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Auteur Boureima SANON |
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Mémoire FPL - Master Innovation et Développement des Sociétés. Projet pilote de fourniture de semences améliorées de maïs par la Société Cotonnière du Gourma (SOCOMA) aux producteurs de coton de l’Est du Burkina Faso / Boureima SANON
Titre de série : Mémoire FPL - Master Innovation et Développement des Sociétés Titre : Projet pilote de fourniture de semences améliorées de maïs par la Société Cotonnière du Gourma (SOCOMA) aux producteurs de coton de l’Est du Burkina Faso Type de document : texte imprimé Auteurs : Boureima SANON Année de publication : 2012 Importance : 51 p. Langues : Français (fre) Résumé : Le Burkina Faso enclavé dans le bassin du fleuve Niger dont les réalités agro climatiques et les isohyètes le rende propice à la production du coton. Le pays a une forte histoire avec culture de rente, lui permettant de garder longtemps la première place de premier pays producteur de coton en Afrique après l’Egypte. L’importance socio-économique de la spéculation et des facteurs cités plus haut laisse prévoir une sorte de dépendance poussée de la majorité des populations et des politiques de développement au coton. Paradoxalement, une certaine opinion publique voit au coton principale culture de rente, la cause des problèmes de notre sous-développement agricole donc du développement global du pays.
Ainsi lors de la crise alimentaire des campagnes 2007 /2008 par exemple, les uns ont opiné sur la responsabilité d’une politique qui semble tout coton dans le pays tandis que les acteurs de la filière coton voient en leur filière, le principal moteur de l’évolution, du niveau d’équipements des exploitations agricoles au Burkina-Faso donc du développement du monde rural.
Ayant entamé et fait l’essentiel de notre carrière professionnelle dans cette filière cotonnière, nous avions aussi notre position dans ce débat. Nous nous sommes alors posé un certain nombre de questions mais surtout dit que nous pouvons proposer un juste milieu. Ce juste milieu pour cette situation de crise alimentaire nationale serait de dire de ne pas fourvoyer les filières de rentes notamment celle cotonnière au vu de son importance socio-économique, mais surtout de travailler à mieux l’impliquer dans l’objectif global d’assurer une disponibilité alimentaire pour l’ensemble de la population.
Le choix du maïs s’est rapidement imposé au vu des réalités agro climatiques et pour les raisons suivantes, il s’adapte à nos sols tout en étant l’une des spéculations les plus rependues. , Il présente enfin une marge de progression en termes de productivité assez élevée. Il s’est agi de proposer à travers notre partenaire un schéma pilote d’accompagnement de la politique de production alimentaire par une société cotonnière qui a normalement une vocation autre.
L’approche a consisté à travers une revue bibliographique, des enquêtes individuelles, des focus groups de connaitre l’existant des exploitations à base coton et de leurs producteurs, leurs besoins et les perspectives. Elle a permis de recueillir des informations avec de très grands détails auprès des acteurs et toutes les parties prenantes cibles .
? Le caractère très prononcé de polyculture de des exploitations agricoles, une exploitation plusieurs spéculations agricoles ;
? La corrélation directe positive entre niveau de production cotonnière et quantité de céréales (accessibilités aux intrants coton et aux formations);
? La corrélation directe positive entre niveau d’équipements et pratiques avec le niveau de production ;
? Persistance d’anciennes pratiques paysannes, non adoption de semences plus performantes, mais aussi inaccessibles pour certains ;
? Quasi absence d’encadrement donc de formations sur les BPA pour les spéculations non coton pour la majorité des producteurs ;
? Absence de stratégie formelle de commercialisation pour les productions alimentaires
Ainsi les réflexions ont porté sur la mise en place d’un projet pilote d’accompagnement de ces exploitations dans la production céréalière et l’existant avec la société cotonnière impliquant l’ensemble des acteurs de la localité pour donner plus de chance de réussite.
