Titre de série : |
Mémoire Master Spécialisé GSE |
Titre : |
Contribution des activités d’eau-hygiène-assainissement de la Croix-Rouge Togolaise dans la Région des Plateaux à l’amélioration de la santé des populations |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Koffi Ganyo Viwalé ATCHOU |
Année de publication : |
2009 |
Importance : |
66p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
La réduction de la pauvreté dans les États est l’axe stratégique principal de la politique de développement. Au Togo, beaucoup de projets sont initiés dans ce sens comme celui piloté par la Croix-Rouge Togolaise « Promotion de la santé de la famille par l’action communautaire dans les Régions des Savanes et des Plateaux du Togo ». La présente étude a pour but d’étudier la contribution réelle, un an après la fin du Projet, sur la santé des populations.
Tout en respectant les normes d’installations des ouvrages prévues par les services Étatiques compétents, le Projet a contribué à réaliser 584 latrines à fosses ventilées et 29 points d’eau (forages) dans 37 localités. Outres ces ouvrages, le Projet a formé des volontaires communautaires, a mis en place des comités Eau et comité Hygiène, a organisé des causeries éducatives et des activités de salubrité.
L’impact général du Projet est positif surtout pour les populations rurales. En effet, on note une adhésion massive des populations aux latrines familiales (en moyenne une latrine est utilisée par 2,8 ménages soit 22 personnes), avec un taux moyen de fréquentation des latrines de 70 % par les populations. La distance moyenne parcourue par les ménages jusqu’aux points d’eau potable est de 214 mètres, sauf dans les centres semi-urbains vastes et peuplés où la moyenne excède 300 mètres.
On note également qu’en moyenne le taux de desserte (61 % des ménages enquêtés) est supérieur au taux de couverture (39 %) : cet intérêt des populations pour les points d’eau potable se traduit par leur utilisation particulière pour l’eau de boisson, avec une préférence à d’autres sources d’approvisionnement en eau (rivière surtout) pour la cuisine et l’hygiène corporelle. Ceci conduit à une moyenne de 10 litres/jour/personne d’eau de forage. La fréquentation des points d’eau potable est plus basse en saison pluvieuse qu’en saison sèche.
Sur le plan de la santé, l’étude des cas cumulés de Diarrhée, Dysenterie et Parasitose intestinale montre une tendance à la baisse, quoique tardive dans certaines localités, au regard de la durée du Projet. Cela traduit selon les localités, aussi bien une baisse des cas de ces maladies, qu’une réussite dans la sensibilisation à la fréquentation des centres de santé. On note aussi de bonnes habitudes d’hygiène : pour les ménages enquêtés, 96 % ont un récipient contenant l’eau potable fermé, le lavage des mains après défécation est effectif dans 81 %, la cour de 94% est propre.
Le bilan du projet apparaît alors positif dans sa globalité, spécialement dans les centres ruraux, mais des propositions dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations sont formulées. Il s’agit notamment de la poursuite de la sensibilisation à l’utilisation des points d’eau autant comme eau de boisson que pour la cuisine et l’hygiène corporelle, et ce, durant toutes les saisons de l’année. Dans les centres semi-urbains, l’apport du projet est moins marqué, et les prochains projets d’AEP pourraient s’orienter vers les Postes d’Eau Autonomes ou des mini adductions. |
Mémoire Master Spécialisé GSE. Contribution des activités d’eau-hygiène-assainissement de la Croix-Rouge Togolaise dans la Région des Plateaux à l’amélioration de la santé des populations [texte imprimé] / Koffi Ganyo Viwalé ATCHOU . - 2009 . - 66p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
La réduction de la pauvreté dans les États est l’axe stratégique principal de la politique de développement. Au Togo, beaucoup de projets sont initiés dans ce sens comme celui piloté par la Croix-Rouge Togolaise « Promotion de la santé de la famille par l’action communautaire dans les Régions des Savanes et des Plateaux du Togo ». La présente étude a pour but d’étudier la contribution réelle, un an après la fin du Projet, sur la santé des populations.
Tout en respectant les normes d’installations des ouvrages prévues par les services Étatiques compétents, le Projet a contribué à réaliser 584 latrines à fosses ventilées et 29 points d’eau (forages) dans 37 localités. Outres ces ouvrages, le Projet a formé des volontaires communautaires, a mis en place des comités Eau et comité Hygiène, a organisé des causeries éducatives et des activités de salubrité.
L’impact général du Projet est positif surtout pour les populations rurales. En effet, on note une adhésion massive des populations aux latrines familiales (en moyenne une latrine est utilisée par 2,8 ménages soit 22 personnes), avec un taux moyen de fréquentation des latrines de 70 % par les populations. La distance moyenne parcourue par les ménages jusqu’aux points d’eau potable est de 214 mètres, sauf dans les centres semi-urbains vastes et peuplés où la moyenne excède 300 mètres.
On note également qu’en moyenne le taux de desserte (61 % des ménages enquêtés) est supérieur au taux de couverture (39 %) : cet intérêt des populations pour les points d’eau potable se traduit par leur utilisation particulière pour l’eau de boisson, avec une préférence à d’autres sources d’approvisionnement en eau (rivière surtout) pour la cuisine et l’hygiène corporelle. Ceci conduit à une moyenne de 10 litres/jour/personne d’eau de forage. La fréquentation des points d’eau potable est plus basse en saison pluvieuse qu’en saison sèche.
Sur le plan de la santé, l’étude des cas cumulés de Diarrhée, Dysenterie et Parasitose intestinale montre une tendance à la baisse, quoique tardive dans certaines localités, au regard de la durée du Projet. Cela traduit selon les localités, aussi bien une baisse des cas de ces maladies, qu’une réussite dans la sensibilisation à la fréquentation des centres de santé. On note aussi de bonnes habitudes d’hygiène : pour les ménages enquêtés, 96 % ont un récipient contenant l’eau potable fermé, le lavage des mains après défécation est effectif dans 81 %, la cour de 94% est propre.
Le bilan du projet apparaît alors positif dans sa globalité, spécialement dans les centres ruraux, mais des propositions dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations sont formulées. Il s’agit notamment de la poursuite de la sensibilisation à l’utilisation des points d’eau autant comme eau de boisson que pour la cuisine et l’hygiène corporelle, et ce, durant toutes les saisons de l’année. Dans les centres semi-urbains, l’apport du projet est moins marqué, et les prochains projets d’AEP pourraient s’orienter vers les Postes d’Eau Autonomes ou des mini adductions. |
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