Titre de série : | Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement | Titre : | Valorisation agronomique des sous-produits de l’assainissement écologique : évaluation de l’effet de fertilité de l’urine et du compost à base de fèces humaines sur le Gombo (Abelmoschus esculentus) et la Courgette (Cucurbita pepo) | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Idrissa Abdourahamane TOURE | Année de publication : | 2013 | Importance : | 57p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Le Burkina Faso à l’instar des pays sahéliens est confronté à de graves problèmes d’assainissement, de ressources en eau et de sécurité alimentaire. En effet, le faible niveau de productivité des sols avec son corollaire l’insuffisance alimentaire constitue une contrainte majeure au développement du pays. Car au Burkina Faso, l’agriculture contribue pour environ 40% au Produit Intérieur Brut (PIB). Face à ces défis, la réutilisation des excréta humains comme source de nutriments en agriculture peut être une approche mieux indiquée pour le Burkina Faso. Dans cette étude, des urines et compost à base de fèces collectés au niveau de six familles situées au Burkina Faso plus précisément à Kamboinsè et à Ziniaré ont été testés comme source de substances nutritives sur le gombo et la courgette en comparaison avec l’engrais minéral. Pour aboutir aux résultats, notre objectif était d’évaluer la productivité du gombo (Abelmoschus esculentus) et de la courgette (Cucurbita pepo) avec l’utilisation des excréta humains hygiénisés. Un bloc randomisé disposé suivant 3 lignes a été utilisé pour les deux cultures. Les doses par parcelle de 2 kg de compost et 0,5 litre d’urine/application ont permis d’avoir des résultats dont les valeurs sont différentes et compétitives avec l’engrais chimique et dépassant largement celles du témoin. Ainsi la hauteur des plants du gombo a atteint une taille d’environ 100 cm pour le mixte compost-urine contre 80 cm pour le NPK. Au niveau du rendement, 96 à 123 fruits ont été récoltés pour les plantes du gombo qui ont été fertilisées avec les excréta humains contre 47 fruits pour le témoin et un poids compris entre 1923 à 3106 g pour les plants traitées contre seulement 853 g pour le témoin. Concernant le poids de la biomasse totale des courgettes, nous avons enregistré pour les fruits 2,4 à 8 kg pour les plantes traitées contre 1,7 kg pour le témoin. Les feuilles et les tiges des courgettes ont donné à peu près 0,7 à 1,2 kg pour les plantes traitées avec les excréta humains, 1,8 kg pour le témoin et 0,4 kg pour le NPK. Ces résultats montrent des valeurs pour les plantes fertilisées avec les excréta humains supérieures à celles du NPK et du témoin. Ils attestent donc le fait que les excréta humains hygiénisés peuvent être utilisés comme fertilisants en agriculture à la place des engrais chimiques. Pour ce faire les populations notamment rurales doivent être informées, suivies et aidées financièrement pour une mise en place intégrale de cette nouvelle technologie mal connue, leur permettant d’améliorer le revenu familial et de maintenir l’environnement sain.
Abstract : Burkina Faso, like most Sahelian countries is facing water resources, sanitation and food security problems. Indeed, the low level of soil productivity with its consequences of food shortage is a major constraint to the development of the country. In Burkina Faso, agriculture contributes about 40% to the Gross Domestic Product (GDP). In view of, these challenges, the reuse of human excreta as a source of nutrients in agriculture may be a more appropriate approach for Burkina Faso. In this study urine and feces - based compost collected from six families living in Kamboinsé and Ziniaré at Burkina Faso were tested as a source of nutrients on okra and zucchini in comparison with mineral fertilizer. Therefore, the main objective of this work is to assess the yield of okra (Abelmoschus esculentus) and zucchini (Cucurbita pepo) with the use of sanitized human excreta as fertilizer. A randomized block arranged along three lines was used for both crops. The plots where 2 kg of compost and 0.5 liters of urine were applied proved to be more efficient and competitive than chemical fertilizers and far exceeding those of the control. In addition, the height plant of okra plant has reached a size of about 100 cm for mixed compost - urine against 80 cm for NPK. In terms of, performance: 96-123 fruits were harvested and weighing between 1923-3106 g for okra plants that have been fertilized with human excreta against 47 fruits of 853 g of weight for the control. Regarding, the weight of the total biomass of zucchini, it was recorded for fruit 2.4 to 8 kg for the treated plants against 1.7 kg for the control. The leaves and stems of zucchini gave about 0.7 to 1.2 kg for plants treated with human excreta, 1.8 kg for the control and 0.4 kg NPK. These results showed that the yield of plants treated with human excreta as fertilizer gives better performance than those of NPK of the control. This confirms that, the sanitized human excreta can be used as fertilizer in agriculture in place of chemical fertilizers. To do this include the rural population must be informed , monitored and supported financially for a full implementation of this new unknown technology , allowing them to improve family income and maintain a healthy environment. |
Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Valorisation agronomique des sous-produits de l’assainissement écologique : évaluation de l’effet de fertilité de l’urine et du compost à base de fèces humaines sur le Gombo (Abelmoschus esculentus) et la Courgette (Cucurbita pepo) [texte imprimé] / Idrissa Abdourahamane TOURE . - 2013 . - 57p. Langues : Français ( fre) Résumé : | Le Burkina Faso à l’instar des pays sahéliens est confronté à de graves problèmes d’assainissement, de ressources en eau et de sécurité alimentaire. En effet, le faible niveau de productivité des sols avec son corollaire l’insuffisance alimentaire constitue une contrainte majeure au développement du pays. Car au Burkina Faso, l’agriculture contribue pour environ 40% au Produit Intérieur Brut (PIB). Face à ces défis, la réutilisation des excréta humains comme source de nutriments en agriculture peut être une approche mieux indiquée pour le Burkina Faso. Dans cette étude, des urines et compost à base de fèces collectés au niveau de six familles situées au Burkina Faso plus précisément à Kamboinsè et à Ziniaré ont été testés comme source de substances nutritives sur le gombo et la courgette en comparaison avec l’engrais minéral. Pour aboutir aux résultats, notre objectif était d’évaluer la productivité du gombo (Abelmoschus esculentus) et de la courgette (Cucurbita pepo) avec l’utilisation des excréta humains hygiénisés. Un bloc randomisé disposé suivant 3 lignes a été utilisé pour les deux cultures. Les doses par parcelle de 2 kg de compost et 0,5 litre d’urine/application ont permis d’avoir des résultats dont les valeurs sont différentes et compétitives avec l’engrais chimique et dépassant largement celles du témoin. Ainsi la hauteur des plants du gombo a atteint une taille d’environ 100 cm pour le mixte compost-urine contre 80 cm pour le NPK. Au niveau du rendement, 96 à 123 fruits ont été récoltés pour les plantes du gombo qui ont été fertilisées avec les excréta humains contre 47 fruits pour le témoin et un poids compris entre 1923 à 3106 g pour les plants traitées contre seulement 853 g pour le témoin. Concernant le poids de la biomasse totale des courgettes, nous avons enregistré pour les fruits 2,4 à 8 kg pour les plantes traitées contre 1,7 kg pour le témoin. Les feuilles et les tiges des courgettes ont donné à peu près 0,7 à 1,2 kg pour les plantes traitées avec les excréta humains, 1,8 kg pour le témoin et 0,4 kg pour le NPK. Ces résultats montrent des valeurs pour les plantes fertilisées avec les excréta humains supérieures à celles du NPK et du témoin. Ils attestent donc le fait que les excréta humains hygiénisés peuvent être utilisés comme fertilisants en agriculture à la place des engrais chimiques. Pour ce faire les populations notamment rurales doivent être informées, suivies et aidées financièrement pour une mise en place intégrale de cette nouvelle technologie mal connue, leur permettant d’améliorer le revenu familial et de maintenir l’environnement sain.
Abstract : Burkina Faso, like most Sahelian countries is facing water resources, sanitation and food security problems. Indeed, the low level of soil productivity with its consequences of food shortage is a major constraint to the development of the country. In Burkina Faso, agriculture contributes about 40% to the Gross Domestic Product (GDP). In view of, these challenges, the reuse of human excreta as a source of nutrients in agriculture may be a more appropriate approach for Burkina Faso. In this study urine and feces - based compost collected from six families living in Kamboinsé and Ziniaré at Burkina Faso were tested as a source of nutrients on okra and zucchini in comparison with mineral fertilizer. Therefore, the main objective of this work is to assess the yield of okra (Abelmoschus esculentus) and zucchini (Cucurbita pepo) with the use of sanitized human excreta as fertilizer. A randomized block arranged along three lines was used for both crops. The plots where 2 kg of compost and 0.5 liters of urine were applied proved to be more efficient and competitive than chemical fertilizers and far exceeding those of the control. In addition, the height plant of okra plant has reached a size of about 100 cm for mixed compost - urine against 80 cm for NPK. In terms of, performance: 96-123 fruits were harvested and weighing between 1923-3106 g for okra plants that have been fertilized with human excreta against 47 fruits of 853 g of weight for the control. Regarding, the weight of the total biomass of zucchini, it was recorded for fruit 2.4 to 8 kg for the treated plants against 1.7 kg for the control. The leaves and stems of zucchini gave about 0.7 to 1.2 kg for plants treated with human excreta, 1.8 kg for the control and 0.4 kg NPK. These results showed that the yield of plants treated with human excreta as fertilizer gives better performance than those of NPK of the control. This confirms that, the sanitized human excreta can be used as fertilizer in agriculture in place of chemical fertilizers. To do this include the rural population must be informed , monitored and supported financially for a full implementation of this new unknown technology , allowing them to improve family income and maintain a healthy environment. |
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