Titre de série : | Mémoire FPL Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques | Titre : | Conception d’un modèle technique pour le pilotage de l’irrigation de complément à partir des bassins de collecte des eaux de ruissellement | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Ali ABBA | Année de publication : | 2013 | Importance : | 61p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | La présente étude est menée dans la partie sahélienne du Burkina Faso, zone particulièrement sensible comme l’ensemble du Sahel africain confronté depuis plusieurs décennies à des phénomènes de sécheresse et de désertification. En effet, la saison des pluies généralement de courte durée (entre 3 et 4 mois) est caractérisée par une succession de plusieurs cycles humides et secs de durée variable pouvant affecter le cycle végétatif des cultures. Dans ce contexte de changement climatique, plusieurs démarches ont été entreprises pour diminuer cette dépendance de l’agriculture envers les pluies, et celle qui concerne notre étude est l’utilisation de Bassins de Collecte des Eaux de Ruissellement (BCER) pour endiguer les poches de sécheresse.
Pour mener à bien cette étude, un modèle technique de gestion de l’eau stockée dans les BCER a été développé. Ce modèle, appelé « modèle technique de gestion de l’eau des BCER » ou « MTGE_BCER 2013 », permettra un meilleur pilotage de l'irrigation de complément à partir des BCER. Il s’agit d’un outil simple à l’utilisation écrit sur Microsoft Excel 2010, dont les paramètres d’entrée sont de type climatique, agricole, édaphique, humain et dimensionnel.
Les principales informations fournies par le modèle sont les volumes consommés (infiltré, évaporé…), et les durées d’autonomie en jours (parcelle, BCER) pendant une séquence sèche.
Le classeur est organisé sous forme de feuilles de calculs, et d’une interface. En plus des paramètres de sortie numériques, l’interface présente un histogramme de répartition des différentes consommations faites de l’eau des BCER, en termes de pourcentages. Par ailleurs, elle présente une zone d’avertissement et une zone de suggestions.
Le cas pratique d’un BCER de 300m3 appartenant à un producteur cultivant du maïs Barka dans le village de Mogodin a été étudié. Les résultats indiquent que la diminution de toutes les consommations non agricoles n’a pas un impact significatif sur l’autonomie du BCER. Par ailleurs, pour une séquence sèche de 16 jours en phase de floraison, il est possible d’irriguer au maximum environ 0.25ha. Pour une même durée de séquence sèche, le volume d’eau nécessaire pour irriguer 4.5ha est estimé à environ 210m3.
Abstract : This study is conducted in the Sahelian part of Burkina Faso, particularly sensitive area as the entire African Sahel faces since several decades to phenomena of drought and desertification. Indeed, the rain season generally has a short duration (between 3-4 months), and is characterized by a succession of wet and dry cycles of variable duration may affect the crop growth cycle. In the context of climate change, several steps were taken to reduce this dependence on agriculture to the rains and the terms of our study is the use of Pools of Rainwater Runoff (BCER) to face to the pockets of drought.
To carry out this study, a technical management model of water stored in BCER was developed. This model called "technical management model of BCER’s water" or "MTGE_BCER 2013", will allow a better control of supplemental irrigation from BCER. It is a simple tool to use written on Microsoft Excel 2010, including the input parameters are climatic, agricultural, edaphic, human and dimensional.
The main information provided is the volumes consumed (infiltrated, evaporated ...), and durations of autonomies in days (plots, basin) during a dry spell.
The workbook is organized in the form of spreadsheets, and an interface. Further to the numerical output, the interface presents a histogram of the distribution of different consumptions made of BCER’s water, in terms of percentages. It also has a warning zone and a zone of suggestions.
