Titre de série : |
Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE |
Titre : |
Gestion des ressources en eau au Burkina Faso : problèmes de mobilisation, de distribution et impacts des aménagements des barrages |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mahamoudou SYLLA |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
41p. |
Note générale : |
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Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L'eau est au coeur des préoccupations des populations, qu'il s'agisse de l'accès à l'eau potable, de la pratique de cultures pluviales ou de l'irrigation et de l'abreuvage des animaux, de l'activité industrielle ou encore de la production d'énergie. D’énormes investissements ont été effectués pour la mobilisation des ressources en eau de surface, par la construction de grands et de petits barrages d'aménagement de périmètres irrigués, mais aussi à la mobilisation des eaux souterraines par des forages ou des puits modernes destinés à la boisson et aux usages domestiques.
La gestion de cette ressource est confrontée à des difficultés qui sont d’ordre climatique et anthropique, provoquant ainsi une perte énorme de l’eau mobilisée. Le Burkina est un pays sahélien avec une pluviométrie en baisse, ne permettant plus de remplir les retenus d’eau (barrages) et l’eau qui y circule est assujettie à des influences négatives ne permettent pas une disponibilité de l’eau en quantité et en qualité. Ces phénomènes sont :
la température qui ne cesse de croître induisant l’évaporation des plans d’eau par le réchauffement ;
la pollution, qu’elle soit industrielle, soit agricole, soit domestique, pose le problème de la qualité des eaux et de leur coût de traitement ;
l’ensablement des cours d’eau dû à l’érosion et au ruissellement accru des eaux de surface entrainent le comblement des retenus d’eaux.
La disponibilité de l’eau n’étant pas garantie en tout lieu, son partage entre différents utilisateurs entraîne parfois des conflits. La croissance perpétuelle de la démographie dont la satisfaction des besoins est primordiale, la demande d’eau en irrigation qui demeure la plus grande consommatrice d’eau est en augmentation par l’aménagement de nouvelles terres irrigables, les besoins industriels, sont autant de pression sur les ressources en eau. L’accès à l’eau étant coûteux, sa distribution est soumise à des redevances qui parfois limitent des usagers.
La construction des barrages n’est pas sans conséquences néfastes sur le milieu naturel par le ralentissement des eaux en aval, l’accumulation des sédiments, la prolifération des plantes aquatiques. Les barrages constituent aussi un réservoir propre aux vecteurs de transmission des maladies hydriques. |
Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE. Gestion des ressources en eau au Burkina Faso : problèmes de mobilisation, de distribution et impacts des aménagements des barrages [texte imprimé] / Mahamoudou SYLLA . - 2008 . - 41p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
L'eau est au coeur des préoccupations des populations, qu'il s'agisse de l'accès à l'eau potable, de la pratique de cultures pluviales ou de l'irrigation et de l'abreuvage des animaux, de l'activité industrielle ou encore de la production d'énergie. D’énormes investissements ont été effectués pour la mobilisation des ressources en eau de surface, par la construction de grands et de petits barrages d'aménagement de périmètres irrigués, mais aussi à la mobilisation des eaux souterraines par des forages ou des puits modernes destinés à la boisson et aux usages domestiques.
La gestion de cette ressource est confrontée à des difficultés qui sont d’ordre climatique et anthropique, provoquant ainsi une perte énorme de l’eau mobilisée. Le Burkina est un pays sahélien avec une pluviométrie en baisse, ne permettant plus de remplir les retenus d’eau (barrages) et l’eau qui y circule est assujettie à des influences négatives ne permettent pas une disponibilité de l’eau en quantité et en qualité. Ces phénomènes sont :
la température qui ne cesse de croître induisant l’évaporation des plans d’eau par le réchauffement ;
la pollution, qu’elle soit industrielle, soit agricole, soit domestique, pose le problème de la qualité des eaux et de leur coût de traitement ;
l’ensablement des cours d’eau dû à l’érosion et au ruissellement accru des eaux de surface entrainent le comblement des retenus d’eaux.
La disponibilité de l’eau n’étant pas garantie en tout lieu, son partage entre différents utilisateurs entraîne parfois des conflits. La croissance perpétuelle de la démographie dont la satisfaction des besoins est primordiale, la demande d’eau en irrigation qui demeure la plus grande consommatrice d’eau est en augmentation par l’aménagement de nouvelles terres irrigables, les besoins industriels, sont autant de pression sur les ressources en eau. L’accès à l’eau étant coûteux, sa distribution est soumise à des redevances qui parfois limitent des usagers.
La construction des barrages n’est pas sans conséquences néfastes sur le milieu naturel par le ralentissement des eaux en aval, l’accumulation des sédiments, la prolifération des plantes aquatiques. Les barrages constituent aussi un réservoir propre aux vecteurs de transmission des maladies hydriques. |
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