Titre de série : | Mémoire de Fin d'Etude | Titre : | Extension des aquifères des grès à granules de quartz | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Nouhoun SANOU, Auteur | Année de publication : | 1997 | Importance : | 51 p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Le programme Etude des Ressources en Eau Souterraines (ERES), exécuté par la Direction Régionale de l'Hydraulique des Hauts-Bassins entre 1990 et 1993, a étudié l'aquifère des grès à granules de quartz (Ggq) de la série sédimentaire de la région de Bobo. Cette étude ne couvrait qu'environ 1500 km2. La formation du Ggq s'étend cependant dans le sens Est-Ouest et dans le sens Sud-Nord sur plus de 300 km. La présente étude veut vérifier la continuité de cette unité sur ces extensions latérales.
La carte hydrogéologique de la zone, dessinée par Mr. Clément OUEDRAOGO (au 1/500 000) en 1996, a été le document de référence pour les travaux. Par superposition avec une carte des points d'eau, nous avons répertorié des ouvrages implantés dans les limites du Ggq. Au total, plus de 150 forages ont été recensés au titre de différents programmes d'hydraulique villageoise, sur la base de carte et de documents de forages.
Ce travail préliminaire a été suivi de travaux de terrain pour la collecte de données sur la conductivité et sur l'altitude des forages. Les coordonnées géographiques de certains ouvrages ont été vérifiées sur le terrain à l'aide d'un positionneur (GPS).
Tous les forages répertoriés n'ont pas été visités pour principalement des contraintes de temps. Plus de 70 forages dans une cinquantaine de villages ont été nivelés à l'aide d'un altimètre Paulin d'une précision de l'ordre du mètre.
Pour beaucoup d'ouvrages visités, leur pompe était en panne. 11 n'a donc pas été possible de mesurer la conductivité et la température des eaux à tous les niveaux. A l'exception de quelques fortes valeurs qui ne reflètent pas en réalité la conductivité des eaux de aquifère du Ggq, les mesures faites fluctuent entre 10 |.iS/cm et 200 U-S/cm. Le lien entre ces valeurs de conductivité et l'existence de failles profondes, affectant la disposition des couches des différentes formations n'a pas pu être établi. Toutefois ces résultats de la conductivité qui traduisent une faible minéralisation des eaux, militent en faveur d'une qualité des eaux de cet aquifère acceptable pour des usages domestiques.
Les cuttings de quelques forages décrits ont permis une fois encore, de constater une forte variation lithologique de la formation.
La recharge naturelle des nappes, de détermination très délicate, a été appréciée en termes de variation annuelle des profondeurs d'eau pour chaque point d'observation. Les quelques courbes tracées à l'ordinateur montrent un certain décalage entre les pluies et les réponses des piézomètres à ces précipitations. Les maximums des profondeurs se situent entre Octobre et Novembre avec des minimums autour d'Avril, Mai et Juin
La carte piézométrique établie à partir du nivellement effectué et sur la base des niveaux statiques datant de la réalisation des ouvrages, n'a concerné que la partie Ouest de cette formation du Ggq ; le nivellement n'ayant essentiellement couvert que cette partie. Cette cartographie de la surface piézométrique a mis en évidence l'existence d'un dôme piézométrique et de 2 lignes de partage des eaux dont une partie s'écoule en direction du Mali voisin.
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Mémoire de Fin d'Etude. Extension des aquifères des grès à granules de quartz [texte imprimé] / Nouhoun SANOU, Auteur . - 1997 . - 51 p. Langues : Français ( fre) Résumé : | Le programme Etude des Ressources en Eau Souterraines (ERES), exécuté par la Direction Régionale de l'Hydraulique des Hauts-Bassins entre 1990 et 1993, a étudié l'aquifère des grès à granules de quartz (Ggq) de la série sédimentaire de la région de Bobo. Cette étude ne couvrait qu'environ 1500 km2. La formation du Ggq s'étend cependant dans le sens Est-Ouest et dans le sens Sud-Nord sur plus de 300 km. La présente étude veut vérifier la continuité de cette unité sur ces extensions latérales.
La carte hydrogéologique de la zone, dessinée par Mr. Clément OUEDRAOGO (au 1/500 000) en 1996, a été le document de référence pour les travaux. Par superposition avec une carte des points d'eau, nous avons répertorié des ouvrages implantés dans les limites du Ggq. Au total, plus de 150 forages ont été recensés au titre de différents programmes d'hydraulique villageoise, sur la base de carte et de documents de forages.
Ce travail préliminaire a été suivi de travaux de terrain pour la collecte de données sur la conductivité et sur l'altitude des forages. Les coordonnées géographiques de certains ouvrages ont été vérifiées sur le terrain à l'aide d'un positionneur (GPS).
Tous les forages répertoriés n'ont pas été visités pour principalement des contraintes de temps. Plus de 70 forages dans une cinquantaine de villages ont été nivelés à l'aide d'un altimètre Paulin d'une précision de l'ordre du mètre.
Pour beaucoup d'ouvrages visités, leur pompe était en panne. 11 n'a donc pas été possible de mesurer la conductivité et la température des eaux à tous les niveaux. A l'exception de quelques fortes valeurs qui ne reflètent pas en réalité la conductivité des eaux de aquifère du Ggq, les mesures faites fluctuent entre 10 |.iS/cm et 200 U-S/cm. Le lien entre ces valeurs de conductivité et l'existence de failles profondes, affectant la disposition des couches des différentes formations n'a pas pu être établi. Toutefois ces résultats de la conductivité qui traduisent une faible minéralisation des eaux, militent en faveur d'une qualité des eaux de cet aquifère acceptable pour des usages domestiques.
Les cuttings de quelques forages décrits ont permis une fois encore, de constater une forte variation lithologique de la formation.
La recharge naturelle des nappes, de détermination très délicate, a été appréciée en termes de variation annuelle des profondeurs d'eau pour chaque point d'observation. Les quelques courbes tracées à l'ordinateur montrent un certain décalage entre les pluies et les réponses des piézomètres à ces précipitations. Les maximums des profondeurs se situent entre Octobre et Novembre avec des minimums autour d'Avril, Mai et Juin
La carte piézométrique établie à partir du nivellement effectué et sur la base des niveaux statiques datant de la réalisation des ouvrages, n'a concerné que la partie Ouest de cette formation du Ggq ; le nivellement n'ayant essentiellement couvert que cette partie. Cette cartographie de la surface piézométrique a mis en évidence l'existence d'un dôme piézométrique et de 2 lignes de partage des eaux dont une partie s'écoule en direction du Mali voisin.
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