Titre de série : |
Mémoire FPL - Master Innovation et Développement des Sociétés |
Titre : |
Analyse de l’intégration des prix du riz importé et local : Quels effets sur la compétitivité du riz local et le bien-être des ménages ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Adamou BOUREIMA |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
42 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L’économie nigérienne dépend fortement des importations et notamment dans le domaine alimentaire où environ 2/3 du riz consommé dans le pays est importé malgré les potentialités de production du riz local. La consommation du riz importé est par ailleurs nettement plus observée en milieu urbain. Cette situation traduisant le manque de compétitivité du riz local face au riz importé est favorisée par la relative propension à consommer le riz importé dans les habitudes alimentaires des ménages principalement en milieu urbain et leur accès plus facile à cette denrée importée. Par ailleurs, les analyses indiquent que les prix des deux denrées (importée et locale) sont assez intégrés mais présentent une certaine stabilité jusqu'à la fin de l’année 2007 où la hausse était perceptible sous l’effet conjoint de facteurs structurels et conjoncturels à l’échelle mondiale.
Du fait que la hausse du prix du riz importé a un effet d’entrainement sur la hausse du prix du riz local, une inflation constatée sur le riz importé d’Asie, a un effet négatif sur le bien être des ménages urbains avec une aggravation du taux de pauvreté urbain de l’ordre de 1,7 point de pourcentage. Cette détérioration du bien-être est d’autant plus ressentie que les ménages urbains consacrent environ plus de 20% de leurs dépenses alimentaires à l’achat du riz. De manière plus nuancée, ce sont les ménages urbains à revenus moyens qui subissent le plus, l’effet de cette hausse des prix du riz sur les marchés. Il ressort des analyses, la nécessité de promouvoir la compétitivité du riz local à travers notamment l’amélioration de sa productivité et donc sa production, sa propension à être consommé par les ménages en augmentant la qualité de cette variété, l’organisation de la filière riz dans tous ses maillons allant de la production, à la transformation et la commercialisation pour un gain substantiel en devises. La forte implication de l’Etat est requise pour relever ces défis.
Abstract : The Nigerian economy depends on imports, particularly in the food sector, where about 2 / 3 of the rice consumed is imported into the country despite the potential of local rice production. Consumption of imported rice is also observed significantly more in urban areas. This reflected the lack of competitiveness of local rice against imported rice and is favored by the relative propensity to consume imported rice main urban households and the easier access to the imported food., the analysis indicate that the prices of both commodities (imported and local) are quite integrated but have some stability until the end of 2007 where the increase was noticeable in the combined effect of structural and conjectural factors.. The rising price of imported rice has a ripple effect on the rising price of local rice. So an inflation imported rice from Asia, has a negative effect on the welfare of urban households with a worsening the urban poverty rate of about 1.7 percentage points. This deterioration of well-being is all the more felt than urban households spend about 20% more of their food expenditures to purchase rice. And it is the middle-income urban households who suffer the most, the effect of the increase in rice prices.. The analysis shows the need to promote the competitiveness of local rice, in particular through improving productivity and thus its production, its propensity to be consumed by households by increasing the quality of this variety, the organization of rice sector in his all sub sector (production, processing and marketing) for a substantial gain in foreign currency. The strong political involvement is required to meet these challenges. |
Mémoire FPL - Master Innovation et Développement des Sociétés. Analyse de l’intégration des prix du riz importé et local : Quels effets sur la compétitivité du riz local et le bien-être des ménages ? [texte imprimé] / Adamou BOUREIMA . - 2014 . - 42 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
L’économie nigérienne dépend fortement des importations et notamment dans le domaine alimentaire où environ 2/3 du riz consommé dans le pays est importé malgré les potentialités de production du riz local. La consommation du riz importé est par ailleurs nettement plus observée en milieu urbain. Cette situation traduisant le manque de compétitivité du riz local face au riz importé est favorisée par la relative propension à consommer le riz importé dans les habitudes alimentaires des ménages principalement en milieu urbain et leur accès plus facile à cette denrée importée. Par ailleurs, les analyses indiquent que les prix des deux denrées (importée et locale) sont assez intégrés mais présentent une certaine stabilité jusqu'à la fin de l’année 2007 où la hausse était perceptible sous l’effet conjoint de facteurs structurels et conjoncturels à l’échelle mondiale.
Du fait que la hausse du prix du riz importé a un effet d’entrainement sur la hausse du prix du riz local, une inflation constatée sur le riz importé d’Asie, a un effet négatif sur le bien être des ménages urbains avec une aggravation du taux de pauvreté urbain de l’ordre de 1,7 point de pourcentage. Cette détérioration du bien-être est d’autant plus ressentie que les ménages urbains consacrent environ plus de 20% de leurs dépenses alimentaires à l’achat du riz. De manière plus nuancée, ce sont les ménages urbains à revenus moyens qui subissent le plus, l’effet de cette hausse des prix du riz sur les marchés. Il ressort des analyses, la nécessité de promouvoir la compétitivité du riz local à travers notamment l’amélioration de sa productivité et donc sa production, sa propension à être consommé par les ménages en augmentant la qualité de cette variété, l’organisation de la filière riz dans tous ses maillons allant de la production, à la transformation et la commercialisation pour un gain substantiel en devises. La forte implication de l’Etat est requise pour relever ces défis.
Abstract : The Nigerian economy depends on imports, particularly in the food sector, where about 2 / 3 of the rice consumed is imported into the country despite the potential of local rice production. Consumption of imported rice is also observed significantly more in urban areas. This reflected the lack of competitiveness of local rice against imported rice and is favored by the relative propensity to consume imported rice main urban households and the easier access to the imported food., the analysis indicate that the prices of both commodities (imported and local) are quite integrated but have some stability until the end of 2007 where the increase was noticeable in the combined effect of structural and conjectural factors.. The rising price of imported rice has a ripple effect on the rising price of local rice. So an inflation imported rice from Asia, has a negative effect on the welfare of urban households with a worsening the urban poverty rate of about 1.7 percentage points. This deterioration of well-being is all the more felt than urban households spend about 20% more of their food expenditures to purchase rice. And it is the middle-income urban households who suffer the most, the effect of the increase in rice prices.. The analysis shows the need to promote the competitiveness of local rice, in particular through improving productivity and thus its production, its propensity to be consumed by households by increasing the quality of this variety, the organization of rice sector in his all sub sector (production, processing and marketing) for a substantial gain in foreign currency. The strong political involvement is required to meet these challenges. |
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