Titre de série : |
Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement |
Titre : |
Etude comparative des capacités d’élimination de l’arsenic des eaux de forages par filtres plantes de macrophytes (Andropogon gayanus, Chrysopogon zizanioïdes, Chrysopogon nigritanus et Athyrium yokoscense). |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Tatiana Stella YAMEOGO |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
70 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L’approvisionnement en eau potable des populations au Burkina Faso par les eaux souterraines est mise à mal par la contamination de certaines sources par l’arsenic. Les techniques de réduction des teneurs en arsenic dans les points d’eau souterrains sont souvent coûteuses et difficiles à mettre en œuvre pour des bénéficiaires aux revenus modestes. C’est pourquoi la recherche de procédés moins onéreux, simples et durables prend de l’importance. Afin évaluer les capacités des macrophytes locales : Athyrium yokoscense, Chrysopogon nigritanus, Andropogon gayanus et Chrysopogon zizanioïdes, à épurer les eaux souterraines contaminées en arsenic, un dispositif de filtres plantés, inspiré par le traitement des eaux usées a été conçu. Après une période d’acclimatation nécessaire à une bonne croissance du matériel végétal, les pilotes ont été alimentés avec des eaux d’un forage situé à Kononga, dans le Nord du pays, dont la teneur en arsenic a été mesurée à 188 µg/L. Les résultats moyens des eaux traitées montrent que l’élimination de l’arsenic se fait essentiellement sur le matériau granulaire de filtration par phénomènes de sorption et de précipitation. Il a également été mis en évidence l’influence importante du pH, du temps de séjour, de la présence de fer et d’ions calcium dans les performances des systèmes. Aussi, les abattements compris entre 99,64%-99,86% dans les pilotes plantés, permettent d’affirmer que les macrophytes contribuent légèrement à améliorer la qualité des eaux traitées, et que l’espèce Chrysopogon zizanioïdes a conduit à une meilleure rétention. Par contre, le suivi des paramètres physico-chimiques ainsi que des germes de contamination fécale ont démontré des fluctuations de ces derniers et qu’une pollution de l’eau est survenue après traitement démontrant ainsi la nécessité de désinfecter les eaux traitées avant consommation.
Abstract : The drinking supply water for the populations of Burkina Faso by groundwater is compromised by the arsenic contamination of certain sources. Techniques to reduce arsenic levels in underground water points are often costly and difficult to implement for low-income beneficiaries. This is why the research for cheaper, simpler and more sustainable processes is becoming increasingly important. In order to evaluate the capacity of local macrophytes: Athyrium yokoscense, Chrysopogon nigritanus, Andropogon gayanus and Chrysopogon zizanioïdes, to treat groundwater contaminated with arsenic, a planted filter system, inspired by wastewater treatment, has been designed. After a period of acclimatization necessary for good growth of the plant material, the pilots were supplied with water from a borehole located in Kononga, in the North of the country, whose arsenic content was estimated at 188 µg/L. The average results of treated drinking water show that arsenic removal is mainly carried out on the granular filtration material by sorption and precipitation. It was also highlighted the important influence of pH, residence time, iron and calcium ions on system performance. Also, the reductions of 99.64%-99.86% in the planted pilots indicate that macrophytes contribute slightly to improving the quality of treated water, and that the Chrysopogon zizanioïdes species has led to better retention. On the other hand, the monitoring of physico-chemical parameters and faecal contamination germs has shown fluctuations in the latter and that water pollution has occurred after treatment, thus demonstrating the need to disinfect treated water before consumption. |
Mémoire FPL Master Ingénierie Eau et Assainissement. Etude comparative des capacités d’élimination de l’arsenic des eaux de forages par filtres plantes de macrophytes (Andropogon gayanus, Chrysopogon zizanioïdes, Chrysopogon nigritanus et Athyrium yokoscense). [texte imprimé] / Tatiana Stella YAMEOGO . - 2017 . - 70 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
L’approvisionnement en eau potable des populations au Burkina Faso par les eaux souterraines est mise à mal par la contamination de certaines sources par l’arsenic. Les techniques de réduction des teneurs en arsenic dans les points d’eau souterrains sont souvent coûteuses et difficiles à mettre en œuvre pour des bénéficiaires aux revenus modestes. C’est pourquoi la recherche de procédés moins onéreux, simples et durables prend de l’importance. Afin évaluer les capacités des macrophytes locales : Athyrium yokoscense, Chrysopogon nigritanus, Andropogon gayanus et Chrysopogon zizanioïdes, à épurer les eaux souterraines contaminées en arsenic, un dispositif de filtres plantés, inspiré par le traitement des eaux usées a été conçu. Après une période d’acclimatation nécessaire à une bonne croissance du matériel végétal, les pilotes ont été alimentés avec des eaux d’un forage situé à Kononga, dans le Nord du pays, dont la teneur en arsenic a été mesurée à 188 µg/L. Les résultats moyens des eaux traitées montrent que l’élimination de l’arsenic se fait essentiellement sur le matériau granulaire de filtration par phénomènes de sorption et de précipitation. Il a également été mis en évidence l’influence importante du pH, du temps de séjour, de la présence de fer et d’ions calcium dans les performances des systèmes. Aussi, les abattements compris entre 99,64%-99,86% dans les pilotes plantés, permettent d’affirmer que les macrophytes contribuent légèrement à améliorer la qualité des eaux traitées, et que l’espèce Chrysopogon zizanioïdes a conduit à une meilleure rétention. Par contre, le suivi des paramètres physico-chimiques ainsi que des germes de contamination fécale ont démontré des fluctuations de ces derniers et qu’une pollution de l’eau est survenue après traitement démontrant ainsi la nécessité de désinfecter les eaux traitées avant consommation.
Abstract : The drinking supply water for the populations of Burkina Faso by groundwater is compromised by the arsenic contamination of certain sources. Techniques to reduce arsenic levels in underground water points are often costly and difficult to implement for low-income beneficiaries. This is why the research for cheaper, simpler and more sustainable processes is becoming increasingly important. In order to evaluate the capacity of local macrophytes: Athyrium yokoscense, Chrysopogon nigritanus, Andropogon gayanus and Chrysopogon zizanioïdes, to treat groundwater contaminated with arsenic, a planted filter system, inspired by wastewater treatment, has been designed. After a period of acclimatization necessary for good growth of the plant material, the pilots were supplied with water from a borehole located in Kononga, in the North of the country, whose arsenic content was estimated at 188 µg/L. The average results of treated drinking water show that arsenic removal is mainly carried out on the granular filtration material by sorption and precipitation. It was also highlighted the important influence of pH, residence time, iron and calcium ions on system performance. Also, the reductions of 99.64%-99.86% in the planted pilots indicate that macrophytes contribute slightly to improving the quality of treated water, and that the Chrysopogon zizanioïdes species has led to better retention. On the other hand, the monitoring of physico-chemical parameters and faecal contamination germs has shown fluctuations in the latter and that water pollution has occurred after treatment, thus demonstrating the need to disinfect treated water before consumption. |
|  |