Titre de série : |
Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE |
Titre : |
Contribution des barrages à la gestion des ressources en eau et impacts sur l’environnement et la santé en Afrique de l’Ouest et du Centre |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Anselme Crépin MAMA |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
53p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L'action humaine peut, selon les cas, avoir un effet bénéfique ou maléfique sur le milieu naturel. Par définition l'homme cherche à améliorer son sort en aménageant son cadre de vie, mais ne juge pas toujours de la portée et des conséquences de ses actes. Et c'est ainsi qu'un aménagement mal maîtrisé peut être synonyme de déséquilibres écologiques ou sociaux, de diffusion de pollutions et de propagation de diverses maladies.
Les zones humides autour desquelles étaient implantés des villages de peu d’importance où l’agriculture extensive était dominante, ont été ainsi remplacées par des lacs artificiels. Cette modification a provoqué des répercussions importantes sur l’environnement connexe. L’afflux des personnes vers ces points d’eau a amplifié la dégradation des ressources naturelles. Sous la pression démographique, la pratique de l’agriculture intensive s’est développée entraînant avec elle des nouvelles cultures et des changements alimentaires, l’expansion des maladies hydriques. La rareté de la ressource en eau crée une certaine animosité entre les usagés d’où les risques de conflits… Cette image se retrouve aujourd’hui autour des retenues de Maga et Mapé au Cameroun et, Yitenga au Burkina Faso ; tout comme partout ailleurs en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Notre étude à une recherche documentaire sur les fonctionnements et dysfonctionnement des ouvrages pour les retenues concernées, et de déduire de cette analyse, les meilleurs dispositions qui seraient de nature à favoriser une bonne production tout en respectant l’environnement.
De cette analyse il ressort que les activités menées autour des barrages sont fait de manière non rationnelle, l’eau est gérée de manière sectorielle, non participative, spatialement inadéquate. Les Etats conservent des approches technocratiques. Cette gestion compromet le développement durable qui est le principal objectif du millénaire.
Pour y remédier, nous avons fait des propositions stratégiques d’amélioration des systèmes de gestion, en prenant comme outils, les principes du concept GIRE. |
Mémoire FPL Master Spécialisé GIRE. Contribution des barrages à la gestion des ressources en eau et impacts sur l’environnement et la santé en Afrique de l’Ouest et du Centre [texte imprimé] / Anselme Crépin MAMA . - 2008 . - 53p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
L'action humaine peut, selon les cas, avoir un effet bénéfique ou maléfique sur le milieu naturel. Par définition l'homme cherche à améliorer son sort en aménageant son cadre de vie, mais ne juge pas toujours de la portée et des conséquences de ses actes. Et c'est ainsi qu'un aménagement mal maîtrisé peut être synonyme de déséquilibres écologiques ou sociaux, de diffusion de pollutions et de propagation de diverses maladies.
Les zones humides autour desquelles étaient implantés des villages de peu d’importance où l’agriculture extensive était dominante, ont été ainsi remplacées par des lacs artificiels. Cette modification a provoqué des répercussions importantes sur l’environnement connexe. L’afflux des personnes vers ces points d’eau a amplifié la dégradation des ressources naturelles. Sous la pression démographique, la pratique de l’agriculture intensive s’est développée entraînant avec elle des nouvelles cultures et des changements alimentaires, l’expansion des maladies hydriques. La rareté de la ressource en eau crée une certaine animosité entre les usagés d’où les risques de conflits… Cette image se retrouve aujourd’hui autour des retenues de Maga et Mapé au Cameroun et, Yitenga au Burkina Faso ; tout comme partout ailleurs en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Notre étude à une recherche documentaire sur les fonctionnements et dysfonctionnement des ouvrages pour les retenues concernées, et de déduire de cette analyse, les meilleurs dispositions qui seraient de nature à favoriser une bonne production tout en respectant l’environnement.
De cette analyse il ressort que les activités menées autour des barrages sont fait de manière non rationnelle, l’eau est gérée de manière sectorielle, non participative, spatialement inadéquate. Les Etats conservent des approches technocratiques. Cette gestion compromet le développement durable qui est le principal objectif du millénaire.
Pour y remédier, nous avons fait des propositions stratégiques d’amélioration des systèmes de gestion, en prenant comme outils, les principes du concept GIRE. |
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