The practical case of a BCER of 300m3 belonging to a producer growing Barka’s corn in the village of Mogodin was studied. The results indicate that the reduction of all non-agricultural consumptions does not have a significant impact on the autonomy of the BCER. Moreover, for a dry spell of 16 days at the flowering stage, it is possible to irrigate a maximum of about 0.25ha. For the same dry spell, the volume of water needed to irrigate 4.5ha is estimated at 210m3. |
Mémoire FPL Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques. Conception d’un modèle technique pour le pilotage de l’irrigation de complément à partir des bassins de collecte des eaux de ruissellement [texte imprimé] / Ali ABBA . - 2013 . - 61p. Langues : Français ( fre) Résumé : | La présente étude est menée dans la partie sahélienne du Burkina Faso, zone particulièrement sensible comme l’ensemble du Sahel africain confronté depuis plusieurs décennies à des phénomènes de sécheresse et de désertification. En effet, la saison des pluies généralement de courte durée (entre 3 et 4 mois) est caractérisée par une succession de plusieurs cycles humides et secs de durée variable pouvant affecter le cycle végétatif des cultures. Dans ce contexte de changement climatique, plusieurs démarches ont été entreprises pour diminuer cette dépendance de l’agriculture envers les pluies, et celle qui concerne notre étude est l’utilisation de Bassins de Collecte des Eaux de Ruissellement (BCER) pour endiguer les poches de sécheresse.
Pour mener à bien cette étude, un modèle technique de gestion de l’eau stockée dans les BCER a été développé. Ce modèle, appelé « modèle technique de gestion de l’eau des BCER » ou « MTGE_BCER 2013 », permettra un meilleur pilotage de l'irrigation de complément à partir des BCER. Il s’agit d’un outil simple à l’utilisation écrit sur Microsoft Excel 2010, dont les paramètres d’entrée sont de type climatique, agricole, édaphique, humain et dimensionnel.
Les principales informations fournies par le modèle sont les volumes consommés (infiltré, évaporé…), et les durées d’autonomie en jours (parcelle, BCER) pendant une séquence sèche.
Le classeur est organisé sous forme de feuilles de calculs, et d’une interface. En plus des paramètres de sortie numériques, l’interface présente un histogramme de répartition des différentes consommations faites de l’eau des BCER, en termes de pourcentages. Par ailleurs, elle présente une zone d’avertissement et une zone de suggestions.
Le cas pratique d’un BCER de 300m3 appartenant à un producteur cultivant du maïs Barka dans le village de Mogodin a été étudié. Les résultats indiquent que la diminution de toutes les consommations non agricoles n’a pas un impact significatif sur l’autonomie du BCER. Par ailleurs, pour une séquence sèche de 16 jours en phase de floraison, il est possible d’irriguer au maximum environ 0.25ha. Pour une même durée de séquence sèche, le volume d’eau nécessaire pour irriguer 4.5ha est estimé à environ 210m3.
Abstract : This study is conducted in the Sahelian part of Burkina Faso, particularly sensitive area as the entire African Sahel faces since several decades to phenomena of drought and desertification. Indeed, the rain season generally has a short duration (between 3-4 months), and is characterized by a succession of wet and dry cycles of variable duration may affect the crop growth cycle. In the context of climate change, several steps were taken to reduce this dependence on agriculture to the rains and the terms of our study is the use of Pools of Rainwater Runoff (BCER) to face to the pockets of drought.
To carry out this study, a technical management model of water stored in BCER was developed. This model called "technical management model of BCER’s water" or "MTGE_BCER 2013", will allow a better control of supplemental irrigation from BCER. It is a simple tool to use written on Microsoft Excel 2010, including the input parameters are climatic, agricultural, edaphic, human and dimensional.
The main information provided is the volumes consumed (infiltrated, evaporated ...), and durations of autonomies in days (plots, basin) during a dry spell.
The workbook is organized in the form of spreadsheets, and an interface. Further to the numerical output, the interface presents a histogram of the distribution of different consumptions made of BCER’s water, in terms of percentages. It also has a warning zone and a zone of suggestions.
The practical case of a BCER of 300m3 belonging to a producer growing Barka’s corn in the village of Mogodin was studied. The results indicate that the reduction of all non-agricultural consumptions does not have a significant impact on the autonomy of the BCER. Moreover, for a dry spell of 16 days at the flowering stage, it is possible to irrigate a maximum of about 0.25ha. For the same dry spell, the volume of water needed to irrigate 4.5ha is estimated at 210m3. |
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