Titre de série : | Mémoire Master d'ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques | Titre : | Etude de faisabilité d’un aménagement hydro-agricole de 20 ha en semi californien dans la vallée de soum/Boulkiemdé au Burkina Faso | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Bandiba Balkissa TRAORE | Année de publication : | 2016 | Importance : | 69 p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | L’irrigation est considérée comme un moyen d’intensification de l’agriculture. Elle contribue à en augmenter la productivité tout en la sécurisant contre les risques de sécheresse. C’est un moyen de lutte contre la pauvreté et la faim qui sévissent de façon endémique l’Afrique occidentale en général et le Burkina Faso en particulier.
Le présent travail a pour but la proposition et le dimensionnement d’un réseau d’irrigation de type semi californien d’un périmètre d’environ 20 hectares dans le village de Soum/ Boulkiemdé au Burkina Faso. Cet aménagement se fera en amont rive gauche du barrage de capacité 203 million de mètres cubes. La méthodologie adoptée est d’abord une revue documentaire, ensuite une exploitation des données recueillies et enfin la rédaction du présent rapport. Des parcelles de 0,25 ha seront aménagées pour l’exploitation des paysans. Des quartiers hydrauliques de 2,5 ha et un débit d’équipement de 3,25 l/s/ha ont été évalués. L’eau est acheminée vers le réseau via des conduites d’adductions de diamètre 315 mm et des conduites de distributions dont les diamètres varient entre 100-315 mm. Les conduites dans leurs ensembles seraient d’une longueur de 3330 m pour la distribution et 1170 m pour le refoulement.
De cette étude, il ressort qu’un assolement à l’hectare de 40% de tomate, 40% d’oignon et 20% de chou en campagne de contre saison contre 100% de maïs en campagne hivernale serait adéquat. Aussi, cet assolement s’accompagnerait d’apports en nutriments tels que l’azote, le potassium, le phosphore en compensation à l’insuffisance de ces éléments dans le sol du site.
Le cout global du projet s’élèverait à 146 799 094 soit un investissement de 7 160 931 FCFA à l’hectare, avec une durée de retour sur investissement de trois ans.
Abstract : Irrigation is considered as a way of agricultural intensification. It contributes to increase that one’s productivity and to give security against the risks of drought. It is a way of struggling against poverty and hunger which continuously devastate in African countries in general and in Burkina Faso in particular.
The aim of this work is to propose and design an irrigation network with an irrigation scheme of about 20 hectares in the village of Soum in Burkina Faso. This arrangement will be done upstream, on the left side of the barrage of a capacity of 203 million of cubic meters.The methodology is at firstly a documentary review, secondly an exploitation of collected data and at last the report writing. Farm plot of 0.25 ha will be arranged for farmers’ exploitation. A hydraulic quarter of 2.5 ha and a specific discharge of 3.25 l/s/ha will be evaluated. Water is dispatched in the network by canalization pipes and distribution pipes. These pipes have a diameter which measures about 100 to 315 mm each and have a total length of 3330 meters of distribution and 1170 meters for canalization.
From that study, it is retained that a crop rotation per hectare of 40% onions; 40% tomatoes and 20% cabbages during dry season agricultural campaign and against 100% maize would be suitable during rainy season. Likewise, this crop rotation would be followed by a supply of fertilizers (nutrients) such as nitrogen, phosphorus and potassium in order to compensate their lack in this very experimental perimeter (area).
The project’s whole cost is estimated at about 146 799 094FCFA which stands for an investment of 7 160 931 FCFA per hectare with a return on investment of 03 years. |
Mémoire Master d'ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques. Etude de faisabilité d’un aménagement hydro-agricole de 20 ha en semi californien dans la vallée de soum/Boulkiemdé au Burkina Faso [texte imprimé] / Bandiba Balkissa TRAORE . - 2016 . - 69 p. Langues : Français ( fre) Résumé : | L’irrigation est considérée comme un moyen d’intensification de l’agriculture. Elle contribue à en augmenter la productivité tout en la sécurisant contre les risques de sécheresse. C’est un moyen de lutte contre la pauvreté et la faim qui sévissent de façon endémique l’Afrique occidentale en général et le Burkina Faso en particulier.
Le présent travail a pour but la proposition et le dimensionnement d’un réseau d’irrigation de type semi californien d’un périmètre d’environ 20 hectares dans le village de Soum/ Boulkiemdé au Burkina Faso. Cet aménagement se fera en amont rive gauche du barrage de capacité 203 million de mètres cubes. La méthodologie adoptée est d’abord une revue documentaire, ensuite une exploitation des données recueillies et enfin la rédaction du présent rapport. Des parcelles de 0,25 ha seront aménagées pour l’exploitation des paysans. Des quartiers hydrauliques de 2,5 ha et un débit d’équipement de 3,25 l/s/ha ont été évalués. L’eau est acheminée vers le réseau via des conduites d’adductions de diamètre 315 mm et des conduites de distributions dont les diamètres varient entre 100-315 mm. Les conduites dans leurs ensembles seraient d’une longueur de 3330 m pour la distribution et 1170 m pour le refoulement.
De cette étude, il ressort qu’un assolement à l’hectare de 40% de tomate, 40% d’oignon et 20% de chou en campagne de contre saison contre 100% de maïs en campagne hivernale serait adéquat. Aussi, cet assolement s’accompagnerait d’apports en nutriments tels que l’azote, le potassium, le phosphore en compensation à l’insuffisance de ces éléments dans le sol du site.
Le cout global du projet s’élèverait à 146 799 094 soit un investissement de 7 160 931 FCFA à l’hectare, avec une durée de retour sur investissement de trois ans.
Abstract : Irrigation is considered as a way of agricultural intensification. It contributes to increase that one’s productivity and to give security against the risks of drought. It is a way of struggling against poverty and hunger which continuously devastate in African countries in general and in Burkina Faso in particular.
The aim of this work is to propose and design an irrigation network with an irrigation scheme of about 20 hectares in the village of Soum in Burkina Faso. This arrangement will be done upstream, on the left side of the barrage of a capacity of 203 million of cubic meters.The methodology is at firstly a documentary review, secondly an exploitation of collected data and at last the report writing. Farm plot of 0.25 ha will be arranged for farmers’ exploitation. A hydraulic quarter of 2.5 ha and a specific discharge of 3.25 l/s/ha will be evaluated. Water is dispatched in the network by canalization pipes and distribution pipes. These pipes have a diameter which measures about 100 to 315 mm each and have a total length of 3330 meters of distribution and 1170 meters for canalization.
From that study, it is retained that a crop rotation per hectare of 40% onions; 40% tomatoes and 20% cabbages during dry season agricultural campaign and against 100% maize would be suitable during rainy season. Likewise, this crop rotation would be followed by a supply of fertilizers (nutrients) such as nitrogen, phosphorus and potassium in order to compensate their lack in this very experimental perimeter (area).
The project’s whole cost is estimated at about 146 799 094FCFA which stands for an investment of 7 160 931 FCFA per hectare with a return on investment of 03 years. |
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