access to WASH in schools and the WASH response to the COVID-19 pandemic. It is imperative that schools can review their management of WASH infrastructure and reconcile the intervention of all the actors involved.Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Amélioration des conditions WASH in school face au défi de la crise sanitaire COVID-19 à Ouagadougou au Burkina Faso [texte imprimé] / Farida Assita BORO . - 2021 . - 75 p.
Langues : Français (fre)
Résumé : Dès le début de la pandémie COVID-19, le WASH a vite été placé au cœur de la riposte au niveau planétaire. Or, au Burkina Faso, les conditions d’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement en général et en milieu scolaire en particulier ne sont pas encore optimales. Dans un contexte où les taux d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène sont encore faibles avec des difficultés en termes de continuité du service pour l’eau potable, la mise en place de mesures appropriées telles que le lavage des mains constitue un véritable challenge. Il convient alors d’évaluer la capacité de riposte en termes de WASH des établissements scolaires face à la pandémie COVID-19. A cet effet, la présente étude portant sur le thème : « amélioration des conditions WASH in school face au défi de la crise sanitaire COVID-19 à Ouagadougou au Burkina Faso » a été réalisée sur l’initiative de l’association Kynarou-France, du 15 mars 2021 au 15 octobre 2021.
Au total, l’enquête a porté sur 93 établissements scolaires secondaires de la ville de Ouagadougou. La couverture en service d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et d’hygiène a été évaluée. Bien que toutes les écoles disposent au moins d’une source d’eau, le ratio d’élèves par point d’eau et la continuité du service d’approvisionnement en eau potable ne sont pas encore optimales : 78,58% des établissements privés et tous les établissements publics ont un ratio supérieur à celui de 150 élèves/point d’eau recommandé par l’Unicef. 88,88% des établissements publics et 54,76% des établissements privés n’ont pas un service d’approvisionnement continu en eau potable. En outre 86,67% des eaux de forages analysées dans les écoles contenaient des traces d’indicateurs de contamination fécale. Ces eaux ne sont donc pas conformes aux normes de potabilité de l’eau (Directives OMS) en vigueur au Burkina. En termes de couverture en assainissement, toutes les écoles disposent au moins d’un bloc de latrines mais le ratio d’élèves par cabine et l’entretien des latrines ne sont pas conformes aux recommandations nationales/internationales en vigueur : 90,62% des écoles ont un ratio d’élèves par cabine supérieur à celui de 30 filles et 40garçons par cabine recommandé à l’échelle nationale. De même 91,4% des latrines ne sont pas bien entretenues. Ces différents facteurs ne favorisent pas la distanciation physique et la protection des élèves par rapport aux surfaces portant des gouttelettes respiratoires susceptibles de transmettre le virus de la COVID-19. En termes d’accès à l’hygiène, 96,78% des écoles avaient au moins un dispositif de lavage des mains fonctionnel. Cependant seulement 12,9% des dispositifs sont alimentés en eau, et aucun ne disposant de savon. De plus, dans toutes les écoles enquêtées on constate que le port du masque et les règles de distanciation sociale ne sont plus observées par les élèves. Toutes ces évidences démontrent un réel besoin de renforcer et d’optimiser la riposte à la COVID-19 en milieu scolaire, ce à travers une meilleure gestion des infrastructures WASH existantes à l’échelle de chaque établissement scolaire et la conciliation des interventions de tous les acteurs impliqués.
Abstract : From the start of the COVID-19 pandemic, WASH quickly became central to the global response. However, in Burkina Faso, the conditions of access to drinking water, hygiene and sanitation in general and in schools in particular are not yet optimal. In a context where the rates of access to water, sanitation and hygiene are still low with difficulties in terms of continuity of service for drinking water, the implementation of appropriate measures such as hand washing constitutes a real challenge. It is necessary to assess the WASH response capacity of schools in the face of the COVID-19 pandemic. To this end, this study on the theme: "improving WASH conditions at school in the face of the challenge of the COVID-19 health crisis in Ouagadougou in Burkina Faso" was carried out at the initiative of the Kynarou association. -France, from March 15, 2021 to October 15, 2021.
In total, the survey covered 93 secondary schools in the city of Ouagadougou. The coverage of drinking water supply, sanitation and hygiene services was assessed. Although all schools have at least one water source, the ratio of pupils per water point and the continuity of the drinking water supply service are not yet optimal: 78.58% of private establishments and all public establishments have a ratio greater than that of 150 pupils / water point recommended by Unicef. 88.88% of public establishments and 54.76% of private establishments do not have a continuous drinking water supply service. In addition, 86.67% of the well water analyzed in the schools contained traces of indicators of faecal contamination. This water does not therefore comply with the drinking water standards (WHO Directives) in force in Burkina.
In terms sanitation coverage, all schools have at least one block of latrines but the ratio of pupils per cabin and the maintenance of the latrines do not comply with the national / international recommendations in force: 90.62% of schools have a ratio of pupils per cubicle greater than the nationally recommended 30 girls / 40 boys / cubicle and 91.4% of latrines are not well maintained. These precarious conditions are not favourable for the physical distancing and protection of students from surfaces bearing respiratory droplets. In terms of access to hygiene, 96.78% of schools had at least one functional hand washing machine, however 82.02% have neither water nor soap and 12.9% have water but no soap. In addition, in all the schools surveyed, we notice that the students no longer wear the mask and do not observe the rules of social distancing. Having infrastructure is therefore a necessary but not sufficient condition to ensure access to WASH in schools and the WASH response to the COVID-19 pandemic. It is imperative that schools can review their management of WASH infrastructure and reconcile the intervention of all the actors involved.Exemplaires(0)
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