| Titre de série : |
Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE |
| Titre : |
Modélisation bioéconomique du bassin versant du Bani |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Donissongou Dimitri SORO |
| Année de publication : |
2011 |
| Importance : |
44p. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
Le bassin versant du Bani à l’instar des autres bassins transfrontaliers d’Afrique de l’Ouest est une terre de fragilité environnementale et d’instabilité climatique. Pour tenter de comprendre et d’apporter des solutions à cet état de fait, cette étude a été initiée. Elle a pour objectif principal de concevoir un modèle hydro-économique pour une prospective sur la gestion du bassin. Précisément, il s’agit d’étudier l’assolement des terres suivant l’évolution de la population et son impact sur le ruissèlement dans le bassin. Pour atteindre les objectifs de l'étude, la programmation mathématique à l’aide du logiciel GAMS a été utilisée. Afin de mieux conduire l’étude, le bassin versant du Bani a été scindé en 12 sous-bassins. Les simulations nous ont faits observer que le revenu augmente avec la population à l’échelle du bassin. De 186 milliards en 2011, il passera à 338 milliards en 2035 lorsque la population va doubler et lorsqu’elle triplera en 2050, il sera de 424 milliards. Cependant lorsqu’on rapporte ce revenu global par personne, il baisse. Actuellement, il est 44 930 FCFA. En 2035, il sera de 40 885 FCFA et lorsque la population va tripler, il sera de 34 146 FCFA. Aussi, on constate que lorsque la population augmente la superficie des cultures augmente au dépend de celle de la jachère. Cette augmentation de la surface des cultures augmente le ruissellement dans le bassin versant. On observe une saturation des terres au niveau des sous-bassins Talo et Korodougou d’où la valeur que prennent les terres marginales telles que les lithosols (plus de 70 000 FCFA par hectare) et le faible coût de la main d’œuvre. Cependant, dans les sous-bassins sud (Djibrila, Bougouni et Kouto) la main d’œuvre est une ressource limitante au développement agricole (2 500 FCFA/homme/jour).
Abstract : The Bani watershed, likes other transboundries basins from West Africa, is a land of fragile environmental and climatic instability. This study has been initiated in order to understand and provide solutions to this problem. Its main objective is to develop a model of water resources for a prospective management of basins. Specifically, it is to study the rotation of the land following the evolution of the population and its impact of runoff in the basin. To achieve the objectives of the study, modeling was done using the GAMS software. To better conduct the study, the Bani watershed was divided into 12 sub-basins. From simulations, we observed that income increases with the population across the basin. From 186 billion in 2011, it will increase to 338 billion in 2035 when the population will double and 424 billion when population will triple in 2050. But when reporting, the total income per person is declining. Presently, it is 44 930 FCFA. In 2035, it will be 40 885 FCFA and 34 146 FCFA when the population will triple. Also, we see that when the population increases, the cultivated surface area increases, depending on the area of fallow. This increase in crop area increased runoff on the watershed. There is a saturation of land at the sub-basins Korodougou and Talo, hence the marginal value taken by lands such as lithosols (over 70 000 FCFA per hectare) and the low cost of labor. However, in the southern sub-basins (Djibrila, and Bougouni Kouto) labor is a limiting resource for agricultural development (2500 FCFA / person / day). |
Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE. Modélisation bioéconomique du bassin versant du Bani [texte imprimé] / Donissongou Dimitri SORO . - 2011 . - 44p. Langues : Français ( fre)
| Résumé : |
Le bassin versant du Bani à l’instar des autres bassins transfrontaliers d’Afrique de l’Ouest est une terre de fragilité environnementale et d’instabilité climatique. Pour tenter de comprendre et d’apporter des solutions à cet état de fait, cette étude a été initiée. Elle a pour objectif principal de concevoir un modèle hydro-économique pour une prospective sur la gestion du bassin. Précisément, il s’agit d’étudier l’assolement des terres suivant l’évolution de la population et son impact sur le ruissèlement dans le bassin. Pour atteindre les objectifs de l'étude, la programmation mathématique à l’aide du logiciel GAMS a été utilisée. Afin de mieux conduire l’étude, le bassin versant du Bani a été scindé en 12 sous-bassins. Les simulations nous ont faits observer que le revenu augmente avec la population à l’échelle du bassin. De 186 milliards en 2011, il passera à 338 milliards en 2035 lorsque la population va doubler et lorsqu’elle triplera en 2050, il sera de 424 milliards. Cependant lorsqu’on rapporte ce revenu global par personne, il baisse. Actuellement, il est 44 930 FCFA. En 2035, il sera de 40 885 FCFA et lorsque la population va tripler, il sera de 34 146 FCFA. Aussi, on constate que lorsque la population augmente la superficie des cultures augmente au dépend de celle de la jachère. Cette augmentation de la surface des cultures augmente le ruissellement dans le bassin versant. On observe une saturation des terres au niveau des sous-bassins Talo et Korodougou d’où la valeur que prennent les terres marginales telles que les lithosols (plus de 70 000 FCFA par hectare) et le faible coût de la main d’œuvre. Cependant, dans les sous-bassins sud (Djibrila, Bougouni et Kouto) la main d’œuvre est une ressource limitante au développement agricole (2 500 FCFA/homme/jour).
Abstract : The Bani watershed, likes other transboundries basins from West Africa, is a land of fragile environmental and climatic instability. This study has been initiated in order to understand and provide solutions to this problem. Its main objective is to develop a model of water resources for a prospective management of basins. Specifically, it is to study the rotation of the land following the evolution of the population and its impact of runoff in the basin. To achieve the objectives of the study, modeling was done using the GAMS software. To better conduct the study, the Bani watershed was divided into 12 sub-basins. From simulations, we observed that income increases with the population across the basin. From 186 billion in 2011, it will increase to 338 billion in 2035 when the population will double and 424 billion when population will triple in 2050. But when reporting, the total income per person is declining. Presently, it is 44 930 FCFA. In 2035, it will be 40 885 FCFA and 34 146 FCFA when the population will triple. Also, we see that when the population increases, the cultivated surface area increases, depending on the area of fallow. This increase in crop area increased runoff on the watershed. There is a saturation of land at the sub-basins Korodougou and Talo, hence the marginal value taken by lands such as lithosols (over 70 000 FCFA per hectare) and the low cost of labor. However, in the southern sub-basins (Djibrila, and Bougouni Kouto) labor is a limiting resource for agricultural development (2500 FCFA / person / day). |
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Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE. Modélisation bioéconomique du bassin versant du Bani
