Titre de série : |
Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE |
Titre : |
Pollution agricole des eaux : études de cas de la contamination des eaux souterraines par les pesticides en régions agricoles en côte d’ivoire et de la pollution des eaux dans le bassin du Nakanbé : cas des réservoirs de Loumbila et de Mogtédo (BURKINA FASO) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Soumana Zeinabou AMADOU / BOUBACAR |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
58p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Une des conséquences environnementales majeures de l’agriculture intensive actuelle est la dégradation de la qualité des eaux de surface et souterraines, du fait de la dissémination des intrants agricoles, notamment les engrais et les produits phytosanitaires. Par l’effet de différents mécanismes (eaux de ruissellement, infiltration, volatilisation, absorption par les plantes, etc.), ces substances indésirables se retrouvent dans l’environnement atteignant différents milieux tels que les sols, les ressources en eau, l’atmosphère, voire l’homme à travers la chaîne alimentaire. Les pollutions diffuses d’origine agricole constituent de nos jours une des préoccupations majeures pour la préservation des ressources en eau. Comme il apparaît à travers des nombreuses études réalisées, ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur ces dernières années avec l’évolution des technologies et des pratiques agricoles. Il apparaît alarmant dans de nombreuses régions agricoles notamment en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. En effet, en Côte d’Ivoire , les cultures maraîchères et les plantations d’ananas, de café, de cacao et de bananes, par leur sensibilité aux nématodes, aux champignons et aux insectes, sont soumises à des traitements chimiques très intensifs, notamment aux nématicides et aux fongicides. Cela a eu pour conséquence la contamination des eaux souterraines notamment des puits, au niveau desquels divers types de résidus de pesticides (organochlorés, organophosphatés, carbamates …) ont été détectés. De même au Burkina Faso, l’application excessive des engrais (NPK, NPKSB) sur des parcelles agricoles situées à proximité des réservoirs d’eau a conduit à l’eutrophisation des eaux de ces réservoirs. L'eutrophisation, constitue l’un des problèmes majeurs lié aux nutriments. Elle se produit lorsque l'eau s'enrichit artificiellement et excessivement en nutriments, provoquant une croissance anormale de la végétation. Elle peut être déclenchée par l'écoulement des engrais chimiques depuis les terres cultivées. Le processus d'eutrophisation entraîne des odeurs désagréables, une prolifération d'algues vertes, l'épuisement des réserves d'oxygène des eaux profondes et des modifications de la composition chimique de l'eau. Quant aux produits phytosanitaires, du fait de leur rémanence et de leur persistance, ils peuvent s’accumuler dans l’eau et freiner les processus d’autoépuration. De ce fait, ils peuvent se concentrer dans les organismes en bout de chaîne alimentaire, par bio-accumulation.
D’une manière générale, les pollutions d’origine agricole sont dues à l’usage irrationnel des intrants agricoles (pesticides et engrais). De ce fait, il convient d’adopter une meilleure gestion de ces intrants afin de préserver la qualité des eaux (superficielle et souterraines). |
Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE. Pollution agricole des eaux : études de cas de la contamination des eaux souterraines par les pesticides en régions agricoles en côte d’ivoire et de la pollution des eaux dans le bassin du Nakanbé : cas des réservoirs de Loumbila et de Mogtédo (BURKINA FASO) [texte imprimé] / Soumana Zeinabou AMADOU / BOUBACAR . - 2008 . - 58p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Une des conséquences environnementales majeures de l’agriculture intensive actuelle est la dégradation de la qualité des eaux de surface et souterraines, du fait de la dissémination des intrants agricoles, notamment les engrais et les produits phytosanitaires. Par l’effet de différents mécanismes (eaux de ruissellement, infiltration, volatilisation, absorption par les plantes, etc.), ces substances indésirables se retrouvent dans l’environnement atteignant différents milieux tels que les sols, les ressources en eau, l’atmosphère, voire l’homme à travers la chaîne alimentaire. Les pollutions diffuses d’origine agricole constituent de nos jours une des préoccupations majeures pour la préservation des ressources en eau. Comme il apparaît à travers des nombreuses études réalisées, ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur ces dernières années avec l’évolution des technologies et des pratiques agricoles. Il apparaît alarmant dans de nombreuses régions agricoles notamment en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. En effet, en Côte d’Ivoire , les cultures maraîchères et les plantations d’ananas, de café, de cacao et de bananes, par leur sensibilité aux nématodes, aux champignons et aux insectes, sont soumises à des traitements chimiques très intensifs, notamment aux nématicides et aux fongicides. Cela a eu pour conséquence la contamination des eaux souterraines notamment des puits, au niveau desquels divers types de résidus de pesticides (organochlorés, organophosphatés, carbamates …) ont été détectés. De même au Burkina Faso, l’application excessive des engrais (NPK, NPKSB) sur des parcelles agricoles situées à proximité des réservoirs d’eau a conduit à l’eutrophisation des eaux de ces réservoirs. L'eutrophisation, constitue l’un des problèmes majeurs lié aux nutriments. Elle se produit lorsque l'eau s'enrichit artificiellement et excessivement en nutriments, provoquant une croissance anormale de la végétation. Elle peut être déclenchée par l'écoulement des engrais chimiques depuis les terres cultivées. Le processus d'eutrophisation entraîne des odeurs désagréables, une prolifération d'algues vertes, l'épuisement des réserves d'oxygène des eaux profondes et des modifications de la composition chimique de l'eau. Quant aux produits phytosanitaires, du fait de leur rémanence et de leur persistance, ils peuvent s’accumuler dans l’eau et freiner les processus d’autoépuration. De ce fait, ils peuvent se concentrer dans les organismes en bout de chaîne alimentaire, par bio-accumulation.
D’une manière générale, les pollutions d’origine agricole sont dues à l’usage irrationnel des intrants agricoles (pesticides et engrais). De ce fait, il convient d’adopter une meilleure gestion de ces intrants afin de préserver la qualité des eaux (superficielle et souterraines). |
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