Le projet pilote apporte des expertises extérieures en terme de formations sur des besoins de renforcements, la mise en place d’un fond intrant pour faciliter l’accès aux intrants des producteurs cibles, la fourniture de semences les premières années une équipe de projet, des équipements, la mobilisation de certains cadre de la SOCOMA comme leur contributions et enfin la mise en relation commerciale pour profiter des prix optimaux.Mémoire FPL - Master Innovation et Développement des Sociétés. Projet pilote de fourniture de semences améliorées de maïs par la Société Cotonnière du Gourma (SOCOMA) aux producteurs de coton de l’Est du Burkina Faso [texte imprimé] / Boureima SANON . - 2012 . - 51 p.
Langues : Français (fre)
Résumé : Le Burkina Faso enclavé dans le bassin du fleuve Niger dont les réalités agro climatiques et les isohyètes le rende propice à la production du coton. Le pays a une forte histoire avec culture de rente, lui permettant de garder longtemps la première place de premier pays producteur de coton en Afrique après l’Egypte. L’importance socio-économique de la spéculation et des facteurs cités plus haut laisse prévoir une sorte de dépendance poussée de la majorité des populations et des politiques de développement au coton. Paradoxalement, une certaine opinion publique voit au coton principale culture de rente, la cause des problèmes de notre sous-développement agricole donc du développement global du pays.
Ainsi lors de la crise alimentaire des campagnes 2007 /2008 par exemple, les uns ont opiné sur la responsabilité d’une politique qui semble tout coton dans le pays tandis que les acteurs de la filière coton voient en leur filière, le principal moteur de l’évolution, du niveau d’équipements des exploitations agricoles au Burkina-Faso donc du développement du monde rural.
Ayant entamé et fait l’essentiel de notre carrière professionnelle dans cette filière cotonnière, nous avions aussi notre position dans ce débat. Nous nous sommes alors posé un certain nombre de questions mais surtout dit que nous pouvons proposer un juste milieu. Ce juste milieu pour cette situation de crise alimentaire nationale serait de dire de ne pas fourvoyer les filières de rentes notamment celle cotonnière au vu de son importance socio-économique, mais surtout de travailler à mieux l’impliquer dans l’objectif global d’assurer une disponibilité alimentaire pour l’ensemble de la population.
Le choix du maïs s’est rapidement imposé au vu des réalités agro climatiques et pour les raisons suivantes, il s’adapte à nos sols tout en étant l’une des spéculations les plus rependues. , Il présente enfin une marge de progression en termes de productivité assez élevée. Il s’est agi de proposer à travers notre partenaire un schéma pilote d’accompagnement de la politique de production alimentaire par une société cotonnière qui a normalement une vocation autre.
L’approche a consisté à travers une revue bibliographique, des enquêtes individuelles, des focus groups de connaitre l’existant des exploitations à base coton et de leurs producteurs, leurs besoins et les perspectives. Elle a permis de recueillir des informations avec de très grands détails auprès des acteurs et toutes les parties prenantes cibles .
? Le caractère très prononcé de polyculture de des exploitations agricoles, une exploitation plusieurs spéculations agricoles ;
? La corrélation directe positive entre niveau de production cotonnière et quantité de céréales (accessibilités aux intrants coton et aux formations);
? La corrélation directe positive entre niveau d’équipements et pratiques avec le niveau de production ;
? Persistance d’anciennes pratiques paysannes, non adoption de semences plus performantes, mais aussi inaccessibles pour certains ;
? Quasi absence d’encadrement donc de formations sur les BPA pour les spéculations non coton pour la majorité des producteurs ;
? Absence de stratégie formelle de commercialisation pour les productions alimentaires
Ainsi les réflexions ont porté sur la mise en place d’un projet pilote d’accompagnement de ces exploitations dans la production céréalière et l’existant avec la société cotonnière impliquant l’ensemble des acteurs de la localité pour donner plus de chance de réussite.
Le projet pilote apporte des expertises extérieures en terme de formations sur des besoins de renforcements, la mise en place d’un fond intrant pour faciliter l’accès aux intrants des producteurs cibles, la fourniture de semences les premières années une équipe de projet, des équipements, la mobilisation de certains cadre de la SOCOMA comme leur contributions et enfin la mise en relation commerciale pour profiter des prix optimaux.Exemplaires(0)
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