Titre de série : | Mémoire FPL Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques | Titre : | Diagnostic et recommandations pour la construction de micro-bar rages dans la province de la Gnagna Burkina Faso | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Souleymana HACHIMOU | Année de publication : | 1995 | Importance : | 83p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | La zone d'études est la province de la GNAGNA, au BURKINA FASO. Dans cette zone d'études, il se pose un épineux problème d'eau. Le MCC trouve comme opportunité la construction de retenue d'eau afin d'apporter une solution partielle au problème primordial qui est celui de l'alimentation en eau du bétail.
Ces retenues d'eau sont des micro-barrages dont la réalisation est essentiellement due à l'investissement humain. Elles sont situées dans une zone sahélienne et la charge d'eau est fixée à 1 m. Soumis aux fortes évaporations (5 mm/j à 8 mm/j), ces micro-barrages de retenue d'eau s'assèchent avant même que le besoin atteigne son maximum.
Du diagnostic qui porte sur la conception, des modes et L techniques des réalisations, de l'état physique des ouvrages, et de l'objectif et résultats, il ressort :
qu'aucune étude fiable qui tient compte des critères de faisabilité géotechnique, géologique et hydrologique n'était entreprise. On effectue un simple décapage de la terre végétale de 20 cm d'épaisseur, une tranchée d'étanchéité de 1 m de profondeur et aucune méthode de dimensionnement des évacuateurs de crues n'était donnée.
En plus, les couches à teneur en eau naturelle sont souvent épaisses (plus de 30 cm) et compactées dans le meilleur de cas avec des dames manuelles. Les limites dimensionnelles des ouvrages sont obtenues à l'aide des piquets en bois et d'un niveau à eau.
Ces ouvrages ne connaissent pas de mesures de protections indispensables. C'est ainsi que, les effets de ruissellement des eaux de pluies, l'action mécanique des vaques, l'érosion régressive, entraînent la dégradation et même la destruction de ces ouvrages qui manquent, en plus, d'entretiens minimums.
En somme, ces paramètres entraîneront l'échec des réalisations du MCC, qui cherche pourtant à fidéliser les nouveaux demandeurs. C'est ainsi que, des recommandations qui tiennent compte de l'approche de MCC (exécution des ouvrages essentiellement à l'investissement humain) ont été formulées et permettront non seulement de réfectionner au besoin les ouvrages défectueux, de connaître la limite de la technique (hauteur de la digue au dessus du terrain naturel <= 3m) et espérer pouvoir réaliser des futures retenues d'eau plus crédibles. En ce sens, la construction des boulis ou des digues déversantes, bien situés géographiquement répondront mieux au besoin en eau, qu'un ensemble de micro-barrages, réalisés de façon trop précaire et qui s'assèchent avant même que le besoin en eau du bétail atteigne son maximum.
La consultation des réflexions portées sur le cas du micro-barrage de retenue d'eau de Gaboandi apportera plus de détails quant aux calculs de la superficie du bassin versant et de la longueur de l'évacuateur de crues. |
Mémoire FPL Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques. Diagnostic et recommandations pour la construction de micro-bar rages dans la province de la Gnagna Burkina Faso [texte imprimé] / Souleymana HACHIMOU . - 1995 . - 83p. Langues : Français ( fre) Résumé : | La zone d'études est la province de la GNAGNA, au BURKINA FASO. Dans cette zone d'études, il se pose un épineux problème d'eau. Le MCC trouve comme opportunité la construction de retenue d'eau afin d'apporter une solution partielle au problème primordial qui est celui de l'alimentation en eau du bétail.
Ces retenues d'eau sont des micro-barrages dont la réalisation est essentiellement due à l'investissement humain. Elles sont situées dans une zone sahélienne et la charge d'eau est fixée à 1 m. Soumis aux fortes évaporations (5 mm/j à 8 mm/j), ces micro-barrages de retenue d'eau s'assèchent avant même que le besoin atteigne son maximum.
Du diagnostic qui porte sur la conception, des modes et L techniques des réalisations, de l'état physique des ouvrages, et de l'objectif et résultats, il ressort :
qu'aucune étude fiable qui tient compte des critères de faisabilité géotechnique, géologique et hydrologique n'était entreprise. On effectue un simple décapage de la terre végétale de 20 cm d'épaisseur, une tranchée d'étanchéité de 1 m de profondeur et aucune méthode de dimensionnement des évacuateurs de crues n'était donnée.
En plus, les couches à teneur en eau naturelle sont souvent épaisses (plus de 30 cm) et compactées dans le meilleur de cas avec des dames manuelles. Les limites dimensionnelles des ouvrages sont obtenues à l'aide des piquets en bois et d'un niveau à eau.
Ces ouvrages ne connaissent pas de mesures de protections indispensables. C'est ainsi que, les effets de ruissellement des eaux de pluies, l'action mécanique des vaques, l'érosion régressive, entraînent la dégradation et même la destruction de ces ouvrages qui manquent, en plus, d'entretiens minimums.
En somme, ces paramètres entraîneront l'échec des réalisations du MCC, qui cherche pourtant à fidéliser les nouveaux demandeurs. C'est ainsi que, des recommandations qui tiennent compte de l'approche de MCC (exécution des ouvrages essentiellement à l'investissement humain) ont été formulées et permettront non seulement de réfectionner au besoin les ouvrages défectueux, de connaître la limite de la technique (hauteur de la digue au dessus du terrain naturel <= 3m) et espérer pouvoir réaliser des futures retenues d'eau plus crédibles. En ce sens, la construction des boulis ou des digues déversantes, bien situés géographiquement répondront mieux au besoin en eau, qu'un ensemble de micro-barrages, réalisés de façon trop précaire et qui s'assèchent avant même que le besoin en eau du bétail atteigne son maximum.
La consultation des réflexions portées sur le cas du micro-barrage de retenue d'eau de Gaboandi apportera plus de détails quant aux calculs de la superficie du bassin versant et de la longueur de l'évacuateur de crues. |
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