Titre de série : |
Mémoire Master d'ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques |
Titre : |
Analyse prospective des séquences sèches pour la résilience de l’agriculture pluviale dans les zones semi-arides : cas de Kongoussi et Ouahigouya |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Moumouni OUEDRAOGO |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
108 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Dans l’optique de réduire la vulnérabilité des paysans dans la zone sahélienne du Burkina Faso et d’améliorer la sécurité alimentaire, le 2IE a entrepris plusieurs études. Cette étude menée dans les provinces du Bam et du Yatenga est l’une d’entre elles. Elle vise à réduire le risque pris par les paysans notamment en ce qui concerne les apparitions des poches de sécheresse et des dates de démarrage de saisons précoces. Pour cela, nous avons considéré qu’un jour est sec s’il ne reçoit pas au moins 1 mm de pluie. Les données pluviométriques observées sont les pluviométries de 1961 à 2013 pour Ouahigouya (Yatenga) et celles de 1960 à 2008 pour Kongoussi (Bam). Le risque lié aux poches de sécheresse a été calculé par la méthode des chaînes de Markov (via le logiciel Instat). D’après les résultats obtenus, les séquences sèches de plus de 7 jours qui sont considérées comme préjudiciables pour les cultures de la zone d’étude (mil, maïs, sorgho) s’observent en mai (début théorique de campagne) et en septembre mais à l’échelle de la saison les séquences sèches de ce type sont les moins fréquentes. Les épisodes secs les plus récurrents sont ceux inférieurs (ou égaux) à 5 jours ; cependant les variétés utilisées résistent bien à ce type de séquences sèches. Le critère agronomique de Sivakumar, nous a permis de faire l’historique des dates de début et de fin des saisons. Il en est ressorti que la saison commence en moyenne entre le 20 et le 25 juin dans les deux localités et prends fin au plus tôt dans la 3ème décade de septembre. Aussi, on retient de cet historique qu’un démarrage précoce de la saison des pluies indique une fin tardive et vice-versa. Les sorties du modèle CCCma-CanESM2 nous ont permis de faire les prévisions sur les dates probables de démarrage et de fin de la saison pour les années 2014 et 2015.
Abstract : In order to reduce the vulnerability of farmers in the Sahelian zone of Burkina Faso and to improve food security, scholars of 2IE have been undertaking several studies. This work that was conducted in the province of Bam and Yatenga is one of those studies. It aims at reducing the different risks faced by farmers ,particularly in period of dry spells and at the start of early season. In the framework of this study, we shall consider that a dry day when it does not receive at least 1 mm of rain. The observed rainfall data gathered in this paper date back from 1961 to 2013 as far as Ouahigouya (Yatenga) is concerned. As for Kongoussi (Bam), they date back from 1960 to 2008.The risk associated with dry spells was calculated by the method of Markov chains (through the Instat software). On the basis of the obtained results, the dry spells longer than 7 days and considered harmful to crops as millet, maize and sorghum are more likely to be observed in May (theoretical beginning of the rainy season ) and September; but throughout the rainy season such dry sequences are the least frequent ones. The most recurrent dry spells or sequences are those below (or equal) to 5 days. However, the varieties grown by farmers in the area where this work was conducted are resistant to these types of dry spells. Sivakumar’s Agronomic criteria allowed us to trace back the history of the start and the end of the seasons. It emerged that the season starts on average between the 20th and the 25th of June in both locations, and take an early end on the third decade of September. Therefore, we hold that this historic early start to the rainy season indicates a late end and mutually. The outputs of CCCma-CanESM2 model allowed us to make predictions about the probable dates of start and the end of the season for the years 2014 and 2015. |
Mémoire Master d'ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques. Analyse prospective des séquences sèches pour la résilience de l’agriculture pluviale dans les zones semi-arides : cas de Kongoussi et Ouahigouya [texte imprimé] / Moumouni OUEDRAOGO . - 2014 . - 108 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Dans l’optique de réduire la vulnérabilité des paysans dans la zone sahélienne du Burkina Faso et d’améliorer la sécurité alimentaire, le 2IE a entrepris plusieurs études. Cette étude menée dans les provinces du Bam et du Yatenga est l’une d’entre elles. Elle vise à réduire le risque pris par les paysans notamment en ce qui concerne les apparitions des poches de sécheresse et des dates de démarrage de saisons précoces. Pour cela, nous avons considéré qu’un jour est sec s’il ne reçoit pas au moins 1 mm de pluie. Les données pluviométriques observées sont les pluviométries de 1961 à 2013 pour Ouahigouya (Yatenga) et celles de 1960 à 2008 pour Kongoussi (Bam). Le risque lié aux poches de sécheresse a été calculé par la méthode des chaînes de Markov (via le logiciel Instat). D’après les résultats obtenus, les séquences sèches de plus de 7 jours qui sont considérées comme préjudiciables pour les cultures de la zone d’étude (mil, maïs, sorgho) s’observent en mai (début théorique de campagne) et en septembre mais à l’échelle de la saison les séquences sèches de ce type sont les moins fréquentes. Les épisodes secs les plus récurrents sont ceux inférieurs (ou égaux) à 5 jours ; cependant les variétés utilisées résistent bien à ce type de séquences sèches. Le critère agronomique de Sivakumar, nous a permis de faire l’historique des dates de début et de fin des saisons. Il en est ressorti que la saison commence en moyenne entre le 20 et le 25 juin dans les deux localités et prends fin au plus tôt dans la 3ème décade de septembre. Aussi, on retient de cet historique qu’un démarrage précoce de la saison des pluies indique une fin tardive et vice-versa. Les sorties du modèle CCCma-CanESM2 nous ont permis de faire les prévisions sur les dates probables de démarrage et de fin de la saison pour les années 2014 et 2015.
Abstract : In order to reduce the vulnerability of farmers in the Sahelian zone of Burkina Faso and to improve food security, scholars of 2IE have been undertaking several studies. This work that was conducted in the province of Bam and Yatenga is one of those studies. It aims at reducing the different risks faced by farmers ,particularly in period of dry spells and at the start of early season. In the framework of this study, we shall consider that a dry day when it does not receive at least 1 mm of rain. The observed rainfall data gathered in this paper date back from 1961 to 2013 as far as Ouahigouya (Yatenga) is concerned. As for Kongoussi (Bam), they date back from 1960 to 2008.The risk associated with dry spells was calculated by the method of Markov chains (through the Instat software). On the basis of the obtained results, the dry spells longer than 7 days and considered harmful to crops as millet, maize and sorghum are more likely to be observed in May (theoretical beginning of the rainy season ) and September; but throughout the rainy season such dry sequences are the least frequent ones. The most recurrent dry spells or sequences are those below (or equal) to 5 days. However, the varieties grown by farmers in the area where this work was conducted are resistant to these types of dry spells. Sivakumar’s Agronomic criteria allowed us to trace back the history of the start and the end of the seasons. It emerged that the season starts on average between the 20th and the 25th of June in both locations, and take an early end on the third decade of September. Therefore, we hold that this historic early start to the rainy season indicates a late end and mutually. The outputs of CCCma-CanESM2 model allowed us to make predictions about the probable dates of start and the end of the season for the years 2014 and 2015. |
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