Titre de série : |
Mémoire Master d’ingénierie Génie Civil |
Titre : |
Analyse des mécanismes de financements de l’habitat à Ouagadougou, dans le cadre de l’extension du Grand Ouaga |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Kossiwa TSIPOAKA |
Année de publication : |
2009 |
Importance : |
98p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
La ville de Ouagadougou, centre de l’administration politique et économique du Burkina Faso, s’étend aujourd’hui sur plus de 500 km² et sa zone d’influence couvre plus de 3000 km². Elle abrite plus de la moitié de la population urbaine nationale. Cette double dimension génère des difficultés dans la gestion urbaine et la concrétisation du droit au logement décent pour tous.
Conscient de cette situation, l’État burkinabè a, au fil du temps, selon les régimes politiques en place, essayé de contenir la crise de l’habitat qui se posait. Certaines périodes, comme celle de 1983 à1987, ont marqué l’histoire de l’habitat par leur dynamisme et leur efficacité.
Ces différentes réponses adoptées ont finalement abouti à une véritable disparité entre l’offre et la demande, créant ainsi une urbanisation différenciée. La ville présente alors deux visages : celle de la ville régulière et lotie à côté de celle de la zone d’habitat spontané, non aménagée.
Plusieurs études et opérations ont été initiées par les différents acteurs pour améliorer la situation. Malheureusement, la situation géographique, climatique et pédologique de la capitale la contraint à faire face à une faible mobilisation de ressources financières, malgré la politique dynamique des différents acteurs publics.
Il est alors important, dans ce cas d’associer, de manière intrinsèque les populations afin que leur participation puisse rendre pérennes les acquis des politiques mises en œuvre. Cela passera essentiellement par des prêts, spécialement initiés dans ce cadre.
Il faudrait aussi créer un contexte de recherche permanent sur la question de l’habitat, afin de mettre en place un mécanisme de gestion et aussi de prévention des différentes situations problématiques de l’habitat que peut générer une ville aussi tentaculaire que Ouagadougou.
Abstract : The town of Ouagadougou, Burkina Faso’s political and economic administrative center, extends today on more than 500 km ² and its influenced zone covers more than 3000 km ². It shelters more than the half of the national urban population. This double dimension generates difficulties in urban management and the concretization of the right of decent housing for all.
Conscious of this situation, the government has, through the time, according to the political regimes in place, tried to contain the crisis of the habitat which was posed. Certain periods, like 1983 to 1987, marked the history of the habitat by their dynamism and their effectiveness.
These various adopted answers finally led to a true disparity between supply and demand, thus creating a differentiated urbanization. The city presents two faces then: the regular and parceled city beside the zone of spontaneous housing, non made-up.
Several studies and operations were initiated by the different actors to improve the situation. Unfortunately, the geographical, climatic and pedological situation of the capital constrained it to face a weak mobilization of financial resources, in spite of the dynamic policy of the public actors.
Then, it is important, to associate, intrinsically, the populations so that their participation can make perennial the assets of the implemented politics. That will pass primarily by loans, especially initiated within this frame.
It would also be necessary to create a permanent context of research on the question of the habitat, in order to install a mechanism of management and prevention of the problematic situations of the habitat which can generate a vast city like Ouagadougou. |
Mémoire Master d’ingénierie Génie Civil. Analyse des mécanismes de financements de l’habitat à Ouagadougou, dans le cadre de l’extension du Grand Ouaga [texte imprimé] / Kossiwa TSIPOAKA . - 2009 . - 98p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
La ville de Ouagadougou, centre de l’administration politique et économique du Burkina Faso, s’étend aujourd’hui sur plus de 500 km² et sa zone d’influence couvre plus de 3000 km². Elle abrite plus de la moitié de la population urbaine nationale. Cette double dimension génère des difficultés dans la gestion urbaine et la concrétisation du droit au logement décent pour tous.
Conscient de cette situation, l’État burkinabè a, au fil du temps, selon les régimes politiques en place, essayé de contenir la crise de l’habitat qui se posait. Certaines périodes, comme celle de 1983 à1987, ont marqué l’histoire de l’habitat par leur dynamisme et leur efficacité.
Ces différentes réponses adoptées ont finalement abouti à une véritable disparité entre l’offre et la demande, créant ainsi une urbanisation différenciée. La ville présente alors deux visages : celle de la ville régulière et lotie à côté de celle de la zone d’habitat spontané, non aménagée.
Plusieurs études et opérations ont été initiées par les différents acteurs pour améliorer la situation. Malheureusement, la situation géographique, climatique et pédologique de la capitale la contraint à faire face à une faible mobilisation de ressources financières, malgré la politique dynamique des différents acteurs publics.
Il est alors important, dans ce cas d’associer, de manière intrinsèque les populations afin que leur participation puisse rendre pérennes les acquis des politiques mises en œuvre. Cela passera essentiellement par des prêts, spécialement initiés dans ce cadre.
Il faudrait aussi créer un contexte de recherche permanent sur la question de l’habitat, afin de mettre en place un mécanisme de gestion et aussi de prévention des différentes situations problématiques de l’habitat que peut générer une ville aussi tentaculaire que Ouagadougou.
Abstract : The town of Ouagadougou, Burkina Faso’s political and economic administrative center, extends today on more than 500 km ² and its influenced zone covers more than 3000 km ². It shelters more than the half of the national urban population. This double dimension generates difficulties in urban management and the concretization of the right of decent housing for all.
Conscious of this situation, the government has, through the time, according to the political regimes in place, tried to contain the crisis of the habitat which was posed. Certain periods, like 1983 to 1987, marked the history of the habitat by their dynamism and their effectiveness.
These various adopted answers finally led to a true disparity between supply and demand, thus creating a differentiated urbanization. The city presents two faces then: the regular and parceled city beside the zone of spontaneous housing, non made-up.
Several studies and operations were initiated by the different actors to improve the situation. Unfortunately, the geographical, climatic and pedological situation of the capital constrained it to face a weak mobilization of financial resources, in spite of the dynamic policy of the public actors.
Then, it is important, to associate, intrinsically, the populations so that their participation can make perennial the assets of the implemented politics. That will pass primarily by loans, especially initiated within this frame.
It would also be necessary to create a permanent context of research on the question of the habitat, in order to install a mechanism of management and prevention of the problematic situations of the habitat which can generate a vast city like Ouagadougou. |
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